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L’eau, une ressource à gérer

Tectonics plaques

Les eaux superficielles s’infiltrent dans le sol et le sous-sol jusqu’à ce qu’elles rencontrent une formation géologique imperméable. Elles remplissent alors les interstices ou les fissures de la roche perméable située au-dessus : on appelle aquifère une telle roche réservoir dans laquelle l’eau circule et forme une nappe phréatique.

Les nappes phréatiques


Les aquifères

Les cavités de la roche remplies d’eau, peuvent être :

– soit les pores microscopiques d’une roche à grains fins ; on parle alors de porosité « en petit » (sables, grès);

– soit des fissures formées dans la roche ; il y a alors porosité « en grand » (calcaires, roches granitiques …).

Les Fleuves en Mythologie

Les mythologues nous font connaître la mythologie avec l’histoire fabuleuse des dieux et des héros de l’Antiquité païenne. On peut aussi dire qu’il s’agit de l’ensemble des mythes appartenant à un peuple.  Elle est souvent parée d’invraisemblances et d’images trop colorées.

Pseudo-Sénèque : on a longtemps cru que le buste représentait le philosophe romain, jusqu’à la découverte en 1813 d’un portrait inscrit portant le nom de Sénèque. Pourrait en fait représenter Hésiode. Copie romaine d’un original hellénistique.
Par Inconnu (Marie-Lan Nguyen (2011)) [Public domain], via Wikimedia Commons

« Gardez-vous, dit Hésiode, de jamais traverser les eaux des fleuves au cours éternel avant de leur avoir adressé une prière, les yeux fixés sur leurs splendides courants, avant d’avoir trempé vos mains dans leur onde agréable et limpide. »Les Fleuves sont enfants de l’Océan et de Téythys. Hésiode en compte trois mille.

Chez tous les peuples anciens, ils eurent part aux honneurs de la divinité. Ils avaient leurs temples, leurs autels, leurs victimes préférées. D’ordinaire on leur immolait le cheval ou le taureau. Leur source était sacrée : on supposait que là, dans une grotte profonde, où nul mortel ne pouvait pénétrer sans une faveur divine, le Fleuve, divinité réelle, avait son palais mystérieux. C’est de là que le dieu, entouré d’une foule de nymphes empressées à l’accompagner et à le servir, commandait en maître, surveillait et gouvernait le cours de ses eaux.Par une fiction gracieuse, permise aux poètes, Virgile, au quatrième livre des Géorgiques, a même réuni dans une seule grotte, à la source du Pénée, en Grèce, tous les Fleuves de la terre.

De là ils jaillissent à grand bruit, et partent dans des directions différentes, par des canaux souterrains, pour aller ça et là dans toutes les contrées du monde porter, avec leurs eaux bienfaisantes, la vie et la fécondité.Les artistes et les poètes représentent généralement les Fleuves sous la figure de vieillards respectables, symbole de leur antiquité, ayant la barbe épaisse, la chevelure longue et traînante, et une couronne de joncs sur la tête. Couchés au milieu des roseaux, ils s’appuient sur une urne, d’où sort l’eau qui forme le cours auquel ils président.

Cette urne est penchée, ou de niveau, pour exprimer la rapidité ou la tranquillité de leur cours.Sur les médailles, les Fleuves sont posés à droite ou à gauche, selon qu’ils coulent vers l’orient ou vers l’occident. On les représente quelquefois sous la forme de taureaux, ou avec des cornes, soit pour exprimer le mugissement de leurs eaux, soit parce que les bras d’un fleuve rappellent les cornes de taureau.Parfois les fleuves au cours sinueux sont représentés sous la forme de serpents. Aux rivières, qui ne vont pas directement se jeter dans la mer, on donne de préférence la figure d’une femme, d’un jeune homme imberbe, ou même d’un enfant.

Chaque fleuve a son attribut qui le caractérise, et qui est ordinairement choisi parmi les animaux qui habitent les pays qu’il arrose, parmi les plantes qui croissent sur ses bords, ou parmi les poissons qui vivent dans ses eaux. Fin

Les aquifères …..

Pour un même volume de roche, plus la porosité de la roche est élevée plus la capacité de stockage de l’aquifère est importante. Toutes les nappes ne sont pas libres. En effet, l’aquifère n’est pas toujours superficiel ; il peut être piégé en profondeur sous une couche imperméable, on parle alors de nappe captive.

Les nappes phréatiques sont alimentées par les eaux de pluie dans des zones, appelées aires d’alimentation, où l’aquifère peut recevoir directement les précipitations atmosphériques.

Les nappes phréatiques sont des gisements qui fuient en permanence. Les exutoires naturels les plus visibles sont les sources : en effet, quand une nappe phréatique affleure au flanc d’une colline, l’eau sort et forme une source. Mais l’eau ne quitte pas les aquifères uniquement au niveau des sources, elle est également drainée par les ruisseaux et les rivières.

La gestion quantitative

En France, les prélèvements se répartissent entre les eaux de surface (79 % de la consommation) et les eaux souterraines (21 %). Ces dernières sont consommées par l’industrie (42 %), l’agriculture (23%) et les collectivités locales pour les installations d’eau potable (35 %). Ces valeurs, qui constituent des moyennes, varient beaucoup selon les régions.

Alors que les eaux superficielles sont facilement récupérables, l’exploitation des eaux souterraines exige une prospection préalable.

Cependant les géologues les préfèrent pour diverses raisons :

– les nappes ont une grande extension dans l’espace,
– à l’abri des variations dues aux précipitations, elles sont toujours disponibles dans le temps,
– la qualité de leur eau est relativement stable,
– les aménagements nécessaires à l’exploitation sont d’un coût relativement constant.

Pour exploiter une nappe, on réalise des captages soit au niveau des exutoires naturels (sources, rivières …) soit directement dans la nappe par pompage.

Sources : Commelin et Géologie

Image parFree-Photos de Pixabay

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