Dont il est inutile de donner une définition. Sonnette d’alarme pour ceux qui travaillent trop et « ne sentent pas leur force », elle peut être la conséquence de nombreuses causes
La fatigue musculaire due à des efforts exagérés est facile à distinguer, encore plus facile à traiter puisque le repos suffit.
La fatigue intellectuelle ou fatigue psychique ou asthénie est plus complexe. Elle fait intervenir la limite des possibilités cérébrales. Or un intellectuel fatigué perd très vite « le moral » et se sent mal dans sa peau. La personne est démotivée, lasse, elle manque d’énergie, et peut faire preuve d’irritabilité. Il faut de singulières forces extérieures pour guérir, tout au moins temporairement. Si l’asthénie ne doit pas être confondue avec la fatigue physique, elle peut aussi se manifester avec certains symptômes : de la somnolence (une envie de dormir en journée, en voiture), une perte d’attention avec un manque de concentration, voire des moments d’absence.
CAUSES :
– Maladies de toutes natures (diagnostic médical indispensable).
– Faire un inventaire des surrénales et de la thyroïde … et même général.
– La maigreur, l’obésité, les troubles endocriniens divers, l’hépatisme et la colite, les douleurs rhumatismales persistantes, la ménopause et l’andropause, l’athérosclérose, la sénescence normale ou prématurée … toutes les déficiences organiques peuvent avoir en commun une sensation de fatigue plus ou moins accusée et plus ou moins durable.
– Chez un jeune, une croissance trop rapide en plus de certaines causes envisagées plus haut,
– Surmenage intellectuel ou au contraire manque d’intérêt pour son travail ou ses occupations.
– Influences climatiques,
– Soucis professionnels et familiaux, tous les stress répétés en général,
– Manque de sommeil,
– Alimentation insuffisante ou déséquilibrée.
LA DÉPRESSION NERVEUSE OU SYNDROME DÉPRESSIF :
Elle est la suite naturelle de maintes fatigues traînantes. Son traitement ne relève pas du psychiatre mais du médecin généraliste toujours à même de prescrire dopants, anxiolytiques (tranquillisants) et somnifères, principalement aux étudiants. Bien entendu, il s’agit exclusivement de produits de synthèse. Inutile de rappeler ce que les hygiénistes en pensent…Pourtant, selon des sources, des milliers de personnes : hommes femmes ou enfants, à la suite d’un coup de cafard ont recours à ces produits chimiques chaque jour.
Laissons donc de côté – toujours sauf prescriptions sur ordonnance d’un médecin psychiatre – la plupart des médicaments de l’anxiété, ces fortifiants et tranquillisants « absolus », dont même les interactions peuvent se montrer nocives, auxquels nombre d’auteurs dénient toute activité réelle.
RÉSULTATS DE L’ABUS DE MÉDICATIONS « CONFORT »:
– Une inaptitude pour l’enfant de poursuivre ses études, à la femme de mener une vie normale dans son foyer, et au mari de poursuivre son activité professionnelle.
TRAITEMENTS :
Plus que partout ailleurs, il ne doit pas être symptomatique mais celui de la cause.
Les traitements particuliers exigés par une affection précise sont de l’affaire du médecin.
Pour les cas banaux, objets de cet article, les traitements relevant du simple bon sens sont bien préférables à toutes les médications :
– alternance du travail et du repos,
– changement d’occupation,
– exercice quotidien modéré et oxygénation ;
– sommeil suffisant ;
– acquérir de la sérénité face aux contingences et contrariétés inévitables de l’existence.
– savoir s’écouter, méditer, faire les bons choix. Ne pas hésiter à prendre des directions différentes.
TRAITEMENTS INTERNES :
L’alimentation
– Elle doit être saine et équilibrée,accompagnée de compléments alimentaires (voir fiche : difficultés scolaires ) ;
– Phosphore, magnésium, kola, eau de mer, gelée royale, smart drugs ? Ritalin ? extraits de foie ;
– Un drainage hépatique et tissulaire,
– Un dépuratif sous forme de tisanes quotidiennes (magasins spécialisés),
ou avec la préparation :
CYNARA (Artichaut)
aa qsp
FUMARIA (Fumeterre)
125 ml
URTICA (Ortie)
TARAXACUM (Pissenlit)
50 gouttes dans 1/2 verre d’eau au lever et au coucher ;
– les régulateurs nervins végétaux sont souvent indiqués dans les états de fatigue fréquemment accompagnés d’insomnies, d’angoisses, d’obsessions.
On les choisira parmi la valériane, la passiflore, le lotier, le mélilot, l’aubépine.
Exemple :
VALÉRIANE
LOTIER
aa qsp 60 ml
AUBÉPINE
30 gouttes dans un peu d’eau deux ou trois fois par jour ;
L’HYDROTHERAPIE :
Les bains aromatiques ou associant les algues marines aux huiles essentielles sont à la fois relaxants et tonifiants ;
Les cures thermales, la thalassothérapie, ont des effets bien connus dus à leurs eaux, au repos exigé, au changement d’air.
Également :
LES CURES CLIMATIQUES
LA THÉRAPIE CELLULAIRE :
Dans les états de fatigue dus au vieillissement normal ou prématuré, on envisagera cette méthode toujours d’actualité, à condition d’être bien appliquée.