Les douleurs hépatiques et biliaires

Blog Arts essentiels - webmaster Geneviève Reiter - Bordeaux

Les maladies du foie et des voies biliaires

 

Il y a dans ce blog deux catégories bien distinctes :  la médecine conventionnelle et la médecine non conventionnelle.

Compte tenu du nombre important des sources familiales et de leur qualité, en règle générale, le blog s’adresse à un public d’initiés aux huiles essentielles et à la naturopathie. Il parle donc principalement de la médecine non conventionnelle.

Toutefois, aujourd’hui, pour documenter médicalement un peu plus ce blog, nous ferons une exception en ne parlant plus médecine non conventionnelle mais médecine conventionnelle grâce au savoir du Professeur Claude Béraud en ce qui concerne la lithiase biliaire, les calculs de la vésicule et du canal cholédoque.

Sources

Les sources de cet articles sont fiables. Le Professeur Claude Béraud (1928? – 2021) fût Professeur d’hépatologie et de gastro-entérologie à l’Université de Bordeaux. Il décrit très bien dans son livre « Le foie des Français », les symptômes de la maladie.

Qui n’a jamais ressenti une douleur au creux de l’estomac et ne s’est pas inquiété ? Cette douleur, en jargon médical,  est nommée « colique hépatique ». Il s’agit d’une douleur continue.

La douleur n’est pas hépatique car elle ne vient pas du foie mais des voies biliaires. Ces douleurs apparaissent la plupart du temps le soir ou la nuit. Lorsqu’elles se présentent, on a tendance à croire qu’elles sont déclenchées par des excès alimentaires ou de boissons. Mais à priori rien ne serait moins certain « et une douleur biliaire peut apparaître après un repas très frugal« .

Pour plus de clarté, vous trouverez, ci-dessous, des questions/réponses à ce sujet, très documentées. 

Les douleurs

Dans la majorité des cas, les douleurs sont le signe d’un calcul vésiculaire. La douleur est intense et siège dans le creux de l’estomac ou dans la partie supérieure et droite de l’abdomen. Des vomissements apparaissent.

Non compliquée, une douleur biliaire dure moins de six heures.

Une douleur biliaire est une urgence qui justifie un appel médical et l’injection d’un antalgique.

En cas de doute, il faut demander des examens biologiques le lendemain afin de lever l’incertitude. Un arrêt de travail d’un ou deux jours est souvent nécessaire.

Ensuite, le médecin traitant prescrit un examen radiographique ou une échotomographie qui permettront au malade de choisir une thérapeutique (médicale ou chirurgicale) ou l’abstention.

En cas de complication soit une fièvre, jaunisse, persistance des douleurs, une hospitalisation est nécessaire dans un service de médecine spécialisée de préférence à un service de chirurgie.

 

Image par Peter Grubbert de Pixabay

 

FAQ

Les questions/réponses les plus fréquentes sur la lithiase biliaire

Divers facteurs, les uns génétiques, les autres acquis, favorisent l’apparition d’une lithiase vésiculaire. Ainsi, dans certaines peuplades indiennes, la fréquence élevée de la lithiase est liée à la richesse de la bile en cholestérol. Cette composition biliaire est génétiquement déterminée. L’existence d’une lithiase chez votre mère accroît le risque vous vous soyez atteinte de cette maladie.

Si l’on ne peut rien contre les facteurs génétiques, il est possible parfois de minimiser les facteurs acquis, sans doute les plus importants dans l’apparition d’une lithiase ; ainsi pourrait-on éviter une alimentation hypercalorique, pauvre en fibres végétales, et certains médicaments tels les hypolipémiants et les pilules contraceptives.

Par contre, on ne peut obvier à la plus grande fréquence chez les sujets âgés.

