Le climat de la Terre varie à diverses échelles temporelles. A l’échelle de la dizaine à la centaine d’années, l’action anthropique conduit au forçage de l’effet de serre naturel.

Sur plusieurs siècles, les fluctuations, même très minimes, du flux solaire incident semblent être à l’origine de variations climatiques mineures, comme l’Optimum médiéval et le Petit âge glaciaire.

Arriverons-nous à sauver la planète ?

A l’échelle de la dizaine de millénaires (10 4ans), ce sont de petites variations des paramètres astronomiques réglant la course de la Terre autour du Soleil qui rendent compte de l’alternance des épisodes glaciaires et interglaciaires au sein d’une glaciation. Il faut tenir compte aussi  de la quantité d’énergie solaire qu’elle reçoit, C’est la théorie astronomique du climat de Milankovitch, aujourd’hui acceptée par tous les climatologues.

Maintenant sur la dizaine ou la centaine de millions d’années (10 7 à 10 8 ans) c’est le déplacement des plaques litho sphériques et leur répartition sur le globe qui déterminent les variations climatiques majeures.

  • Glaciation de grande ampleur lorsque, comme au Permo-Carbonifère (330-255 Ma), les plaques se concentrent en zone polaire.
  • Climat chaud et humide lorsqu’elles se retrouvent aux abords de la zone intertropicale. Des plaques litho sphériques se déplaçant rapidement, associées à des dorsales océaniques gonflées, produisant de gros volumes de magmas et rejetant donc beaucoup de CO2 dans l’atmosphère. C’est dans un tel cadrer que s’inscrivait le climat chaud du Crétacé moyen (130-90 Ma).

Le climat du globe

Étudier les mécanismes réglant le climat du globe et, si possible, en prévoir l’évolution dans les siècles à venir, sont devenus deux des priorités des Sciences de la Terre et de l’univers. Ainsi, en 2002, le Collège de France a créé une nouvelle chaire intitulée « L’évolution du climat et de l’océan ». En joignant l’étude de l’océan à celle du climat, la communauté scientifique reconnaît le rôle prépondérant que joue l’hydrosphère. Il est capable notamment de transporter et stocker d’énormes quantités de chaleur. Elle reconnaît également qu’il reste beaucoup à faire pour comprendre l’évolution des océans. Et pour pouvoir en proposer une modélisation fiable.

Comme dans de nombreux domaines des Sciences de la Terre, l’homme s’est aperçu que le climat de notre planète subissait des influences extra-terrestres. Les plus importantes notamment viennent en provenance du Soleil. C’est une découverte capitale, rendue possible par les progrès effectués dans notre connaissance du Soleil et de son rayonnement. Là encore, loin d’être des habitants d’un objet céleste isolé dans l’univers, nous faisons partie du système solaire.

 Les glaces et leurs amis

La biosphère s’accommode

A l’échelle humaine, les variations climatiques sont lentes, imperceptibles. Elles ont été acceptées par nos ancêtres comme des évènements inéluctables. Parfois même comme des interventions divines venant sanctionner des dysfonctionnements de nos sociétés. Toutefois, avec le récent forçage de l’effet de serre naturel de la Terre, l’homme doit faire face à une variation rapide, perceptible par une génération.

Comment l’humanité réagira-t-elle face aux changements climatiques ? Lorsqu’on sait que l’homme moderne a définitivement abandonné son nomadisme originel pour vivre dans un environnement stable, sécurisé, où tout changement ,qu’il soit climatique ou d’une autre nature, est à priori perçu comme négatif et rejeté ?

Pourtant le déchiffrage des archives géologiques nous indique que le climat du globe a toujours varié. La biosphère a toujours su s’accommoder, voire tirer profit, de ces variations.

Sources : Comprendre et enseigner la planète Terre. Jm Caron, A. Gauthier


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