La masse permet de distinguer les planètes des étoiles. Les premières ont une masse trop petite pour que la pression et la température soient suffisamment fortes pour déclencher des réactions nucléaires.
Généralités
Encore un voyage à imaginer dans les étoiles….
En effet, la plus petite étoile a une masse qui est environ 1/100 de la masse du Soleil, alors que Jupiter, la plus grosse planète du système solaire, a une masse de l’ordre de 1/1 000 de celle du Soleil. Les planètes n’émettent pas ou très peu d’énergie; elles se contentent de réfléchir le rayonnement envoyé par leur étoile.
English: All planets of our solar system. The Photos of the Planets are from the NASA-Site: Photojournal
The Image you see is from Solare Planeten99.jpg by Horst Frank, modified by Egg (Pluto cut off). |
Un peu d’histoire à comprendre, ancienne
Le terme planète (du grec planêtes) signifie « nomade », « errant ». Les Grecs avaient très tôt distingué les planètes, mobiles, sur un fond étoilé fixe. Ils avaient repéré sept planètes visibles à l’oeil nu. Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, la Terre et son satellite la Lune, à cette époque assimilée à une planète. Uranus ne sera découvert qu’à la fin du XVIIIè siècle par l’astronome anglais William Herschel (1738-1822), grâce à l’utilisation d’un télescope puissant.
Etant donné que les sept corps célestes mobiles répertoriés par les Grecs sont peut-être à l’origine de la « magie » qui entoure le chiffre 7 (7 merveilles du monde, 7 nains, 7 péchés capitaux, 7 jours de la semaine …) A ces sept planètes, on peut ajouter aujourd’hui Uranus, Neptune et Pluton et l’on retranche la Lune pour arriver aux neuf planètes. Huit devrait-on dire en excluant Pluton. Mais les neuf planètes du système solaire ont encore de beaux jours devant elles.
On distingue donc les planètes telluriques (comparables à la Terre) : Mercure, Vénus, la Terre, Mars et la ceinture d’astéroïdes, des planètes gazeuses (encore appelées joviennes – comparable à Jupiter – ou géantes) : Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Certains astronomes opèrent une coupure de deuxième ordre au sein des planètes joviennes, distinguant Jupiter et Saturne, géantes essentiellement gazeuses, d’Uranus et de Neptune, géantes où les glaces jouent un rôle prépondérant.
Y aurait-il une Présence de vie ?
La Terre est la seule planète du système solaire à abriter la vie. Les expériences du programme Viking (1975-1982) n’ont pas détecté la présence de vie sur Mars. L’identification de molécules et de structures peut-être d’origine organique dans une météorite ayant heurté la Terre en août 1996 et provenant de Mars a relancé le débat sur la vie martienne. Mars se trouve à une distance du Soleil compatible avec l’éclosion de la vie (température variant de 0° C et -120 C°). Si la vie existe, elle est à rechercher dans les glaces, voire l’eau, présentes dans les sols.
Vénus
Sur Vénus, la pression atmosphérique est voisine de 100 bars, soit cent fois celle de la Terre. L’atmosphère secondaire est constituée de vapeur d’eau dominante, d’azote, de méthane et de dioxyde de carbone, qui génèrent un important effet de serre, probablement responsable des très fortes températures enregistrées (470°C). Sur Mercure, la température varie, selon l’orientation de la planète par rapport au Soleil tout proche, de – 180 ° C à + 400°C). Sur Mercure, la température varie, selon l’orientation de la planète par rapport au Soleil tout proche, de – 180 ° C à + 400 °C et l’atmosphère est quasiment inexistante. La pression atmosphérique est de 2.10-9 bars, soit deux milliardièmes de la pression atmosphérique terrestre. La vie n’a donc guère de chance de se développer sur Vénus et Mercure.
Le Volcanisme
On connaît un volcanisme actif uniquement sur la Terre. Sur les autres planètes telluriques, le volcanisme est fossile. Le plus important relief volcanique fossile connu dans le système solaire est le mont Olympus, sur Mars (hauteur 25 km, diamètre 500 km)
Sur Vénus, des coulées de laves sombres de plus de 100 km de longueur, s’échappant d’énormes caldeiras, ont été identifiées, ainsi que des chapelets de dômes, au diamètre moyen de 25 dm et à la forme de cactus. Ces derniers sont probablement constitués de laves visqueuses, à moins que ce ne soit la pression atmosphérique élevée qui entrave la sortie des magmas. Sur la Lune, assimilée ici à une planète tellurique, il n’existe pas d’édifices volcaniques coniques, mais des épanchements qui, à partir de fissures, viennent combler des dépressions pour former les fameuses mers lunaires.
Sources : Jm Caron A. Gauthier, comprendre et enseigner la planète Terre