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L’albinisme

La leçon spirituelle des albinos


Les singes ancêtres de l’homme ?

    Le plus ancien Primate supérieur que l’on puisse classer dans la superfamille des Hominoidea (de par ses caractéristiques morphologiques) est l’Aegyptopithecus, un fossile extrait de la colline du Fayoum, en Égypte, dans les niveaux datés de 25 à 30 Ma. Ces restes sont ceux d’un singe qui ressemble à ceux qui peuplent actuellement l’ancien monde, et qui possèdent 32 dents (comme nous) alors que leurs ancêtres en avaient 3. Nous avons peut-être là, l’ancêtre commun de l’Homme et des grands anthropoïdes (gorille, orang-outan et chimpanzé). Son encéphale très petit (27 cm3) montre, grâce aux moulages endocrâniens, une évolution de ses structures : développement du lobe frontal, expansion des aires visuelles et réduction des lobes olfactifs.

Selon la Planète Terre J.M. Caron


Salif Keïta (musicien)

L’albinisme humain

Chez l’Homme, l’albinisme est une particularité génétique rare (*). L’albinisme est dû à l’absence de mélanine, pigment brun responsable de la coloration de la peau, des cheveux, des poils. Chez nos amis les bêtes, il existe aussi et représente pour eux une menace, une maladie très dangereuse en rapport à leur lieu d’habitation. La longévité n’est plus assurée, chez les humains et chez les animaux touchés par cette maladie. L’albinisme, en plus de la dépigmentation générale attaque l’oeil des humains. Les cancers en deviennent la conséquence. Quelle en est la source ? Dans la mythologie, on les appelle Lorialets car très proches des albinos ou bien les enfants de la Lune. La Lune, en grec, Séléné.

C’est une maladie génétique présente sous plusieurs formes d’albinisme partiel ou total. L’affection est caractérisée par une dépigmentation de la peau, des poils, des cheveux, des yeux, due à l’absence de mélanine. Plusieurs gènes seraient connus pour être responsables de diverses formes d’albinisme lorsqu’ils sont mutés, mais leurs rôles spécifiques ne sont pas encore bien établis. Pour les experts les principaux sont les gènes P, MATP, OA-1, HPS-1 et CHS-1. Pour les spécialistes en la matière, afin qu’ils arrivent à comprendre leur fonction, il sera nécessaire de faire des recherches de mutations.

Des animaux solitaires et fragiles

En effet, chez nos amis les bêtes, le principal rôle des couleurs est le camouflage. Par conséquent, la carence en pigments dont les albinos souffrent, les condamnent à se faire prendre, ils ne peuvent plus se cacher des prédateurs, comme nos soldats des armées durant les combats, adoptant l’uniforme vert de la couleur des forêts. Les animaux ne sont pas plus à l’abri de l’albinisme que les humains, qu’ils soient gorilles ou d’une autre espèce. Toutes sont susceptibles de voir l’un des leurs souffrir un jour ou l’autre de cette maladie pourtant rare.

Une espèce protégée

Dépourvus des couleurs qui caractérisent la toison, le plumage, la carapace ou la peau de leurs semblables, les animaux albinos sont plus visibles que leurs congénères et restent ainsi très vulnérables. En outre, comme ils sont souvent rejetés par les leurs, ces animaux sont, en milieu naturel, assurés de mourir prématurément. C’est la raison pour laquelle on en recueille certains afin de les placer dans des jardins zoologiques ou dans des réserves où l’on prend bien soin d’eux et où ils finissent par trouver le bien-être qu’ils méritent.

Particularités de l’albinisme chez les humains

Les albinos ont une vision déficiente et sont sujets à des cancers de la peau s’ils ne sont pas protégés du soleil. L’albinisme (du latin albus, blanc) est l’état anormal datant de la naissance et résultant de l’absence complète ou partielle du pigment : dans la peau, elle est d’un blanc fade et couverte de cheveux et poils blancs ou blanc-jaune, dans l’iris qui est rose pâle, dans la choroïde, qui donne à la pupille une couleur rouge. L’accommodation visuelle est gênée et les rayons lumineux mal supportés, d’où nécessité de fermer en grande partie les paupières et de porter des lunettes bleues.

