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Bornéol (droit) ou Camphre de Bornéo, Romarin

Produit fourni par un arbre poussant spontanément à Bornéo et Sumatra : le dryobalanops camphora

C’est le Capour barros des Malais. Seul, l’arbre vieux donne le bornéol qui exsude naturellement sous l’écorce, où on l’y découvre en masses cristallisées plus ou moins grosses.

L’arbre jeune ne donne qu’un liquide jaune clair : le « camphre liquide ».

CAMPHRE DE BORNEO

 

PRINCIPAUX CONSTITUANTS CONNUS :

C’est un alcool. Il se différencie, par conséquent, du camphre du Japon (le camphre habituellement utilisé), lequel est un cétone et – comme toutes les cétones – présente une certaine toxicité (la toxicité bien connue des essences d’absinthe, de rue, de sabine est due à leurs cétones).

PROPRIÉTÉS :

usages interne et externe :

– antiseptique puissant
– tonique général et cardiaque
– stimulant de la cortico-surrénale
– désensibilisant

INDICATIONS

– états de dépression
– maladies infectieuses

MODE D’EMPLOI :

– en association avec d’autres essences (O,25 – O,50 %) en ingestion et, en dilutions, par voie intra-musculaire,

– également sous forme de divers éthers comme l’isovalérianate de bornyle (bornyval) en perles de 0,25 ctgr, 3 à 5 par jour, comme sédatif dont l’action est semblable à celle de la valériane.

N.B.

De nombreuses essences tirées des plantes de notre pays contiennent également du bornéol (romarin, hysope ..)

Image Romarin Pixabay

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