Une plante donnant des éléments de soins utiles
Il s’agit d’un petit arbre originaire de l’Asie-Mineure, aux environs de Trébizonde. Il est répandu dans tous les jardins de l’Europe, tant pour la beauté de son feuillage que pour ses usages médicinaux
LAURIER-CERISE
Prunus Laurocerasus L. Rosacées
LES FEUILLES :
Sa feuille est ovale et épaisse mesurant de 12 à 15 cm de longueur. Elle contient surtout un ferment nommé émulsine et un hétéroside la prulaurarasine ; en présence de l’eau ces deux corps réagissent et produisent de l’acide cyanhydrique, du glucose et de l’aldéhyde benzoïque. Le ferment est localisé dans la gaine qui entoure le système ligneux.
Période la plus favorable. Il est nécessaire d’utiliser les feuilles jeunes du début de l’été, ce sont celles qui donnent à la distillation le plus d’essence et d’acide cyanhydrique.
ASPECTS :
– l’huile volatile s’obtient à la manière du néroli ; seulement comme elle est plus lourde que l’eau, elle gagne le fond du récipient. Avec le temps, elle devient comme cristalline.
– l’hydrolat de laurier-cerise est toujours légèrement lactescent en raison de la forte proportion d’huile volatile qu’il contient. Il contient en plus de l’acide cyanhydrique.
PROPRIETES :
– antispasmodique,
– calmant de la toux,
– antiprurigineux.
USAGE EXTERNE :
– prurit dartreux,
– douleurs cancéreuses
– les feuilles sont recommandées en pansements des plaies et dans le cas de brûlures.
UTILISATION :
– en infusions avec les feuilles fraîches.
– en cosmétique et dermatologie. (Lotion de Guerlain).
N.B. :
le Prunus virginiana, arbre des États-Unis, cultivé dans les jardins, a beaucoup d’analogie de port et de propriétés avec le laurier-cerise.
Co-auteur, Geneviève Reiter, avec Yvonne Chatillon,
Stages et études en phyto-aromathérapie ;
Née à Neuilly sur Seine, habitant Bordeaux (33), près de la mer !
Passionnée de médecines naturelles, naturopathie, bridge et spiritualité.