Record de longévité pour les arbres

Si Flocon de neige est mort vieux pour l’avis de certains, d’autres vivent encore beaucoup plus longtemps. Harriet, surnommé harry, dans un zoo Australien est mort à l’âge de 175 ans. Dans les îles Galapagos au XIX è siècle, le biologiste anglais Charles Darwin, selon une légende, aurait capturé trois jeunes reptiles mâles, le dernier était âgé d’environ 5 ans. Darwin les aurait ramenés au Royaume Uni puis les trois reptiles furent confiés (ils avaient 5 ans), en 1837, à un jardin botanique australien. Une tortue y mourut à 48 ans, une autre à 72 ans. Cependant, les arbres vivent beaucoup plus longtemps…

Hérédité, génétique

L’albinisme vrai, généralisé est héréditaire en récessivité simple, c’est-à-dire qu’il se voit habituellement chez des frères et sœurs, ou chez des cousins, ou chez des oncles ou tantes des sujets atteints, mais non chez leurs ascendants directs. Il s’accompagne souvent d’autres anomalies telles que petite stature, faible robustesse, douceur de caractère, arriération mentale, cataracte congénitale, longévité réduite. L’albinisme existe chez toutes les races, mais avec une fréquence d’autant plus grande que la peau est ordinairement plus colorée (maximum chez la population noire, qui sont alors dits pies).

Record pour le pin Huon

La dernière tortue continua de couler des jours paisibles dans son zoo, jusqu’à un regrettable examen médical, en 1960 au cours duquel le zoologiste constata qu’il s’agissait en fait d’une fille. En 2005, elle fêta ses 175 ans. A cette date, certains zoologistes estimaient qu’Harriet, la tortue femelle, était le plus vieil animal vivant au monde. Elle disparût sept mois plus tard. Toutefois le Guinness des records appartient à certaines espèces d’arbres. En effet un platane peut vivre 800 ans, un rosier 1 100 ans, un chêne 4 000 ans, un baobab ou un cèdre japonais 5 200 ans, un pin Huon 10 000 ans ….

Mythologie ou les enfants de la Lune

Qu’en est-il dans la mythologie Européenne au sujet des albinos ? Si leur longévité sur terre n’est pas prouvée, celle, mythologique est incontestable. Les Lorialets appelés aussi lunatiques sont des créatures imaginaires, comme toutes celles qui composent les mythes et les légendes propres à un peuple. Bien que leur lien avec la Lune diffère selon les versions, les Lorialets en sont toujours très proches. Certains sont censés descendre de l’astre ou d’une déesse lunaire tandis que d’autres dépendent des rayons de ce luminaire pour survivre. Ils sont en général représentés comme des humains pâles et mélancoliques, et on les assimile parfois aux albinos et aux enfants de la Lune.

Les albinos seraient des créatures lunaires

Ce n’est qu’un juste retour des choses car beaucoup d’albinos ont été ou sont persécutés en raison de leur différence. Dans la mythologie, la Lune, ou en grec, Séléné, fille d’Hypérion et de Théia, ayant appris que son frère Hélios, qu’elle aimait tendrement avait été noyé dans l’Eridan, se précipita du haut de son palais. Mais, toujours selon la légende, les dieux, touchés de sa piété fraternelle, la placèrent dans le ciel, et la changèrent en astre. Pindare l’appelle l’œil de la nuit et Horace la reine du silence. De même que les poètes confondent souvent Apollon, Phébus et le Soleil dans la même personnalité, de même ils ont identifié très souvent Artémis et Séléné, Diane et la Lune. Elle requiert donc une très grande importance. La plus grande divinité sidérale, après le Soleil, c’était la Lune. Son culte, sous mille formes diverses était répandu chez tous les peuples. Les magiciennes de Thessalie prétendaient avoir un grand commerce avec la Lune. Elles se vantaient de pouvoir, par leurs enchantements, ou la délivrer du dragon qui cherchait à la dévorer, ce qui se faisait au bruit des chaudrons, à l’époque des éclipses, ou la faire descendre à leur gré sur la terre. Jusqu’au jour du lundi qui lui est consacré (Lunaedies).

Quiconque d’aventure croisera un albinos, devra alors penser à Séléné.

(*) (1 cas sur 20 000 naissances).  Sources : Encyclopédie médicale + internet + Commelin
Image parbabbur de Pixabay

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