L’ulcère de l’estomac, traitements

Blog Arts essentiels - webmaster Geneviève Reiter - Bordeaux

Type de la maladie psycho-somatique

(la médecine psycho-somatique est l’étude des perturbations psychiques d’ordre affectif et des troubles organiques qui en découlent)

   FICHE

l’Ulcère de l’estomac

 

  Il s’agit d’une perte de substance de la muqueuse gastrique rencontrée le plus souvent chez les hommes de 30 à 50 ans, généralement déclenchée par des facteurs émotionnels ou certains médicaments : aspirine, corticoïdes, phénylbutazone, anticoagulants … Les changements de saisons entraînent souvent une recrudescence.  

SYMPTÔMES :

 – Crampes, sensation de brûlure, mauvaise digestion, ballonnements, douleurs plus ou moins vives au creux épigastrique (creux de l’estomac), ou sensations de faim calmée par une prise alimentaire ou d’alcalins (bicarbonate de soude par exemple). 

– Dus à un excès d’acide chlorhydrique dans l’estomac. 

– Peuvent s’accompagner de nausées, vomissements de sang (hématémèse). 

– Évolution par poussées de 15 jours à 6 semaines avec des accalmies de plusieurs semaines ou mois. 

– L’ulcère peut siéger à la partie inférieure de l’œsophage et à la première portion du duodénum (le duodénum est l’intestin qui fait immédiatement suite à l’estomac) ; il s’agit dans ce cas d’ulcère duodénal. C’est pourquoi on étudie généralement en médecine l’ulcère de l’estomac sous le nom d’ulcère gastro-duodénal : les deux variétés sont justiciables des mêmes traitements. 

– L’ulcère de l’estomac peut se transformer en ulcère calleux (avec fibrose rétractile) ou en cancer (ulcéro-cancer). 

– La gastrite, (inflammation aiguë ou chronique de la muqueuse gastrique) très fréquente, relève des mêmes soins.   

TRAITEMENTS :

 Comme dans beaucoup d’affections, ils sont très nombreux.  

 A) Classiques

– Pansements gastriques à base de bismuth, d’alumine, de silicates de magnésium et d’alumine, de carbonate de calcium, d’argile :

– Antispasmodiques à base de belladone ou d’atropine (l’un de ses alcaloïdes), de bromure, de préparations comportant selon les cas valériane, passiflore, lotier, mélilot, aubépine,

– Injections intra-musculaires de divers produits : préparations ferreuses, à base d’histidine (un acide aminé), de protéines, de gamme-globulines;

Ces traitements sont donnés généralement pour des durées de trois semaines à un mois, à renouveler pendant plusieurs mois à trois ans.

– Régime : beaucoup moins sévère qu’il y a quelques années. Suppression de l’alcool, du tabac, des épices, des acides (vin blanc), des médicaments vus plus haut. Conserver une alimentation normale en évitant néanmoins les légumes trop riches en cellulose irritante. Privilégier le céleri, les carottes et les aubergines.

B) Médicamenteux

– Suppression des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). (Ibuprofène, cortisone ou aspirine).

– Prescription par le médecin, durée variable établie avec lui,  d’un antihistaminique H2 ou un inhibiteur de la pompe à protons

C) Aux Huiles essentielles

La thérapie habituelle en médecine naturelle est le bois de pomme, l’ail, les myrtilles,
– La camomille qui diminue l’inflammation :

Posologie
– Prendre 3 à 4 tasses par jour de tisane de camomille après voir fait infuser 3g de fleurs séchées dans 150 ml d’eau pendant 10 min.

– La réglisse qui est un antalgique,
– Le chou,
– Le fenugrec aux propriétés curatives,
– L’orme

 

 

Co-auteur, Geneviève Reiter, avec Yvonne Chatillon,
Stages et études en phyto-aromathérapie ;
Née à Neuilly sur Seine, habitant Bordeaux (33), près de la mer !
Passionnée de médecines naturelles, naturopathie, bridge et spiritualité.

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