Deux variétés de diabètes
— Le diabète sucré et le diabète non sucré
FICHE
LE DIABETE SUCRE
Cette maladie est constituée par la présence de sucre dans l’urine, accompagnée d’une sécrétion abondante de ce liquide, d’un accroissement très marqué de la soif et de l’appétit avec, comme résultat définitif, de l’amaigrissement. Le diabète est du à un dérèglement du mécanisme glycorégulateur. Habituellement, la cause de ce dérèglement réside dans une insuffisance de la sécrétion interne du pancréas, c’est-à-dire dans une hypoproduction d’insuline. Mais cette « cause pancréatique » n’est peut-être pas unique, et dans certains cas on a diagnostiqué d’autres éléments responsables : troubles de l’hypophyse, surrénale, thyroïde, foie.
Signes
— Le signe le plus caractéristique du diabète est une soif vive (polydipsie) incitant la personne à boire à toutes les heures de la journée et ayant pour conséquence l’émission d’urines abondantes (polyurie). Chez l’enfant, l’incontinence d’urine n’est pas rare. Parfois, l’appétit est considérable mais dans d’autres cas, il est peu marqué ou se produit par crises, avec goût prononcé pour le sucre ou les féculents. Souvent le malade ne présente aucun signe précis et les symptômes révélateurs sont ailleurs, un spécialiste dépistera le premier la présence du sucre dans les urines (dentiste, oculiste), ce peut être aussi en raison des démangeaisons persistantes sans éruption ou au contraire des formes d’eczéma, furoncles, anthrax à répétition. La peau est souvent sèche.
On peut aussi observer des troubles nerveux : perte de force sans cause apparente, lassitude, crampes, douleurs névralgiques, diminution de la mémoire, tendance au sommeil, inaptitude au travail. Parfois le malade chute sans raison. L’état général est parfois altéré ; les digestions peuvent être difficiles et le malade maigrit rapidement. Ces signes et d’autres indiqués par un médecin doivent mettre sur la voie du diagnostic et inciter à faire pratiquer des analyses d’urine et de sang.
Causes
— Le diabète est deux fois plus fréquent chez l’homme que chez la femme. Il se produit de préférence vers 40 ans, mais il existe quelquefois aussi chez les enfants. Les professions sédentaires, les milieux sociaux professionnels élevés y sont plus exposés. L’hérédité joue un rôle important, la suralimentation, l’abus des féculents et des sucres, de l’alcool conduisent au diabète.Hygiène générale
— Se lever et se coucher de bonne heure. Éviter les émotions, les fatigues intellectuelles. Prendre fréquemment des bains et employer des douches froides et chaudes pendant 15 jours suivies d’un repos égal. Ces pratiques activeront le fonctionnement de la peau. Pratiquer quotidiennement l’exercice physique au grand air mais sans excès, le diabétique se fatiguant vite et les refroidissement sont mauvais pour lui. Veiller à la propreté des dents, lavages et gargarismes fréquents.
Cures thermales :
Vichy, Vals, La Bourboule, Royat, Vittel.
Moyens thérapeutiques
— Le régime : Il est fondé sur le niveau de la tolérance hydrocarbonée. On mesure celui-ci en donnant au malade un taux fixé de sucre alimentaire et en dosant le sucre éliminé par les urines en 24 heures ; la différence, c’est-à-dire la quantité de sucre non éliminé, est le taux de tolérance en hydrate de carbone. Le régime doit comprendre une quantité de glucides proche du taux de tolérance. Demander à un spécialiste le tableau d’équivalences en glucides qui détermine la quantité nécessaire de chaque aliment.
__________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
LE DIABETE NON SUCRE
L’urine ne comporte pas de sucre et d’après la composition des urines, on distingue :
Diabète azoturique
avec dénutrition, élimination d’urée souvent considérable, amaigrissement et cachexie.
Diabète phosphaturique
et hyperchlorurique ou diabète insipide.
Diabète insipide
— Affection longtemps placée dans le cadre des névroses, mais qui a une origine organique. On l’a observée après un traumatisme du crâne, au cours d’une méningite et d’une tumeur de l’hypophyse.
Cette affection a parfois un caractère familial et héréditaire transmis surtout aux garçons qui peuvent être atteints d’infantilisme, de gigantisme ou d’obésité du type hypophysaire.
Signes
— Les deux signes primordiaux sont : la polyurie diurne et nocturne, qui peut atteindre 10 à 20 litres d’urine par 24 heures, urine très claire, peu dense.
La polydipsie, très importante. (Besoin incessant de boire). Une fois installé, le diabète insipide évolue d’une façon chronique, mais l’état général est conservé ; et ce trouble ne présente aucune gravité.
Traitement
— Extraits de lobe postérieur d’hypophyse en injections ou en prises nasales.
Traitement par les Huiles Essentielles pour les deux types de diabète :
Eucalyptus – Ylang-Ylang -Géranium.
Cet article, est très amputé, mais il décrit les principaux signes et traitements du diabète.
Sources :
Toutes ces fiches J.D.N. sont établies selon travaux Y.Chatillon.
Vous aimerez aussi dans fiches maladies :
Image parTesa Robbins de Pixabay