La voie interne
Par Geeeen
Bien qu’ayant été utilisée au début du siècle, l’aromathérapie par injection hypodermique est maintenant complètement abandonnée, et il est d’usage, à présent, de résumer l’aromathérapie par voie interne, en trois parties :
- L’absorption par les voies respiratoires,
- Par la voie rectale,
- Par la voie digestive.
1) L’inspiration par les voies respiratoires concerne les fumigations, les inhalations, les aérosols. Les particules inhalées, vont pénétrer en profondeur dans l’arbre respiratoire et recouvrir la muqueuse. La surface de celle-ci ainsi que sa très riche vascularisation facilitent la pénétration des huiles essentielles et de leurs constituants dans l’appareil circulatoire.
2) L’élimination par voie rectale : Les huiles essentielles peuvent s’administrer sous forme de lavements ou de suppositoires. Ils remonteront au niveau des veines hémorroïdaires supérieures.
a – L’ingestion par voie digestive : L’absorption des huiles essentielles semble se faire au niveau de l’intestin grêle, en revanche lorsque les huiles essentielles sont diluées dans de l’alcool, la résorption se produit dès l’estomac.
On les utilise soit d'une seule espèce, soit associées à d'autres essences (complexes d'essences aromatiques). Selon les cas, on administre 5 à 20 gouttes par jour de l'essence pure en plusieurs prises, avant ou au milieu des repas, ou 20 à 30 gouttes, 3 à 4 fois par jour, d'une solution alcoolique diluée dans un demi-verre d'eau tiède.
b – Toutefois, la partie des constituants non absorbée au niveau de l’intestin grêle, passe dans le gros intestin et sera éliminée par la voie normale. Attention aux effets indésirables comme coliques, diarrhées. D’autres constituants (huiles essentielles de thym et de chénopode) se montreront au contraire efficaces dans la lutte contre les oxyures.
L'élimination
Par Virginie
Posologie
On prescrit les huiles essentielles sous formes de perles ou en gouttes, sur un morceau de sucre, mais le plus souvent en solutions alcooliques ou hydro-alcooliques.
Les essences s’utilisent par voie externe ou interne. Dans cet article, nous parlerons de l’utilisation par voie interne.
L’élimination des huiles essentielles
– Ayant pénétré dans la circulation, les huiles essentielles seront éliminée en l’état ou après transformation au niveau de l’intestin ou du foie (P. Belaiche) et dans certains cas, elles peuvent se fixer dans les tissus avant de s’éliminer aussi ensuite.
Les huiles essentielles disparaissent de notre organisme par les voies respiratoires, la voie urinaire, parfois la voie rectale, la salive, les larmes, le lait, les glandes sudoripares.
Dilution, dilution…
Leurs propriétés étant très puissantes, il est en effet nécessaire de les utiliser généralement en solutions très diluées. Divers travaux français ou étrangers ont montré que la charge polarimétrique d’une solution d’huiles essentielles est inversement proportionnelle à sa teneur en essences, c’est-à-dire que l’on obtient, dans certains cas, des résultats d’autant plus positifs que le produit est plus dilué. Soit le principe de l’homéopathie !
A utiliser avec précautions
Certaines essences doivent être utilisées à bon escient. Ce sont les essences qui contiennent des cétones, car elles peuvent être épileptisantes à certaines doses et pour les sujets prédisposés. Les essences de romarin (1), fenouil, hysope, absinthe, sauge présentent cet inconvénient. Celles d’anis, de bardane, de mélisse, de menthe, d’origan sont, pour C. et Meunier, susceptibles d’être stupéfiantes dans certaines conditions tenant surtout à leur emploi exagéré.