La lavande vraie :
Article précédent en rapport :
Huiles Essentielles, recherche de la qualité
1 – LES GARANTIES SUR LA PLANTE
A – Espèce botanique certifiée
La Lavande fine, moins odorante et subtile, est la lavande officinale de variété delphinensis (lavandula officinalis delphinensis) qui existe à l’état spontané sur des sols plus frais et de moindre altitude et qui se cultive encore quelquefois à côté d’espèces hybrides plus productives de Maillette et de Matheronne.
La lavande aspic (lavandula spica) pousse à basse altitude et la Lavande Stoechade (lavandula stoechas) prospère dans les zones plus méridionales. Elles ont une odeur camphrée moins suave.
Les Lavandes hybrides (lavandula hybridata) (officinales x aspics), communément appelées LAVANDINS, constituent la majorité des cultures actuelles du fait de leur grosse productivité, malgré leur odeur moins fine (le supérieur ou plus camphrée (l’abrial).
La « Lavande blanche » qui n’en n’est pas une bien sûr, mais qui est riche en une essence assez neutre, permettrait d’améliorer le rendement à la distillation.
Les lavandes ont toutes une action physiologique FAVORABLE mais DIVERSE : une lavande vraie calme, un lavandin abrial stimule.
B) L’Origan vulgaire (origanum vulgare)
N’existe qu’à l’état sauvage et très disséminé en Provence et dans les Cévennes. Son essence est de couleur JAUNE clair et d’odeur des plus fines et agréables que l’on ne peut confondre avec celle des autres Origans de Grèce et d’Espagne (origanum hirsutum, creticum, smyrneum) de couleur rouge et d’odeur plus forte ;
et moins encore avec celle du Dictamne de Crète (origanum dictamnus) ou du Calament de montagne, dit « Fausse Marjolaine » (calamintha nepeta), nettement plus TOXIQUES à cause de leur richesse en cétones stupéfiantes et convulsivantes.
C) A la Sauge officinale (salvia officinalis),
Riche elle-même en cétone toxique, sera souvent préférée la Sauge sclarée (salvia sclarea), d’odeur ambrée et musquée, riche en esters aromatiques, antiépileptique.
D) La Sarriette des jardins (satureia hortensis)
N’a pas la qualité de la
E) Sarriette des Montagnes (satureia montana).
Sources : familiales,
Photographies : Flickr
Co-auteur, Geneviève Reiter, avec Yvonne Chatillon,
Stages et études en phyto-aromathérapie ;
Née à Neuilly sur Seine, habitant Bordeaux (33), près de la mer !
Passionnée de médecines naturelles, naturopathie, bridge et spiritualité.
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Commentaire de Gifibrille du 20/09/2013 08:44:03Les plantes arômatiques sont déjà très présentes dans le jardin, soit pour en user au quotidien dans la cuisine, ou petites thérapies d'appoint pour la bobologie quotidienne -et ça marche bien souvent!- mais aussi pour le simple plaisir, soit des formes et couleurs, soit du parfum que ces plantes délivrent avec abondance…Souvent très résistantes, voire persistantes, peu chères, il est dommage de s'en passer!Nous avons une grande allée pour monter à la maison, et notre projet serait de la border, entre autre, de lavandes variées, car elles pourraient proposer des couleurs diverses et des floraisons sur l'essentiel de l'année, pour notre plaisir autant que celui des insectes butineurs qui en raffolent…Et entre nous, un beau petit sachet de lavande du jardin, posé négligemment dans la voiture ou quelques coins de la maison, ou dans l'oreiller pour mieux dormir, quel plaisir, à la fois si simple et si peu coûteux…!
Commentaire de KIKI-12909/10/2013 11:01:35Nous aimerions avoir plein de lavandes et bruyères afin d'avoir le jardin coloré toute l'année pour avoir aussi plein d'abeilles et de papillons, mais hélas les pieds que nous avons mis n'ont pas tous bien réussis