Soigner son enfant, c’est possible.
Peser l’alimentation, est-ce bien la solution ?
Témoignage
Alors, on disait à la mère de Nelle : « Un jeune enfant doit boire du lait ». Ce fut pour elle une évidence de répondre que, oui, tous les enfants consommaient du lait, mais qu’en cas d’incompatibilité digestive, on devait pouvoir le remplacer, par un autre produit laitier. Elle ne savait pas encore avec quoi ; néanmoins, elle voulut bien essayer de faire plaisir à sa fille qui aimait le lait, en lui servant une petite quantité. Elle lui fit boire un bol de lait d’environ 150 gr le matin.
Pour la mère de Nelle quelle évidence enfin de voir que Nelle semblait mal digérer cette boisson, notamment du point de vue intestinal !
Ce fut seulement lorsqu’elle découvrit le miraculeux pouvoir du lait caillé que l’état physiologique de sa fille s’améliora considérablement. Ses toux coqueluchoïdes cessèrent. Le poids reprit sa courbe ascendante et la mine de cette dernière s’en trouva plus claire. Nelle arriva à prendre les 500 à 600 gr de lait par jour qui lui étaient nécessaires mais qu’elle n’arrivait pas à digérer sous forme de lait pur. Grâce aux qualités organoleptiques de la caséine contenues dans ce fameux lait caillé, elle retrouva un certain bien-être.
Pourquoi ?
Car la caséine contient des principes nutritifs sans détenir les inconvénients du lait. Le lait liquide est beaucoup plus indigeste.
Composition de la caséine
- Matières grasses, protéines, soufre, calcium, phosphore, Acides aminés précieux Méthionine et Tryptophane.
- L’AA Tryptophane intervient dans la nutrition des cellules cérébrales et musculaires.
- Seul, a été éliminé le « petit lait » ou lacto-sérum, élément indigeste et nocif pour tous les organismes principalement les plus sensibles.
Il y a peu de temps qu’on sait que ce « petit lait » résultant de la transformation du lactose en acide lactique, a une valeur alimentaire médiocre. Il ne contient à peu près que du lactose non-assimilé directement par l’organisme.
Régime alimentaire d’un enfant de 6 ans
Dans le cas de symptômes digestifs chez un enfant de 6 ans, ballonnements, douleurs abdominales, indigestions, nausées, constipation, diarrhée, aérophagie, intolérances alimentaires chroniques, problèmes cutanés, eczéma, psoriasis, fatigue, amaigrissement, perte d’appétit, il est conseillé d’appliquer le régime alimentaire suivant à l’enfant :
Quantités pour une journée :
– 50 à 70 gr de viande,
– Avec 80 gr de poisson et deux œufs/semaine,
– 40 gr de lait caillé (*) accompagné de 100 gr de lait liquide (petite quantité de lactose indispensable)
– 15 gr de fromage,
– 15 à 20 gr de matières grasses,
– 20 gr de fruits secs, pruneaux, figues, dattes, etc.
– 150 gr de fruits frais divers,
– 50 gr de salade,
– 200 gr de pommes de terre,
– 175 gr de pain,
Quantités pour une semaine :
– 2 rations de 50 gr de riz,
– Céréales complètes diverses mixées quatre fois/semaine.
Crise d’acétone
Nelle frôla la mort. Une violente crise d’acidocétose ou grave crise d’acétone par le foie, se déclencha pour la première fois chez Nelle. Des vomissements incoercibles la secouèrent, sa mine s’altéra, une forte odeur acétonique se dégageait de son haleine et, un examen de ses urines confirma la présence d’acétone. Au moment de l’acuité, sa mère voyait des urines très réduites. Elle eut très peur car cet état pouvait conduire au coma, voire à la mort de sa fille.
La mère de Nelle en déduisit que les glucides et les matières grasses étaient trop forts face au faible pouvoir assimilateur et hépatique de sa fille. Elle réduisit la crise en 36 heures avec une mise à la diète complète durant les vomissements. Lorsque ceux-ci cessèrent, elle lui fait reprendre immédiatement une alimentation synthétique, allégée environ du tiers de ses rations habituelles avec conservation de la viande pour combattre la dénutrition. Les forces de Nelle remontèrent, elle n’avait plus envie de dormir, et reprit meilleure mine.
? IMPORTANT !
Afin de retrouver une tolérance hépatique, il avait été nécessaire de réajuster les rations de la façon suivante :
Quantités pour une journée :
– 125 gr de pain,
– 125 à 150 gr de pommes de terre,
– Suppression complète des céréales mixées,
Deux mois plus tard, une récidive de crise d’acétone se déclara chez Nelle, consécutive à de la prise d’huile de foie de morue. Cette huile compense le manque de soleil et de vitamine D.
Vertus de l’huile de foie de morue
Pourtant l’huile de foie de morue contient naturellement de la vitamine A, D et des Acides gras Omega-3.
Sa vitamine A est un antioxydant, elle contribue au maintien d’une bonne vision et à l’entretien de la peau et des muqueuses.
Ses vitamines A et D : au fonctionnement normal du système immunitaire
Sa vitamine D entretien les os, les muscles et le cœur et agit au niveau des intestins, des reins pour l’absorption du calcium, et du phosphore pour permettre leur fixation sur les os.
Luminothérapie
Selon la mère de Nelle, il était bienfaisant, voire obligatoire de prendre des bains de soleil durant la saison d’hiver, avec protection efficace de la peau au moyen de crèmes, en chambre, la fenêtre fermée ou grand-ouverte. Brr, nous avions très froids… .
Au mois de mars-avril le maximum d’états morbides asthéniques et infectieux s’observeraient, par déclin des forces, épuisement vital, carences alimentaires et insuffisance de rayons solaires. La soudure des vitalités annuelles ne s’opèrerait donc pas sans créer de difficultés à l’organisme.
Au cours de l’été qui avait suivi, Nelle subissait à nouveau une troisième et dernière crise d’acétone avec une importante éruption d’aphtes. La raison en était : absence de modification des dosages alimentaires selon le changement de saison : Ce point est très important.
Même si l’appétit est conservé – et ceci reste une règle toujours valable – il est conseillé de modifier la ration alimentaire durant les saisons froides. La nourriture doit être adaptée aux changements de saison, et les dosages alimentaires ajustés. En cause, les influences solaires sur l’organisme et sur les valeurs alimentaires.
Au bout de trois jours, la crise de Nelle s’était estompée, les aphtes avaient disparu, sans aucune nécessité de soin local.
Voir l’article du lait caillé
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