Les quatre évangiles s’accordent sur le point suivant : Jésus est mort un vendredi (Mc 15,42; Jn 19,31). Ils divergent sur la fixation du repas pascal; selon Jean, la Pâque juive commença le vendredi soir (Jn 18,28; 19,14.31), au moment où mourait Jésus; selon les Synoptiques, Jésus célébra le repas pascal le jeudi soir, veille de sa mort (Mc 14,12.17; Lc 22,15-16).

Les Synoptiques semblent admettre que la journée de la Passion n’était pas encore le jour de la fête pascale, durant laquelle le chômage absolu était de rigueur; or, selon leur propre témoignage, Simon de Cyrène revenait des champs, c’est-à-dire probablement de son travail (Mc 15,21); on put acheter un linceul (Mc 15,46) et préparer des aromates (Lc 23,56). Faut-il en conclure que les Synoptiques se sont trompés en pensant que Jésus a célébré le repas pascal avec ses disciples ?

La Pâque célébrée au désert de Sinaï

9.1 L’Éternel parla à Moïse, dans le désert de Sinaï, le premier mois de la seconde année après leur sortie du pays d’Égypte.

9.2 Il dit: Que les enfants d’Israël célèbrent la Pâque au temps fixé.

9.3 Vous la célébrerez au temps fixé, le quatorzième jour de ce mois, entre les deux soirs; vous la célébrerez selon toutes les lois et toutes les ordonnances qui s’y rapportent.

9.4 Moïse parla aux enfants d’Israël, afin qu’ils célébrassent la Pâque.

9.5 Et ils célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du premier mois, entre les deux soirs, dans le désert de Sinaï; les enfants d’Israël se conformèrent à tous les ordres que l’Éternel avait donnés à Moïse.

9.6 Il y eut des hommes qui, se trouvant impurs à cause d’un mort, ne pouvaient pas célébrer la Pâque ce jour-là. Ils se présentèrent le même jour devant Moïse et Aaron;

9.7 et ces hommes dirent à Moïse: Nous sommes impurs à cause d’un mort; pourquoi serions-nous privés de présenter au temps fixé l’offrande de l’Éternel au milieu des enfants d’Israël?

9.8 Moïse leur dit: Attendez que je sache ce que l’Éternel vous ordonne.

9.9 Et l’Éternel parla à Moïse, et dit:

9.10 Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur: Si quelqu’un d’entre vous ou de vos descendants est impur à cause d’un mort, ou est en voyage dans le lointain, il célébrera la Pâque en l’honneur de l’Éternel.

9.11 C’est au second mois qu’ils la célébreront, le quatorzième jour, entre les deux soirs; ils la mangeront avec des pains sans levain et des herbes amères.

9.12 Ils n’en laisseront rien jusqu’au matin, et ils n’en briseront aucun os. Ils la célébreront selon toutes les ordonnances de la Pâque.

9.13 Si celui qui est pur et qui n’est pas en voyage s’abstient de célébrer la Pâque, celui-là sera retranché de son peuple; parce qu’il n’a pas présenté l’offrande de l’Éternel au temps fixé, cet homme-là portera la peine de son péché.

9.14 Si un étranger en séjour chez vous célèbre la Pâque de l’Éternel, il se conformera aux lois et aux ordonnances de la Pâque. Il y aura une même loi parmi vous, pour l’étranger comme pour l’indigène.

La nuée

9.15 Le jour où le tabernacle fut dressé, la nuée couvrit le tabernacle, la tente d’assignation; et, depuis le soir jusqu’au matin, elle eut sur le tabernacle l’apparence d’un feu.

9.16 Il en fut continuellement ainsi: la nuée couvrait le tabernacle, et elle avait de nuit l’apparence d’un feu.

9.17 Quand la nuée s’élevait de dessus la tente, les enfants d’Israël partaient; et les enfants d’Israël campaient dans le lieu où s’arrêtait la nuée.

9.18 Les enfants d’Israël partaient sur l’ordre de l’Éternel, et ils campaient sur l’ordre de l’Éternel; ils campaient aussi longtemps que la nuée restait sur le tabernacle.

9.19 Quand la nuée restait longtemps sur le tabernacle, les enfants d’Israël obéissaient au commandement de l’Éternel, et ne partaient point.

9.20 Quand la nuée restait peu de jours sur le tabernacle, ils campaient sur l’ordre de l’Éternel, et ils partaient sur l’ordre de l’Éternel.

9.21 Si la nuée s’arrêtait du soir au matin, et s’élevait le matin, ils partaient. Si la nuée s’élevait après un jour et une nuit, ils partaient.

9.22 Si la nuée s’arrêtait sur le tabernacle deux jours, ou un mois, ou une année, les enfants d’Israël restaient campés, et ne partaient point; et quand elle s’élevait, ils partaient.

9.23 Ils campaient sur l’ordre de l’Éternel, et ils partaient sur l’ordre de l’Éternel; ils obéissaient au commandement de l’Éternel, sur l’ordre de l’Éternel par Moïse.

La morale de Jésus

« Si quelqu’un veut marcher à ma suite, a-t-il dit, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive. Celui qui voudra sauver sa vie la perdra et celui qui perdra sa vie  cause de moi la sauvera » (Mc., 8, 34-35 et par. Cf. Mt., 10, 38-39. Lc., 14, 27 ; 17, 33).

Cette conception nouvelle de l’obéissance à la loi, c’est-à-dire de l’accomplissement de la volonté de Dieu, constitue l’un des pôles de la morale de Jésus. Il y en a un autre, non moins important. Jésus a de l’humanité une conception pessimiste. Il sait que les hommes n’obéissent pas à Dieu. C’est qu’ils sont, en conséquence de la chute, tombés sous la domination de Satan et des démons, ce qui, sur le plan moral, les empêche d’accomplir la volonté de Dieu et, sur le plan matériel et physique, se traduit par la maladie et par la possession. Ainsi les hommes ont perdu la qualité de fils de Dieu, cette qualité que Jésus a le sentiment de posséder mais que les autres hommes doivent reconquérir en accomplissant la volonté de leur Père céleste (Mt., 5, 45. Lc., 6, 35).

 
Image parPhilipp Kleindienst de Pixabay


1 commentaire

Millebornes · 02/23/2014 à 07:37

Le 25 avril 2011 à 10:08 – millebornesBonjour Gaby. Superbes clichés. A vous faire rêver. joyeuses pâques à vous. Marie

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