Le lait pour Bébé

Blog Arts essentiels - webmaster Geneviève Reiter - Bordeaux

Bébé d’un an/18 mois

 

Son régime alimentaire s’est stabilisé.

On arrive à la suppression définitive du sein ou du biberon. Bébé doit s’habituer à tous les aliments nouveaux qu’il voit sur la table.

Les pratiques couramment adoptées sont l’utilisation du lait de vache.

Mais le lait de blé peut être une variation végétarienne aux laits du commerce qui présentent des inconvénients. Il s’agit d’une « eau de blé », filtrée, tamisée, chauffée au bain-marie appelée « lait de blé ». La bouillie de blé est l’étape au-dessus, pour des enfants plus âgés.

Le lait de vache

 Biberon de lait

 

Le point de vue des hygiénistes naturopathes. Certains pédiatres prescrivent de faire le coupage des biberons de lait de vache avec des décoctions de céréales, dès l’âge de deux mois, ou même d’un mois. L’usage précoce des farines peut être accepté par les nouveau-nés. Il n’y a pas encore très longtemps, on pensait que l’estomac des bébés ne pouvait digérer les farines qu’à partir du 6ème mois et 7ème mois. Des auteurs prétendaient que la ptyaline n’existerait pas dans la salive au cours des premiers mois de la vie. Pourtant tous les ferments digestifs, ptyaline, amylase pancréatique entre autres, existent en quantité infime, dès la naissance. La production de ces ferments augmente rapidement dès que les organes digestifs sont mis en présence d’hydrate de carbone. 

La destruction des vitamines. Il y a aussi le problème majeur des vitamines, entre autres de la vitamine-C. Quand un bébé doit être soumis à l’allaitement du lait de vache, il est indispensable de lui donner conjointement une petite quantité de jus d’agrumes. Le nourrisson même en bonne santé ne peut pas synthétiser la vitamine-C à partir du lait de vache, surtout s’il est pasteurisé et bouilli. Et de plus, si le bébé est prématuré.

La traçabilité des laits industriels. Les laits de vache dits « laits classiques » ou « laits industriels » ont été écrémés, acidifiés, adaptés en remplaçant les matières grasses lactiques par des graisses végétales. On leur fait subir toute une série d’opérations, par le froid et la chaleur.

Lesquelles se résument en :

  1.  une simple ébullition dont la température est portée à 85-80° où le lait monte. Puis on continue l’ébullition durant cinq minutes où le lait bout à 101°.

  2.  un chauffage au bain marie. Pour le réaliser soi-même, mettre tous les biberons pour la journée, contenant la dose nécessaire de lait, dans une casserole remplie d’eau. Faire bouillir pendant 30-40 minutes. Puis disposer les biberons au frais. C’est le plus simple et le meilleur procédé.

  3.  une pasteurisation. Le lait est porté à 85-100° durant 1 à 3 minutes, puis refroidi en quelques secondes.

  4.  différentes stérilisations, dont les plus courantes sont faites en vase clos par chauffage à 110° pendant 45 minutes en stérilisation U.H.T. la température est portée à 145° pendant 2 secondes, suivie d’un refroidissement immédiat.

Les laits en poudre

L’évaporation et la dessiccation par la vaporisation d’un courant d’air chaud pour dessécher, donnent les innombrables laits secs en poudre. Ces procédés modifient la physico-chimie de certains principes essentiels, vitamines, enzymes, oligo-éléments, arômes ce qui entraîne les conséquences décrites par G. Jauvais, naturopathe :

  « Les arômes se disloquent ou se modifient entre 35 à 65°.

  • D’une façon générale, tout complexe vitaminique réagit et se modifie au-dessus de 50°.

  • Les premières diastases sont anéanties  40° et les dernières à 75°.

  • A 60° les premières vitamines C disparaissent et les autres commencent à se désagréger.

  • Les amidons se stabilisant à 95° et les albumines se coagulent.

  • A 100° les minéraux sont précipités deviennent inassimilables et inorganiques. Les vitamines hydrosolubles B, P se désintègrent.

