Rappel des pouvoirs étonnants des essences :
Il faut dire que les essences possèdent de nombreuses propriétés. Par exemple, les essences de niaouli, santal, thym s’avèrent antiseptiques et cicatrisantes. De même qu’elles ont le pouvoir de purification de l’air ambiant, d’où leur utilisation en aérosols. Qu’il ne faut pas confondre avec l’utilisation d’aérosols en médecine allopathique.
Aussi il n’est pas étonnant d’apprendre que l’addition des bactéricides les plus réputés n’augmente pas le pouvoir antiseptique des dentifrices aux essences.
Rien n’a pu égaler l’efficacité des mélanges à base d’anis, de girofle, de camomille, de menthe et d’autres huiles essentielles. Alors, en face des produits chimiques nocifs à la santé ou inactifs contre les germes microbiens, on comprend que de plus en plus on utilise les essences.
ESSENCES ACTIVES
L’essence de niaouli (goménol) :
— Cette essence est utilisée en solutions huileuses de 5 / 10 %, pour les pansements des plaies, les brûlures ou les ulcères. On se sert aussi de l’eau goménolée à 2 % (1), préparée par agitation. A l’intérieur, on l’utilise en capsules sous forme d’huile goménolée à 50 % (1 gr par jour). Le goménol a, de tous temps, été utilisé en Nouvelle-calédonie : les indigènes mangent les feuilles, font des infusions, emploient l’essence pour la désinfection de l’eau.
L’essence de santal :
— Elle est considérée comme un spécifique de la désinfection des voies urinaires. D’autres essences sont de puissants désinfectants urinaires : genévrier, lavande, térébenthine…
L’essence de thym :
— Il s’agit d’un excellent antiseptique, sans doute grâce au thymol qu’elle contient. De très nombreux travaux – français et étrangers – ont beaucoup traité du pouvoir bactéricide de l’essence peroxydée (soit oxydée au plus haut degré) à 1,5 %. La solution aqueuse à 5 % tue le bacille typhique (fièvre typhoïde) et le bacille de shiga, agent de la dysenterie épidémique, en 2 minutes. Elle tue le colibacille en 2 à 8 minutes, le streptocoque et le bacille diphtérique en 4 minutes, le staphylocoque en 4 à 8 minutes, le bacille de Koch (tuberculose) en 30 à 60 minutes. L’essence de thym peroxydée à 0,10 %, en solution savonneuse diluée, détruit la flore microbienne de la bouche en 3 minutes.(Peroxydation des essences végétales)
L’essence de cannelle :
— De nombreux travaux ont démontré que cette essence tue le bacille typhique à la dilution de 1 pour 300.
L’essence de camomille allemande :
— L’azulène, l’un de ses constituants, possède des propriétés bactériostatiques insoupçonnées. L’azulène surtout est efficace à la concentration de 1 pour 2000 contre le staphylocoque doré, le streptocoque hémolytique (agent de la scarlatine et du rhumatisme articulaire aigu). Des plaies infectées ont été guéries par une concentration de 1 pour 85000 à 1 pour 170.000.
L’essence de citron :
— Cette essence possède des propriétés antiseptiques et bactéricides incomparables. Les travaux de M. et R. ont montré que les vapeurs d’essence de citron neutralisent le méningocoque en 15 minutes, le bacille typhique en moins d’une heure, le pneumocoque et 1 à 3 heures, le staphylocoque doré en 2 heures, le streptocoque hémolytique en 3 à 12 heures. En outre l’essence neutralise le bacille typhique et le staphylocoque en 5 minutes, le bacille diphtérique en 20 minutes. Quelques gouttes de citron dans les huîtres les débarrassent en 15 minutes de 92 % de leurs microbes.
