Andy Warhol, From A to B and Back Again » (Andy Warhol de A à B et plus)(*)
qui s’est terminée fin mars 2019 au musée situé sur les rives de l’Hudson, dans le quartier du Meatpacking District.
Quand nous sommes arrivés dans l’immense Whitney Museum of Art de New York où se tenait cette exposition d’Andy Warhol, l’un des artistes américains les plus connus, l’animation extérieure et intérieure était phénoménale. Les trottoirs étaient bondés, les accès bloqués, une foule immense attendait. Rien de plus normal car nous allions y découvrir la rétrospective complète des 350 œuvres du « pape du Pop-Art », décédé en 1987, un homme qu’on surnommait le Maître qui détournait ses tableaux particuliers en photos de boîtes de soupes où s’affichait la silhouette d’Elvis Presley.
Nous savions par les organisateurs qu’il s’agissait d’une rétrospective chronologique exceptionnelle de ses œuvres rassemblées pour la première fois en un seul endroit et venant des plus grands musées du monde ainsi que de collections privées.
Le monde n’empêchait pas une ambiance allègre dans un temple du design que nous allions visiter où allait s’observer le déploiement de marketing pour l’anniversaire des 90 ans d’Andy Warhol. L’exposition se promettait aussi de présenter films et vidéos tournés par le Maître.
Pour accéder à cette fameuse exposition de l’ensemble de la carrière de Warhol, depuis ses débuts d’illustrateur publicitaire jusqu’à son voyage dans l’abstraction, il fallait parcourir pas moins de trois niveaux du musée.
Je reconnais m’être sentie, dès l’arrivée dans la première salle, à priori assez hostile à ce battage marketing médiatique démesuré, sans doute ne représentais-je à priori qu’une catégorie d’amatrice non-avertie, d’ailleurs j’avais même oublié mon portable pour les photos, heureusement que la famille avait pensé à l’appareil photographique. Avec mon amie, nous nous promettions de terminer assez rapidement pour pouvoir, au dernier étage nous restaurer dans l’immense salon de thé surplombant une terrasse à ciel ouvert. Il était fréquent que des célébrités aux cheveux blonds platines s’y trouvent et soient revêtues comme l’avaient précisé les hommes, de pantalons XXS !
Mais ce musée n’avait pas dit son dernier mot. Et c’est en créant ce modeste diaporama avec des photos mal prises et des souvenirs colorés en vintage que nous avons pu nous rendre compte à quel point la réputation de ce grand artiste n’était pas surfaite. Et combien cet artiste était génial.
C’est en observant plus avant ses œuvres, faisant abstraction de l’originalité que nous avons pu décider de les admirer !. Chaque tableau est un sens et le thème développé en dit beaucoup plus long qu’il ne veut bien le dire avec des ouvres-boîtes et des compilations de boîtes de conserves. Il suffit d’un coup d’œil, comme celui qu’on porte sur une personne qui franchit le seuil, pour savoir quel message il a voulu transmettre.
Des trésors d’intelligentsia et de réalisme et un esprit « Pop-Art » surprenant, à la hauteur de sa renommée ! le tout regroupé sur plusieurs niveaux, dans une ambiance de modernisme inégalé.
(*) en hommage au titre d’un livre écrit par Andy Warhol sur sa « philosophie ».
Image par Patricia van den Berg de Pixabay