FICHE :
L’Hépatite Virale Commune
Autrefois appelée « ictère infectieux bénin », l’hépatite virale guérit en trois ou quatre semaines, dans 95 % des cas comme il est signalé par des auteurs ayant étudié le cas de cette maladie.
Mode de transmission
Elle se transmet par contagion : alimentation contaminée (hépatite épidémique). Plus rarement par inoculation médicale involontaire de sujets en incubation à l’occasion de gestes thérapeutiques : vaccinations, injections, sondages… Secondaire à des maladies. Elle est parfois secondaire à une typhoïde, le paludisme, une pneumonie… Sont exclues de cette fiche les hépatites dues à certains médicaments, et les formes sévères (hépato-néphrites), avec troubles psychiques, somnolence, confusion mentale.
Examens complémentaires
Pas d’alitement.
Les examens seront une analyse d’urine, la recherche des taux de cholestérol, de bilirubine, de prothrombine, transaminases, tests de floculation, qu’il est bon de pratiquer au début tous les 8/10 jours.
Selon certains gastroentérologues, le repos au lit strict est inutile. Il entretient, de plus l’angoisse du malade, favorise l’atrophie musculaire et prolonge la convalescence.
Hépatropes et même corticoïdes continuent, sans raison à être prescrits, au détriment du malade.
Régime alimentaire prescrit par les médecins
Le régime alimentaire sans graisses, riche en protides et sans alcool relève de la tradition et n’a aucune base scientifique.
« La suppression des graisses est illogique, dit le Dr Michel, car les lipides sont nécessaires pour stimuler l’excrétion biliaire, apporter un maximum de calories et rendre l’alimentation appétissante ». Il s’agit d’un apport protidique indispensable.
Enfin, précise le Dr Raynaud, « la suppression de l’alcool n’est fondée sur aucun fait acceptable. L’injection d’éthanol n’a, en effet, jamais augmenté la cytolyse (destruction des cellules) ».
Pour les spécialistes donc, repos au lit ou en chambre en fonction de la fatigue mais les sorties sont autorisées dès la réapparition de l’appétit ou l’atténuation de l’ictère. Le malade peut manger et boire « ce qu’il veut ou ce qu’il peut », dès la réapparition de l’appétit. Il reprendra une alimentation normale et non restrictive, sans excès bien entendu.
La reprise du travail se fera d’une manière générale trois semaines après la normalisation des transaminases. Une surveillance de trois ou quatre mois est conseillée avec contrôles de laboratoire.
Médicaments
Aucun médicament ne doit être prescrit.
Au contraire, il faut supprimer les drogues métabolisées par le foie (opiacés, anti-coagulants, pilule contraceptive) qui seront à nouveau éventuellement prescrites après la guérison.
Proscrire les antibiotiques, les hépato-protecteurs… « dont l’utilisation n’a jamais modifié l’évolution de la maladie ».
Traitement de la maladie par les huiles essentielles
En définitive, le traitement consiste dans le repos en fonction de la fatigue, une alimentation normale, aucun médicament.
En ce qui concerne les hygiénistes, ils sont parfaitement d’accord sur cette attitude appuyée sur de nombreuses observations.
Il n’en reste pas moins qu’ils préconisent tout de même une phyto-aromathérapie à visées de drainage et de protection hépatique.
Formules à utiliser, hormis les nombreux produits commercialisés :
cynara (artichaut) T.M. |
) |
urtica (ortie) T.M |
aa qsp 125ml |
taraxacum (pissenlit) T.P. |
) |
huile essentielle thym |
) |
huile essentielle de romarin |
aa 2 g |
huile essentielle de genièvre |
) |
alcool à 90° |
qsp 125ml |
Préparer 30 gouttes de chaque flacon dans 3/4 de verre d’eau tiède, trois fois par jour.
D’autres formules, bien entendu, sont possibles avec boldo, fumeterre, solidago…
Adjoindre des vitamines, des vitamines naturelles B et C (par exemple germe de blé, légumes verts et fruits).
Forme sévère d’hépatite (B)
En ce qui concerne les « formes sévères, les hépatites peuvent s’avérer « fulgurantes » du type B, mais guérir. Ce type d’hépatite dont le premier symptôme est une forte fièvre brutale sans aucun autre symptôme (plus de 39°), puis l’apparition d’un ictère (jaunisse), la peau prend une couleur orange peut conduire au coma hépatique.
Fiches Y.Chatillon. Notions relevées dans un Journal de Médecine de Montpellier.
Voir la fiche : l’insuffisance hépatique
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