  • A 120° la décomposition des lipides commencent et au-delà, les corps gras se dédoublent en acides gras et glycérine, plus eau et goudrons ».

Pratiques courantes

On coupe d’eau le lait de vache, on l’écrème ou on l’additionne de substances étrangères. On déséquilibre l’aliment, pour le rendre plus digestible ou lui donner de prétendues propriétés thérapeutiques. On le sucre. Les « laits concentrés sucrés » sont des confitures de lait chauffées à 53° additionnées de 49 g de saccharose et privés de 3/4 de leur eau. Au contraire, on rajoute 60 % d’eau aux laits stérilisés, homogénéisés, pour reconstituer le lait de vache entier. Sous prétexte de lui donner une meilleure digestibilité, on peut acidifier le lait avec du vinaigre, de l’acide citrique, de l’acide lactique. Ces « laits acidifiés » ont une meilleure conservation.

Les laits fermentés

Il y a les variétés de « laits fermentés » additionnés, entre 20 et 30°, de ferments lactiques. Ceux-ci agissent par hydrolyse sur le caséinogène du lait, pour le transformer en caséine et en polypeptides. A une température plus élevée de 56° et avec deux ferments ensemencés dans le lait, le thermobactérium bulgaricus et le streptococcus thermophilus, on obtient un caillé plus acide. Le babeurre est un lait écrémé, fermenté, acidifié par la fermentation lactique. C’est le pédiatre américain Mariott qui eut l’idée d’acidifier le lait naturel, évaporé, avec de l’acide lactique et d’y adjoindre de la farine. A certaines qualités de babeurres on y adjoint aussi de la dextrine ou du maltose.

Les laits du commerce pour bébés

Le lait peut être aussi appauvri ou renforcé en caséine, supplémenté de babeurre acide, pour obtenir un lait albumineux, véritable chimie des laits qui n’a pour objet que de diffuser dans le circuit commercial de nombreuses marques d’aliments lactés diététiques pour nourrissons. Ceux-ci doivent respecter certaines règles de composition :

– teneur en protéines devant être comprise entre 1,2 et 2,4 g pour 100 calories
– teneur en lipides comprise entre 3 et 6 g pour 100 calories
– teneur en acides gras essentiels comprise entre 300 et 600 mg pour 100 calories
– teneur en lactose pour 70% des glucides totaux
– la teneur en sodium doit être inférieure  40 mg/100. Dans ces laits, il devrait y avoir autant de vitamines et de sels minéraux que dans le lait de femme et 0,75 mg à 1,5 mg de fer pour 100 calories.

Alors, il peut exister une alternative au lait de vache dont la nature l’a prévu pour le veau qui fait une croissance cinq fois plus vite que le petit homme… pour les besoins alimentaires et de croissance de bébé : c’est de choisir d’offrir à bébé du lait de blé.

Qu’en dire ?

Il s’agit d’un choix d’alimentation fait par la maman, selon certaines convictions qui seront devenues les siennes. Selon les végétariens, ce lait remplacerait avantageusement le lait de vache, trop agressif. On ne sait quoi en penser. A mon avis, il faut se montrer prudent au regard d’une courbe de croissance du bébé qui ne serait pas satisfaisante. Le lait de blé nourrit moins que le lait de vache. Ensuite, ne jamais décider seule d’un choix de nourriture exclusif pour son bébé. La règle obligatoire est de toujours s’assister d’un médecin, pédiatre, professionnel de santé. Il existe un aliment de substitution au lait de blé, efficace, sain et très naturel pour que bébé grossisse plus vite. Il s’agit de l’œuf. C’est un aliment complet de substitution avec une valeur calorique riche en acides aminés, nucléo-protéines, lécithines, phosphore assimilable, fer organique, en diverses vitamines rares, dont la vitamine-A de croissance.





Co-auteur, Geneviève Reiter, avec Yvonne Chatillon,
Stages et études en phyto-aromathérapie ;
Née à Neuilly sur Seine, habitant Bordeaux (33), près de la mer !
Passionnée de médecines naturelles, naturopathie, bridge et spiritualité.

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