Le volcanisme terrestre et le volcanisme sous-marin montrent que la Terre est une planète active. Ces activités volcaniques libèrent une énergie évaluée en moyenne à 40.000 milliards de kWh par an, soit 400 fois plus que l’énergie électrique consommée en France pendant le même temps ! D’autres manifestations de l’activité du globe se produisant sous nos yeux : ce sont les tremblements de terre ou séismes.

De nombreux séismes sont restés célèbres à cause de leurs effets dévastateurs et il est rare qu’une année ne se passe sans que la presse ne parle d’un ou plusieurs tremblements de terre provoquant des destructions d’immeubles et de nombreuses victimes.

Ces accidents spectaculaires, parfois dramatiques, ont toujours frappé l’imagination car leur puissance est redoutable.

Fractures dans le sol lors du séisme de 1964 en Alaska

 

 

Agadir (Maroc) – 29/02/1960 : 15000 morts (le séisme le plus meurtrier de la période 1953-1955)

 

1. « La première secousse se produit à 23H34. Une autre suit à quelques secondes. En moins d’une minute tout est terminé, les maisons sont détruites, la ville n’existe plus ».
2. « Ce fut d’abord une secousse timide, puis nous avons entendu un grondement souterrain immense et inhumain qui couvrit les cris poussés par les femmes et les enfants. En quinze secondes tout est consommé : les maisons se sont effondrées comme des châteaux de cartes ». Agadir (Maroc) 29/02/1960.
3. « Tout d’un coup, à 9H19, très exactement, nous entendons une formidable détonation et nous nous sentons progressivement secoués. Les chaises, tables, verres, carafes, sont renversés, une cloison dégringole dans le café et la lumière s’éteint. » Lembesc (Provence) 11/06/1909 : 42 victimes
4. « La deuxième vague est arrivée une vingtaine de minutes plus tard, à 16H20, haute de huit mètres, à la vitesse de cent cinquante à deux cents kilomètres à l’heure. En vingt secondes, elle avait entassé, contre le pied de la colline, un amas de huit cents maisons, écrasées comme des boîtes d’allumettes. ».

 

Un phénomène très localisé

Les effets d’un séisme sur la population, sur les constructions humaines et sur les terrains ont été utilisés pour évaluer son intensité : pour cela, on prend pour référence l’échelle de Mercalli. En reliant, sur une carte , les points d’égale intensité, on obtient les coures isoséistes. La zone centrale où l’intensité est la plus grande est l’épicentre. Les courbes isoséistes sont d’autant plus resserrées que le foyer du séisme est plus superficiel.

On peut mesurer l’intensité d’un séisme en évaluant les dégâts causés aux habitations humaines. L’échelle le plus récente dite MSK comporte 12 degrés….

L’échelle de Richter

L’échelle de Richter n’est pas linéaire ; ainsi, un séisme de magnitude 9 libère 10 000 fois plus d’énergie qu’un séisme de magnitude 4.

En utilisant cette relation qui existe entre la magnitude d’un séisme et l’énergie libérée au cours de celui-ci, les géologues constatent que quelques grands séismes libèrent à eux seuls 96 % de l’énergie sismique totale, soit beaucoup plus d’énergie que les 80 0000 à 1 000 000 de petits séismes qui se produisent annuellement. La plupart de ceux-ci ne sont pas perçus par les populations, même au niveau de la zone épicentrale si cette dernière est habitée.

 

Sources tremblements de terre géologie Bordas


2 commentaires

Eldorado · 02/05/2014 à 19:49

Le 02 septembre 2009 à 15:32 – eldoradoBonjour 'est un très bel article et je pense a tout les morts quand arrive un tremblement et c'est là que je me dis je suis bien en france bisous

Automathing · 02/05/2014 à 19:50

Le 05 septembre 2009 à 00:07 – automathingJe constate le haut degré d'enthousiasme nécessaire à l'animation d'un blog de cette qualité. Ici nous sommes dans le concret, il est question de sujets vitaux. J'imagine la résignation maiségalement l'optimisme qu'éprouvent ceux qui vivent dans les zones à risque avérés !

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