Arts essentiels

Trois cas de malades

L’habit et le masque d’un acteur ne font pas d’un homme un acteur.
Hippocrate ; La loi, I – IVe s. av. J.-C.

 

Voici, aujourd’hui, quelques observations d’une affection traitée par les plantes et essences aromatiques.

Premier cas :

Ce cas est celui d’une femme de 25 ans, qui souffrait de cystite récidivante, malgré son âge jeune, depuis quelques années. Les analyses urinaires avaient constamment révélé du colibacille, du staphylocoque et du sang en quantité plus ou moins importante. L’affection s’était avérée rebelle à tous les traitements suivis pendant 7 ans, c’est-à-dire jusqu’à juin 1980.Cette femme, qui pesait 48 kgs pour 1m69, présentait un état général médiocre et se plaignait d’une très grande fatigue jointe à un état nerveux exacerbé. Inappétence, migraines, nausées, constipation, troubles accusés de dérèglement sympathique (palpitations, insomnies, etc) formaient son cortège habituel. Le traitement qui lui fut conseillé comporta des essences aromatiques, des plantes sous forme de teintures, ainsi qu’un sirop à base d’acide phosphorique. On traita, par ailleurs, l’état circulatoire très déficient, par des infusions d' »Intégrales » (nom d’un mélange de diverses plantes). Le régime alimentaire fut modifié.

En août 1980, soit deux mois après le début des soins, la malade annonça que les phénomènes de cystite avaient disparu dès le lendemain de son traitement. La majeure partie des autres symptômes s’était également évanouie. Persistaient simplement une légère sensation de fatigue et quelques palpitations.

En janvier 1981, après un traitement exclusivement phyto et aromatique, effectué par périodes, l’état général était excellent et la cystite, en particulier, n’avait par reparu.


Second cas :

Une autre observation mérite également d’être relevée eu égard à la gravité des signes présentés par cette malade de 57 ans qui vint consulter les hygiénistes en juillet 1979. Cette femme souffrait, en effet, depuis plusieurs années de vomissements quotidiens accompagnés de brûlures très pénibles, également de douleurs vésiculaires fréquentes provoquées par des calculs, et de douleurs vives d’arthroses multiples … Son état général était déplorable. Le bilan biologique demandé – comme il fallait s’y attendre – s’avéra très perturbé dans ses divers éléments (numération globulaire et formule leucocytaire, vitesse de sédimentation, taux de calcium et phosphore sanguins, chiffre des protides sanguines …). Les radiographies pratiquées au niveau de son estomac révélèrent une hernie hiatale avec un important reflux œsophagien.

En raison d’un état plus que déficient, la malade avait, depuis 17 ans, subi de nombreuses interventions : plusieurs au niveau des trompes, une autre nécessitée par une péritonite, l’ablation de la thyroïde, notamment. Elle refusait désormais toute nouvelle opération.

On conseilla un traitement comportant exclusivement des essences aromatiques et quelques plantes sous forme de poudre, teintures ou décoctions : aubier de tilleul sauvage, poudre de prêle, raphanus (le radis noir). Pour agir plus efficacement sur les brûlures gastriques et œsophagiennes qui rendaient à cette malade l’existence particulièrement pénible, on compléta par de l’argile à la dose d’une cuillerée à café dans un demi-verre d’eau, chaque matin au lever. Quelques directives alimentaires achevèrent l’ordonnance.

Après 10 jours de traitement : disparition des vomissements et des brûlures, état général en voie manifeste d’amélioration. Deux mois plus tard, les symptômes – dans leur généralité – s’étaient estompés d’environ 50 %.

Deux nouveaux mois plus tard, cette femme avait retrouvé, selon ses propres termes, « sa vitalité d’autrefois ». Elle n’avait toujours pas revomi, ne souffrait plus et son poids avait augmenté de 3 kg.

Huit mois après, le bilan biologique de contrôle, sensiblement normal, confirmait les résultats obtenus.

En septembre 1983, soit plus de quatre ans après le début du traitement, les résultats se maintenaient dans leur ensemble, à l’aide d’un traitement de phyto et aromatique pratiqué de manière discontinue.


Troisième cas :

La troisième observation concerne un enfant de 10 ans opéré d’appendicite gangréneuse en décembre 1973. Les suites opératoires, normales pendant 3 jours, se compliquèrent très vite par une température à 39° et un empâtement du petit bassin. Quarante-huit heures plus tard, une incision permettait de drainer un abcès à odeur gangréneuse de la fosse iliaque droite. Puis apparurent des vomissements bilieux, ainsi que l’arrêt total des matières et des gaz. Malgré des soins très éclairés, les vomissements persistèrent, devinrent noirâtres. Un traitement par pénicilline associée à d’autres antibiotiques et des extraits de foie ne peut empêcher l’apparition, au 17ème jour, d’une pleurésie droite à pus fétide (« flore microbienne variée et abondante »). L’état général, on le conçoit, était des plus mauvais : des transfusions apparurent nécessaires.

Trois jours plus tard, devant un tel tableau dont la gravité ne saurait échapper, un traitement à base d’essences aromatiques et de plantes fut entrepris, tant par la bouche que par voie rectale. Deux jours après, une nouvelle incision s’avérait nécessaire pour le drainage d’une seconde collection fétide du petit bassin.

Deux transfusions supplémentaires furent alors pratiquées et on assista, en quelques jours, à une amélioration de l’état général qui fut suivie d’une guérison et d’une convalescence normales.

Le traitement par les essences aromatiques avait été appliqué, au total, un mois et demi (Dr G. à StP., Allier).

Huit ans plus tard, l’enfant – qui est devenu un jeune homme actif – bénéficie toujours d’une excellente santé.

Image parAugusto Ordonez de Pixabay

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