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Le blob, un animal de compagnie ?

Affiche YouTube

Combien en possédez-vous ?

Aucun ? Si vous n’en avez pas et décidez de vous en procurer un :

Premièrement : votre choix dépendra de votre tempérament. Deuxièmement : du lieu que vous allez partager avec lui. Troisièmement : du temps que vous aurez à lui consacrer.

Les animaux se divisent en : a)  calme, douceur, ronronnements, silence de satisfaction : le chat. b) le chien d’appartement. c) en cage : les oiseaux. d) aquatiques : les poissons et les sirènes. e) apprivoisés : une tortue, un serpent ou alors …. « Vrai, nous entendons parler partout Ah !  mais d’un BLOB

Le blob

C’est une éponge descendue du ciel et messager du Seigneur, qui va vous donner un moyen de vous transformer, comme elle, en être immortel. Elle a aussi  une autre particularité, se muter en être vivant qui viendra, chaque fois qu’il a faim, se coller au plafond jusqu’au commandement d’en haut d’arrêter son châtiment et de lui donner à manger.

Aujourd’hui le blob est le compagnon favori de nombreux enfants qui en hébergent un, soi-disant, dans leur classe.

Un animal de compagnie favori transformé en physarum polycephalum. Le physarum n’est ni une plante, ni un animal ni un champignon. Encore moins un insecte. Mais, votre enfant s’occupera  d’un animal qui est en même temps une éponge. Passant d’un être vivant, leur chat, à un autre être vivant, d’une seule cellule, le blob, qui évolue rapidement vers l’immortalité.

Comme la relation à ce blob est bizarre ! On aperçoit en scène un personnage – apprend-on – qui est sans cerveau. Il semble réfléchir, essayer de rétablir sa situation d’animal sur pattes, par ses déplacements, alors qu’il est sans patte. S’il n’a pas de bouche, il mange.  Si vous le coupez en deux, en quatre ou plus, il se ressoude et s’agrandit. Il s’accouple en 720 sexes différents.  En Australie, il est orange, vert au Japon et jaune aux États-Unis. Maudit blob !

Qui est-il ?

Et le voilà qui vit dans l’ombre et l’humidité des forêts et cherche sa nourriture et tout ce qui s’ensuit, se protège de la lumière, la sécheresse….et de la limace comme tout autre animal.

Je vais vous raconter aussi la suite : qu’en captivité, il vit très bien dans une boîte et que si vous lui donnez des flocons d’avoine ou du jaune d’œuf, ils disparaissent à la minute de l’éclair,  et il reste tranquillement en place. Mais O misère, s’il s’aperçoit que vous oubliez de le nourrir, il se collera au mur ou au plafond de votre séjour, car il s’apercevra qu’il n’a pas eu de nourriture.

Et le voilà parti, O pas très vite, car il n’a pas de pattes et avance par contractions – et de deux en avant et d’une en arrière –  marchant très rapidement pour le Japonais, en une heure pour avancer de deux centimètres pour l’australien et beaucoup plus lentement pour l’Américain.

On dit que le blob pourra s’avérer très utile, vu qu’il ouvrira de nombreuses fenêtres sur notre propre espèce : il essaie de rétablir notre situation de mortel, compromise par notre créateur, de prolonger notre longévité, d’améliorer notre nutrition et nos perspectives d’avancées dans la médecine pour le cancer.

Mais, ne vous y trompez pas car il y a imprudence et naïveté à réfuter sérieusement des histoires qui ne sont pas sérieuses.

Bibliographie :

Un livre d’Audrey Dussutour. Chercheuse au CNRS, elle nous fait découvrir cette « chose » et le métier de chercheur qu’elle nomme sacerdoce. Il est destiné à financer ses recherches.

Éditeur : Équateur Sciences Avril 2017.

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