Non. Il n’existe ni relation de cause à effet, ni corrélation entre les migraines et la lithiase. Ces deux affections n’ont probablement aucun rapport entre elles et leur coexistence est liée au hasard. La migraine n’est ni plus ni moins fréquente chez les malades atteints de lithiase biliaire que chez ceux qui sont indemnes de cette maladie. Par conséquent, une exérèse de la vésicule ne peut guérir définitivement les migraines. Cependant, l’effet placebo de l’intervention chirurgicale permet souvent d’obtenir durant quelques mois une amélioration transitoire. Quant au traitement médical de l lithiase (par les médicaments capables de dissoudre les calculs biliaires), il est également inefficace vis-à-vis des migraines.

Il est probable que la lithiase vésiculaire favorise l’apparition d’un cancer de la vésicule, mais cette affection est exceptionnelle (1 cas sur 170000 habitants), et la plupart des auteurs admettent que le risque lié à un cancer de la vésicule est trop faible pour justifier systématiquement une intervention chez les malades atteints de lithiase biliaire.

La possibilité d’une association, mais non d’une relation de cause à effet, entre la lithiase et certains cancers tels ceux de l’utérus, du côlon ou de l’estomac, a été évoquée.

Enfin, il est probable que l’exérèse chirurgicale de la vésicule augmente chez la femme le risque d’apparition d’un cancer du côlon.

Probablement oui, mais tout à fait exceptionnellement, soit spontanément, soit après administration d’hormones thyroïdiennes, soit après un régime sans graisse longuement poursuivi.

Ces médicaments sont l’acide chénodésoxycholique, spécialisé sous le nom de Chenodex, et l’acide ursodésoxycholique, spécialisé sous le nom de Ursochol Delursan Vidal,  Ursolvan. Ces médicaments sont des acides biliaires, habituellement présentés sous forme de gélules. L’augmentation du taux des acides biliaires dans la bile favorise la dissolution des cristaux de cholestérol. L’acide ursodésoxycholique est beaucoup plus utilisé que l’acide chénodésoxycholique. L’acide ursodésoxycholique est prescrit à la dose de 5 à 10 mg par kilo de poids. La moitié de la dose au moins doit être prise le soir.

Près de dix ans après l’introduction des médicaments mentionnés dans cet article, non seulement ils sont toujours en circulation mais l’absence d’incident aigu grave lié à leur utilisation est certaine. Par contre, d’autres risques à long terme ne sont pas définitivement écartés, par exemple l’augmentation de la fréquence des cancers du côlon.

Les risques opératoires d’une cholécystectomie simple, lorsque la lithiase biliaire n’est pas compliquée et le malade par ailleurs en bonne santé, sont réduits. Après l’intervention, aucun incident digestif n’est à craindre. Tout se passe comme si la vésicule biliaire était inutile. Il est possible que l’exérèse de la vésicule favorise, notamment chez la femme, l’apparition d’un cancer du côlon.

La réponse est non. L’ablation de la vésicule biliaire n’est à l’origine d’aucun trouble du fonctionnement digestif, mais si les symptômes dont se plaignait avant l’intervention le malade n’étaient pas en rapport avec une maladie de la vésicule, il va de soi qu’ils persisteront après l’intervention, ce qui est le cas en France, une fois sur deux environ.

Si votre poids est excessif, il vous est conseillé de maigrir. Si votre poids est normal et que vous ne souffriez ni de diabète ni d’insuffisance cardiaque ou rénale, aucun régime n’est utile ; une alimentation normalement diversifiée est souhaitable, sans aucun interdit. N’écoutez pas les conseils de ceux qui vous feront défense d’absorber divers aliments (graisses, chocolat, pâtisserie, etc). Tout vous est permis en quantité modérée, afin que votre alimentation ne soit ni déséquilibrée ni hypercalorique.

Co-auteur, Geneviève Reiter, avec Yvonne Chatillon,
Stages et études en phyto-aromathérapie ;
Née à Neuilly sur Seine, habitant Bordeaux (33), près de la mer !
Passionnée de médecines naturelles, naturopathie, bridge et spiritualité.

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