FICHE
La Cellulite
Signification
Le mot de cellulite doit être envisagé sous deux angles bien différents :
l’un est médical, l’autre est esthétique
Médicalement parlant, cellulite signifie inflammation du tissu cellulaire conjonctif, plus souvent d’origine infectieuse, telle la cellulite du petit bassin qui accompagne les abcès du périnée ou de la marge de l’anus.
Il ne sera pas traité cet aspect. Il ressort des chirurgiens.
Sous l’angle esthétique, la cellulite représente un tissu bien particulier, véritable tissu PARASITE dont l’origine n’est pas inflammatoire, et qui englobe trois composantes :
– une composante graisseuse :
Il s’agit d’accumulations de graisses au niveau des cellules responsables de leur stockage, nommées adipocytes.
– une composante aqueuse :
Autour de ces amas graisseux, le tissu conjonctif va subir une modification dont le résultat sera une rétention d’eau.
– une composante fibreuse :
Si le traitement n’intervient pas précocement, ce même tissu conjonctif va se scléroser, se bétonner pour devenir une carapace fibreuse. Ainsi le terme de cellulite est impropre en esthétique, mais il est devenu si habituel qu’il vaut mieux le conserver.
CAUSES
Elles sont multiples. Voici les principales :
– Excès de folliculine
Beaucoup de femmes font de l’hyperfolliculinie (seins qui gonflent dans la semaine qui précède les règles, augmentation brutale de poids sans modification du régime alimentaire, modification de l’humeur, nervosisme, etc.). Cause la plus fréquente et le plus ignorée. Tout traitement de la cellulite sera illusoire si on ne freine pas la sécrétion de folliculine.
– Les troubles digestifs et principalement la constipation
– Les troubles de la statique vertébrale
L’hypercambrure (ou hyperfordose) est en effet une cause non négligeable du fait du relâchement de la paroi abdominale et des muscles fessiers. Les pieds plats peuvent être à l’origine de cellulite de l’extrémité inférieure des deux jambes.
– Troubles nerveux : insomnie, angoisse, « dystonie neuro-végétative », excès de tranquillisants.
– L’abus de l’alcool, du tabac, des drogues de synthèse en général.
– Les diurétiques ont une forte tendance à donner naissance à une cellulite de la région abdominale et des hanches.
– L’abus des œstrogènes (hormones femelles)
– « La pilule » déclenche au bout d’un an ou deux l’apparition d’une cellulite d’évolution lente mais certaine et difficile à traiter.
Quoiqu’il en soit, la cellulite est le résultat d’une carence en oxygène du tissu conjonctif. Cette carence peut avoir des causes multiples mais le résultat est toujours le même : l’insuffisance en oxygène entraîne rapidement l’apparition de ce tissu parasite dont le seul traitement permettra l’élimination.
LOCALISATIONS
1) – Une cellulite gynoïde
C’est la cellulite des femmes jeunes, localisée principalement dans la moitié inférieure du corps : « culotte de cheval », hanches, cuisses et jambes.
2) La cellulite androïde (à caractère masculins)
Cellulite des femmes ménopausées, localisée aux régions abdominales, aux bras, au dos et même à la nuque. Elle se retrouve également chez les femmes absorbant beaucoup d’alcool.
TRAITEMENT
Il est mixte, local et général.
A) Traitement local
Il peut être envisagé sous trois aspects principaux. Les autres traitements n’ayant qu’une valeur d’appoint. a) Les ionisations ou ionophorèse On utilise le courant électrique pour véhiculer des produits efficaces, qui sont innombrables (certains totalement inutiles).
Pour être efficaces, les produits doivent répondre à trois critères : action anti-graisse, anti-eau, anti-fibreuse.
– action anti-graisse :
la substance utilisée est d’extraction naturelle. Elle est dénuée de toute toxicité
– action anti-eau :
les produits sont des enzymes, des diastases.
– action anti-fibreuse :
substances également naturelles, tirées du tissu conjonctif.
Citons encore parmi les produits les sels de silicium et de magnésium.
– Les multi-injections
On utilise un plateau comportant plusieurs aiguilles très fines reliées à la même seringue. La méthode n’est pas douloureuse.
On injecte, en général, des cocktails de produits enzymes, acides aminés, oligo-éléments, formules végétales diverses.
– L’oxydro-thermalisme
La technique utilise les propriétés thérapeutiques des agents oxydants anti-graisse (ozone en particulier) et celles du thermalisme (douche filiforme, action des algues et surtout des huiles essentielles). Cette technique combinée aux deux autres a donné des résultats étonnants dans le traitement des cellulites localisées et généralisées.
B) Traitement général
Il fait intervenir les essences de cyprès et de sauge, les algues marines, certaines plantes comme piloselle, ortie, prêle etc.
On pratiquera en outre la rééducation de la colonne vertébrale et une gymnastique corrective adaptée.
Enfin la constipation sera traitée par un mélange de plantes.
EN CONCLUSION
On peut affirmer que la cellulite est actuellement facilement contrôlable mais son traitement doit être obligatoirement mixte, chacune des trois techniques, ionisation, multi-injections et oxydrothermalisme donnant un pourcentage partiel de bons résultats. Leur superposition fera beaucoup mieux.
Image parThanks for your Like • donations welcome de Pixabay
Co-auteur, Geneviève Reiter, avec Yvonne Chatillon,
Stages et études en phyto-aromathérapie ;
Née à Neuilly sur Seine, habitant Bordeaux (33), près de la mer !
Passionnée de médecines naturelles, naturopathie, bridge et spiritualité.
La cellulite est très difficile à faire partir mais une application d'huiles essentielles est efficace. Massages circulaires.Merci des infosLia