Expérience réalisée :
— Les travaux du Professeur Griffon, ancien Directeur d’un Laboratoire de Toxicologie permirent de faire des découvertes très intéressantes. Il étudia l’activité antiseptique d’un mélange d’essences aromatiques pour la purification bactériologique de l’air. Il est mentionné dans son compte-rendu que le mélange d’essences (2) fut dispersé sous forme de brouillard à l’aide d’un appareil diffuseur. La vitalité des germes microbiens a pu ainsi être étudiée, existant en suspension dans l’air avant et après l’action d’un brouillard du mélange utilisé, les germes étant reçus – en se déposant spontanément – sur des boîtes de Petri (3) ouvertes.
Les résultats obtenus furent les suivants :
— A 15 cm du sol (lieu où la pullulation microbienne est des plus importantes, beaucoup plus qu’à 60 cm, 1 m et plus), les boîtes Petri ouvertes depuis 24 heures dans une pièce non encore traitée par pulvérisation, montrèrent : 210 colonies de flore microbienne totale, dont 12 de moisissures et 8 de staphylocoque (déjà, en 15 minutes, les boîtes comportaient 62 colonies totales dont 8 de moisissures et 6 de staphylocoque).
— Or, si l’on traite la pièce par une pulvérisation d’essences aromatiques, les boîtes ouvertes 15 minutes après la nébulisation ne montrent plus que 14 colonies de flore microbienne totale, dont 4 de moisissures et 0 de staphylocoque. Trente minutes plus tard, les chiffres sont respectivement de 4 – 0 et 0.
Pouvoirs des essences aromatiques :
— En somme, en 1/2 heure, les essences aromatiques ont détruit dans l’air ambiant toutes les moisissures et tous les staphylocoques et n’ont laissé que 4 colonies microbiennes sur 210 au début. Il a été mis en évidence que « la dispersion dans l’atmosphère du liquide étudié réalise une désinfection très nette de l’air se traduisant par une diminution considérable ou totale des germes microbiens préexistants ».
Rôle thérapeutique contre les maladies contagieuses :
— Certains spécialistes ont reconnu, tant dans des services de pédiatrie que dans des laboratoires de bactériologie, que le rôle thérapeutique était essentiel et qu’on pouvait l’assigner à cette préparation dans la prévention des maladies contagieuses de l’enfance (coqueluche, coryza épidémique, grippe), et des maladies aiguës ou chroniques des voies respiratoires de l’adulte (grippe, tuberculose, pneumonie). Certaines observations cliniques ont permis de faire la preuve que la désinfection, en cas de maladie, de l’air ambiant de la chambre ou de l’appartement où vit le malade, a une action thérapeutique préventive ». Comme également on a reconnu l’action bactéricide du mélange sur le staphylocoque doré, le streptocoque hémolytique et 14 autres germes microbiens.
Des germes microbiens à foison :
— Si on compte 5 germes microbiens au mètre cube dans la forêt de Fontainebleau, il y en a 20.000 dans un appartement parisien, neuf millions dans les différents Salons en vogue (par mètre cube), à peu près autant dans les grands magasins. Une table de travail ou un clavier d’ordinateur porte cinq millions de microbes au mètre carré, une moquette neuf millions.
Vaporisations et aérosols :
Il est à rappeler qu’un moyen très simple s’avère souvent le plus efficace. De la même manière qu’on utilise simplement les propriétés d’une petite lampe chauffante surmontée d’une coupelle. A l’intérieur, on verse journellement quelques gouttes d’essence naturelle de thym, de lavande, d’aiguilles de pin, d’eucalyptus ou de toutes autres sortes.
- La solution à 2 % (soit 2 gr d’essence pour un litre d’eau) semble, pour de nombreuses essences, l’état de grande division favorable).
- Ce mélange comporte les essences de pin, de thym, de menthe, de lavande, de romarin, de girofle, de cannelle.
- Les boîtes de Petri sont formées de 2 disques de verre, creux, pouvant s’emboîter l’un sur l’autre, comme une boîte ronde et son couvercle. Dans le disque inférieur formant la boîte proprement dite, on coule un bouillon de culture destiné à étudier les colonies microbiennes qui s’y développent.
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