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La blogosphère. Subtilité des fêlures humaines

Replay article d’un ancien blog

L’amitié virtuelle est toujours au Rendez-Vous dans ce Blog. Mais saura-t-elle résister aux nombreux changements ?

Article  publié en 2009 sur la plateforme  Travelblog de Blogorama,

Humeurs

 

Selon les idées d’A. Schopenhauer, le mariage n’aurait pas pour but un tête-à-tête plein d’esprit mais la conception des enfants : c’est une union des cœurs, pas des têtes. Il serait ridicule de prétendre que les femmes affirment s’éprendre de l’esprit d’un homme, à moins qu’il ne s’agisse d’un esprit déformé qui a disjoncté.

Ne se marier que « par amour » sans avoir à le regretter très vite, voire se marier tout court, signifierait plonger les yeux bandés la main dans un sac, en espérant y découvrir une anguille parmi un tas de serpents. Dans notre continent où l’on est monogame, se marier signifierait réduire ses droits de moitié et doubler ses devoirs.

Nous pourrions parler certainement de méchanceté en littérature pour A. Schopenhauer,  toutefois, comment empêcher le parallèle entre les idées de ce philosophe et ce qui se passe dans cette blogosphère ;  dans un seul et unique blog créé avec amour, on s’y rend pour baisser les étoiles. Comment ne pas penser, « on va aller voir ailleurs ».

Les étoiles ?

Pas très agréable pour le webmaster, ce baissage d’étoiles  ;  avec des articles réguliers nous entrons en blogosphère comme dans la communion du mariage, pourtant nous en sortons bien vite pour tomber ensuite en plein divorce avec le petit monde qui nous entoure. Tout ceci n’est  pas très motivant.Fusent les « critiques » dont chacun s’imagine être le seul à pouvoir les dire, crachent ceux qui n’aiment pas votre blog, ou vous pourquoi pas sans même vous connaître…  c’est bien leur droit.  Comme ils n’osent pas venir les formuler tout de go dans les commentaires, ils viennent baisser les étoiles.

Ras le bol de ces fortes têtes qui guettent  ; car « ils prennent leur trompette d’enfant pour la trompette de la renommée », ils veulent que leur blog reste le meilleur, dégommons, dégommons,  ils se reconnaîtront, mais moi aussi je vais baisser…Vous me direz, comme tout ceci a peu d’importance au vu de tout ce qui se passe ailleurs !  balivernes stériles, toutefois, à mon sens, rien à l’intérieur d’un blog n’est de peu d’importance aussi, chez vous, il va falloir bien garer vos étoiles, au lieu de nous enrichir mutuellement, désormais, nous consacrerons notre temps à plaisanter.

Comme vous le lisez, je suis une novice dans le Net. Je n’y connais pas grand-chose. Mais nous apprendrons.  Il existe peu de raisons sensées à ces pratiques, pourtant on pourrait se poser la question : « devons-nous ignorer ces petits plaisantins, continuer à publier ou risquer de déplaire en  racontant ce qui se passe » ? La réponse est toute trouvée. Je ne suis pas une adepte de la langue de bois mais, pourtant,  dès aujourd’hui, dès demain, dès après-demain, ils vont être contents, je ne publie plus. Je garde mon temps précieux.

Fuyez !

Les idées de M. Schopenhauer sont restées fort pertinentes. Encore une petite diatribe d’Arthur : « Ceux qu’on appelle les humains ne sont presque tous rien de plus que des soupes à l’eau avec un peu d’arsenic ». Il ne s’agit pas de taire ce qui déplait mais plutôt de se taire quand on mal fait ! Avec son cérémonial quasi journalier,  être blogueur n’est pas seulement le plus aristocratique des sports virtuels : c’est une mystique à ciel ouvert, le yoga des intellos, mais aussi un mauvais remède pour ceux qui recherchent l’évasion. A cette activité ô combien spirituelle, livrons-nous donc au clic sans modération, en toute impunité. L’inspiration de ce blog naquit d’un Haroun Tazieff et du cratère de Nyragongo mais le webmaster lui n’était pas un professionnel en géologie. Pour tout vous dire, il n’y connaissait rien. Mais il aimait ça, et ce fût une raison bien suffisante.

Néanmoins, se fendre avec régularité, d’articles empruntés aux géologues, sans en avoir omis la source bien évidemment en début de blog,  puisés dans les eaux translucides de livres cultes comporte d’autant plus de mérite qu’on est pas du métier. Sans le savoir, c’est alors que les volcans deviennent des Far West au milieu d’océans remplis d’étoiles. Et, vous-mêmes, sales baisseurs d’étoiles … des poussières ignorantes en géologie. Vous ne lisez même pas ce que j’écris. Je vous le dis clairement,  allez donc nager ailleurs dans d’autres blogs pour le pire, en même temps, pour mon blog, ce sera le meilleur.

Donnez votre avis…

Pour ce sondage Pixule, les participants à la fête seront si nombreux qu’on ne pourra même pas tous les citer. Le programme à venir dépendra en grande partie des résultats de celui-ci, soit de la suite ou non à donner aux articles. Votre vote sera pris en considération pour continuer à publier ou non des articles de géologie. « Publier », un passe-temps idéal pour le week-end qui s’annonce à ceux qui n’ont rien prévu d’autre. Ce blog n’a d’autre vocation que de divertir et, dans le meilleur des cas, de renseigner.  Il ne s’agit, en aucun cas, d’un bourrage de crâne ni même d’une étude fondamentale sur les sciences de l’univers mais d’un blog avec des amis pour des amis. Des amis qui se croisent virtuellement. Avec plus d’amis qu’aucun endroit n’a jamais rassemblés.

Seulement voilà, à cette heure précise, c’est le contraire du Nautile qui fait son apparition,  la submersion du négatif qui gagne, ce blog doit-il continuer ?Alors, avant que je ne plie mon bagage pour de bon, ouvrez ce sondage. Tout comme ces sages zen  qui appellent à l’éveil, il me faudrait une preuve d’un mirage géologique pour pouvoir poursuivre. En clair, regardons les statistiques : malgré « les mangeurs d’étoiles », elles sont exécrables sur ce blog.

Alors moi je vous le dis, nous ne sommes pas mariés. Et ça m’étonnerait que je double mes devoirs. D’où votre mise à l’épreuve, avec ce sondage, qui comporte des interrogations auxquelles je vous serais très reconnaissante de m’apporter votre réponse.

Remerciements anticipés pour vos réponses attendues avec impatience.

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