L’asthme

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Complexité de l’asthme

D’où les innombrables attitudes et traitements proposés. Aux traitements habituels, ou moins connus, il apparaît logique d’associer la phyto-aromathérapie dont les effets sont généralement appréciables, sans pour cela prétendre le plus souvent à d’autres résultats qu’une amélioration parfois discrète mais généralement très perceptible par la personne souffrant d’asthme. Il faut y adjoindre également le traitement homéopathique.

FICHE

L’asthme

Le traitement du terrain prend ici toute sa valeur, ainsi que les cures climatiques et le changement de milieu, familial ou professionnel.

En Chine on dit : « la maladie n’est rien, le terrain est tout.»

L’organisme comporte des faiblesses innées ou acquises qui le rendent vulnérable à une ou l’autre maladie. En situations de fatigue ou de stress, certaines personnes souffriront de divers maux, d’autres d’asthme.  Chacun est malade à sa façon, on nomme ces faiblesses le terrain.

Les vulnérabilités individuelles constituent de précieux éléments. Il est nécessaire de les connaître afin de déterminer son terrain.  

Les causes de l’asthme sont multiples, allergie, infection, psychogène, tabac,  hérédité. Les intrications de l’asthme avec la bronchite, l’emphysème et la sclérose pulmonaire sont fréquentes avec l’âge. Il est à éliminer ici les paragraphes relatifs à l’étiologie, aux conditions de l’examen clinique, aux examens complémentaires, à l’interrogatoire, pour ne proposer, encore une fois,  qu’un exemple d’ordonnance, non exclusive.

Le jeûne pour lutter contre les maladies pulmonaires :

L’asthme bronchique est une pathologie des bronches faisant partie des maladies guéries par le jeûne.
En Russie, un médecin a prouvé que sur 10 000 personnes asthmatiques, 75 % ont guéri de leurs maladies.

Bienfaits du jeûne :

Ils ne sont plus à démontrer. Le jeûne est une désintoxication progressive et profonde de l’organisme. En effet, le corps ne recevant plus de carburant, il va puiser dans les réserves qui ne sont jamais utilisées. Celles-là même où sont stockées depuis des années les toxines, les graisses, l’acide urique, causes de nombreuses maladies. Le jeûne relance les mécanismes d’autorégulation. Le corps s’adaptant à la privation de nourriture active les forces curatives de l’organisme. Ce changement de fonctionnement a des effets anti-inflammatoires puissants.

Variante : le jeûne intermittent :

Il peut être pratiqué de multiples manières, par exemple s’alimenter uniquement dans une « fenêtre de 6 à 8 heures », ce qui revient en pratique à sauter un repas tous les jours (méthode adoptée par de nombreux chercheurs qui travaillent sur la restriction calorique), ou encore éviter de manger un jour par semaine, par exemple de 19h à 19h le lendemain.

TRAITEMENTS :

1) Equisetum arvense TM (1) aa qsp 120 ml
    Ribes nigrum (le cassis) TM aa qsp 120 ml
    Rosa canina TM aa qsp 120 ml
    Rubus fructicosus TM aa qsp 120 ml
2) Huile Essentielle hysope aa 1,50 gr
    Huile Essentielle cyprès aa 1,50 gr
    Huile Essentielle thym aa 0,75 gr
    Huile Essentielle de niaouli aa 0,75 gr
    Huile Essentielle de marjolaine      1 g
    alcool à 90° qsp 90 ml  

50 gouttes du premier flacon et 25 du second dans ¾ de verre d’eau tiède quelques minutes avant les 3 repas.

– SANTAHERBA (solution buvable Laboratoires Lehning) :

C’est une préparation homéopathique dans le traitement préventif ou curatif de l’asthme : 20 gouttes, 3 fois par jour loin des repas.

– Ipéca :

Est à utiliser en cas de crise d’asthme subite, sans phénomènes précurseurs. Riche en alcaloïdes et en émétine, la racine de l’Ipéca est efficace contre les nausées, et pour l’asthme.

– Arsenicum album (Giphar) :

A utiliser en pathologie aiguë d’asthme qui survient après minuit, de 1 heure à 3 heures du matin. La suffocation est excessive et s’accompagne d’anxiété et de la crainte de mourir.

