Utilisation des Huiles essentielles en dermatoses

Blog Arts essentiels - webmaster Geneviève Reiter - Bordeaux

 

« Il ne suffit pas, écrivait M. HUERRE, de juxtaposer les éléments chimiques principaux dont l’analyse nous décèle la présence dans un suc végétal pour obtenir un produit d’une activité thérapeutique comparable à celle du suc naturel ».

Nous pourrions, à l’appui de cette assertion, citer de multiples exemples. Il faut juste relater cette curieuse observation, des plus symptomatiques, due à M. V.


 "Un malade, affecté d'une fistule - et qui redoutait fort l'intervention - fut traité par des instillations d'essence de lavande naturelle et pure. La guérison s'amorçait lorsque le patient dut entreprendre un voyage. 
 
Ayant oublié chez lui son essence de lavande, il s'en procura chez un pharmacien. L'essence n'était, hélas ! ni naturelle, ni pure. Une seule instillation entraîna des désordres inflammatoires douloureux tels que l'intéressé ne put s'asseoir pendant plus de 15 jours. "

DERMATOSES

Beaucoup de dermatoses et de troubles variés (nervosisme, vertiges…) proviennent de l’usage de certains parfums ou eaux de Cologne préparés à l’aide d’essences synthétiques employées en raison de leur bas prix.
Ces essences – il faut le savoir et les dermatologues ne l’ignorent pas – sont souvent irritantes pour la peau.
De nombreux malades, par ailleurs, doivent leurs troubles à l’utilisation d’eaux de Cologne de mauvaise qualité, dont les propriétés stupéfiantes, convulsivantes ou allergisantes sont parfaitement connues.
De nombreux hygiénistes en ont déterminé un exemple authentique sur eux-mêmes.
 

La qualité des huiles essentielles

 
Elle dépend de nombreuses causes parmi lesquelles le procédé d’obtention, l’état de maturation et de conservation de la substance, sa provenance.
Il existe des « crus » d’essences : cannelle de Ceylan, verveine des Indes, thym de la Réunion … Le rendement peut varier de 1 à 10. C’est dire que la qualité des huiles essentielles – comme en toutes choses – doit obligatoirement se payer.
A titre documentaire, voici, pour quelques essences aromatiques, les quantités moyennes fournies par 100 kg de plantes :

- Absinthe :  300 à 400 gr
- Eucalyptus :  3 kg
- Genièvre :  0,500 gr à 1 kg 200
- Hysope :  400 gr
- Lavande :  2 kg 900
- Persil (herbe) :  300 gr
- Sauge :  1 kg 400 à 1 kg 700
- Thym (herbe) :  200 gr
- Valériane (racine) :  950 gr
- Ylang-Ylang (fleurs) :  1 kg 600 à 2 kg

Il faut ajouter enfin que les huiles essentielles sont souvent falsifiées par de l’alcool, des huiles fixes, des huiles essentielles de moindre valeur, certains esters de synthèse, voire même du savon animal et de la gélatine.

Mais il existe de nombreux procédés permettant généralement de le reconnaître.

Pour en terminer avec ces notions physico-chimiques, il convient de mentionner que la conservation des essences exige des flacons bien bouchés, leur maintien à l’abri de l’air et de la lumière (verres colorés).

Il importe, en effet, d’éviter leur oxydation, leur polymérisation, leur résinification que chacun a été à même d’observer lorsque ces précautions n’étaient pas respectées.

Image parMarina Pershina de Pixabay

Co-auteur, Geneviève Reiter, avec Yvonne Chatillon,
Stages et études en phyto-aromathérapie ;
Née à Neuilly sur Seine, habitant Bordeaux (33), près de la mer !
Passionnée de médecines naturelles, naturopathie, bridge et spiritualité.

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