Affection très fréquente surtout chez la femme
Due à une inflammation aiguë ou chronique de la vessie, la cystite est caractérisée par des douleurs à type de brûlures à la miction, des envies fréquentes d’uriner, des urines troubles ou purulentes contenant parfois du sang
FICHE Les Cystites
L’état s’accompagne d’une température moyennement élevée et d’une sensation de malaise. Les germes responsables peuvent être : bacille de Kock, staphylocoque, … mais surtout le colibacille et l’entérocoque, hôtes habituels de l’intestin.
On rencontre aussi des cystites à urines claires c’est-à-dire sans infection, liées à une métrite, à une annixite, une appendicite chronique, des troubles endocriniens, également liées au stress.
Le traitement classique des cystites est chimiothérapique et à base d’antibiotiques dont la plupart seraient affublés d’une publicité trompeuse comme : « traitement majeur des infections urinaires » ou bien : « évite les rechutes ». Or le pourcentage des récidives après ces traitements est incroyablement élevé et nécessite des consultations à répétition.
Tous les médecins ont à soigner des cystites rebelles à tous les antibiotiques prescrits depuis deux, cinq, dix ou quinze ans. Certains urologues se sont prononcés sur la question : pas d’antibiotique dans le traitement des cystites au début. Les échecs répétés sont dus à la résistance de plus en plus fréquente des agents microbiens vis-à-vis de ces médications.
Cystite habituelle à colibacille ou à entérocoque :
Traitement
– Mélange de teintures mères
- De feuilles de noyer, prèle et feuilles de myrtille (cette dernière est l’un des plus puissants anticolibacillaires connus) :
par exemple 15 g des deux premières et 60 de la troisième pour un flacon de 90 ml.
– Formule avec huiles essentielles de thym, romarin, lavande et niaouli :
par exemple 1 g des deux premières et 1,25 g des autres pour un flacon de 90 ml
complété par de l’alcool à 90°.
Trente gouttes de chaque flacon (soit 60 au total) dans un demi-verre d’eau tiède trois ou quatre fois par jour, entre les repas, pendant un mois ou plus.
– Bleu de méthylène
(excellent antiseptique et sédatif des voies urinaires)
en dragées ou en gélules :
selon les marques, 6 à 9 par jour pendant 10 à 15 jours.
– Un acidifiant urinaire par exemple l’acide phosphorique officinal.
- Charbon ou argile pour l’intestin
- Suppositoires calmants pendant quelques jours si nécessaire.
– Bains aromatiques concentrés
Associer ces bains dont les propriétés bactéricides sont bien connues.
Résultats
Ce type de traitement, dont les éléments végétaux et aromatiques peuvent varier sauf la myrtille, entraîne la sédation des douleurs en quelques jours et la guérison en un mois, un mois et demi, quelquefois moins dans environ 80 % des cas.
Une récidive discrète peut parfois survenir. Elle sera traitée de la même façon et on pourra utiliser les vertus du magnésium et de certains vaccins (Urovac vaccin prometteur ?).
Il est donc faux de dire, comme certains l’ont écrit, que les cystites chroniques résistent aux traitements anti-infectieux. Tout est dans le choix des médications et les cystites comptent parmi les plus grands succès de la phyto-aromathérapie associée à des attitudes simples.
Image parAnna Armbrust de Pixabay