– Un calmant :

Préparer des mélanges avec passiflore, valériane, mélilot, lotier, aubépine et de nombreux produits commercialisés, à doses « filées », c’est-à-dire échelonnées dans la journée.

– Oligo-métallothérapie :

Ils sont : manganèse, manganèse-cuivre, granions.

– Asa foetida 10 DH :

Ne pas oublier de traiter les troubles digestifs annexes, deux granules trois fois par jour.

– Du sirop de coquelicot :

Recette :

Faire infuser une grosse poignée de pétales frais dans un litre d’eau et laisser reposer une nuit. Filtrer, peser le liquide et ajouter la même quantité de sucre. Faire bouillir et embouteiller quand la consistance devient sirupeuse. Ce sirop adapté pour les enfants soulage les troubles du sommeil et les toux nocturnes en cas de rhume bronchite, asthme. 1 à 3 cuillères à café par jour dès 3 ans. (Sandra, la santé par les plantes)

– Buvard, cachets Asthmosine contre l’asthme (recette ancienne) :

Avant le coucher, prendre une infusion et si besoin, en cas de crise, un cachet d’Asthmosine, antalgique. 

Composition :  

  • ACETYLSALICYLIQUE ACIDE : 0,24G
  • CAFEINE : 0,043G
  • LACTOSE : 0,075G
  • QUINQUINA ROUGE : 0,075G
  • THEOBROMINE : 0,36G
  • VALERIANE : 0,10G
  • VALERIQUE ACIDE : 0,007G.

– Blatta orientalis 5 CH :

3 granules à prendre toutes les 5 minutes pendant la crise en cas d’asthme allergique.

– Radiographie :

Faire vérifier radiologiquement l’ensemble du rachis : les massages de la colonne vertébrale, certaines manipulations seront généralement indiquées (cf travaux du Pr A. de Sambucy) « débloquer » – et une gymnastique personnalisée préconisée.

La négativation électrique :

est un appoint le plus souvent très appréciable.

L’acupuncture, l’homéopathie :

seront également adoptées,  chaque fois que ce sera nécessaire.

La tortue marine :

Enfin – et volontairement conservée pour la fin – signalons  l’émulsion injectable du bacille tuberculeux de la tortue marine, sans laquelle il a été longtemps impossible de concevoir le traitement de l’asthme, infantile ou de l’adulte. Deux formes étaient utilisées : le « vaccin de Friedmann » dont il manque l’expérience, et l’émulsion MBC ou ART (Acido-Résistant de Tortue) utilisée par les hygiénistes.

Le vaccin de Friedmann :

Il s’agit d’un traitement connu depuis plus d’un demi-siècle et employé dans un certain nombre de pays. Ce vaccin fabriqué en Allemagne était censé apaiser l’asthme chez les personnes très affectées. Ce produit a été retiré du marché européen  il y a quelques années. Il est désormais interdit en France car il contient des extraits de tortue. Par contre, sauf erreur, il serait toujours commercialisé en Belgique.

L’avis des hygiénistes :

On ne sait pourquoi, ce vaccin est interdit désormais en France. Ce produit semblait agir au niveau du S.R.E.(1), il se comportait comme un excellent modificateur de terrain et, outre l’asthme, en sont justiciables : les états de mauvaise santé, les retards infantiles, le manque de résistance aux agressions. Il devait correspondre à notre BCG national. Mais malheureusement non homologué en France, il a valu à plusieurs praticiens de très sérieux ennuis de la part de l’Ordre des médecins. De telles sanctions seraient sans doute plus délicates à formuler actuellement… moyennant quoi, les hygiénistes l’ont utilisé pendant plus de vingt ans, certains de leurs confrères ou vétérinaires l’ayant fait bien avant, et beaucoup plus depuis.

    Les contre-indications étaient : tuberculose évolutive, les infections en phase aiguë.

 

(1)TM : teinture mère. (2) Système réticulo-endothélial (SRE) : ensemble de cellules réparties dans tout l’organisme, jouant un grand rôle dans la défense et divers métabolismes.

 

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Co-auteur, Geneviève Reiter, avec Yvonne Chatillon,
Stages et études en phyto-aromathérapie ;
Née à Neuilly sur Seine, habitant Bordeaux (33), près de la mer !
Passionnée de médecines naturelles, naturopathie, bridge et spiritualité.

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