L’Australie est une terre de légendes à l’autre bout du monde, dont les paysages sont peuplés d’animaux étranges. Une île-continent qui arbore une culture singulière. L’Australie, en tant qu’État, est « un pays neuf ». Ce véritable continent forme une fédération à l’intérieur de laquelle les États jouissent d’une large autonomie. Sur ce territoire vaste comme l’Europe, la distance est le principal obstacle ; seul l’avion, au prix d’un quadrillage serré de lignes intérieures, peut venir à bout de ce qu’on appelle là-bas la « tyrannie de la distance ». Située juste au sud de l’Indonésie, non loin de l’Asie du Sud-Est et de l’Asie continentale, l’Australie a toujours été coupée de ses voisins pour la seule raison que ceux-ci étaient culturellement et racialement autres. Elle est encore repliée sur elle-même avec pour seuls modèles le développement et la société importés d’abord d’Angleterre puis des États-Unis. Le contraste est grand entre l’Australie blanche, sous-peuplée, prolongement de l’Occident en Océanie et l’Asie avec ses deux milliards d’hommes, de l’Inde à la Chine et au japon.
Le cadre physique
Les aspects régionaux.
La pauvreté des formes et des paysages due à la présence d’une vaste pénéplaine qui couvre la quasi-totalité du pays et, d’autre part, l’uniformité d’un climat sévère sur les 3/4 de l’Australie (l’évaporation l’emporte sur les précipitations), n’empêchent pas des nuances, voire des contrastes régionaux. Précisément la répartition de l’eau à la surface du pays établit de notables différenciations et donne l’amorce d’une géographie régionale de l’Australie. En effet, ses vastes dimensions la font atteindre d’une part la zone des pluies tropicales saisonnières dans la frange nord et d’autre part celle des pluies tempérées océaniques et méditerranéennes dans la frange sud. L’aire sèche couvre tout l’intérieur, le nord-ouest et l’ouest alors que toute la façade orientale, d’Adelaïde au Cap ork forme un « croissant fertile ». C’est cette partie sud-est, dont le type de climat (pluies océaniques et méditerranéennes) se rapproche le plus de celui de l’Europe qui regroupe la majorité de la population.
Sources : Quillet, Jean-Didier de Strasbourg
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