Douleurs du pied, maladie de Morton

Blog Arts essentiels - webmaster Geneviève Reiter - Bordeaux

L’article ici se limite aux douleurs du métatarse, c’est-à-dire de l’avant-pied, se manifestant au niveau de la partie antérieure de la voûte plantaire

 

FICHE

Le Pied Douloureux

Affection très fréquente due à de nombreuses causes :

– luxations, fractures, à la suite d’une chute ou d’un choc.

– fractures de marche dites « de fatigue », par surcharge pondérale ou ostéoporose (par exemple de la ménopause).

– déminéralisation du pied : « pied décalcifié douloureux », à la suite d’un traumatisme ancien.

Fissurations spontanées. Epiphysite de croissance :

– arthrites inflammatoires rhumatismales ou goutteuses. Arthrites infectieuses.
– tumeurs bénignes ou malignes.

Enfin, les deux plus fréquentes :

– Maladie de Morton
– Et surtout les douleurs statiques.

Diagnostic :

 Il nécessite :
– un examen clinique minutieux local et général.

Localement :

– Examen des deux pieds, aspect des téguments, recherche des points douloureux, des mobilités articulaires … plus l’étude obligatoire des voûtes sur le « Podoscope à vision directe », une glace sur laquelle le sujet se tient debout, un système optique particulier permettant de photographier ou de dessiner l’empreinte des voûtes plantaires.

– Des radiographies des deux pieds, avec toutes les incidences utiles.

– Des tests de laboratoire en particulier globules rouges et blancs, vitesse de sédimentation, acide urique, bilan phospho-calcique, facteurs rhumatoïdes, glycémie. 

Traitement de l’état général :

– Avec les affections rhumatismales, goutte, déminéralisation, affections diverses. 

Localement :

Selon les cas, immobilisation, rééducation, chaussures adaptées, semelles orthopédiques, chirurgie si nécessaire. Une marche indolore exige une conformation normale du pied avec un appui antérieur se situant au niveau des têtes des premiers et cinquièmes métatarsiens, la première tête (gros orteil) formant l’appui essentiel dans le déroulement du pas. La longueur respective des métatarsiens, la qualité des muscles et des ligaments de l’arche antérieure en sont les garants. Il faut aussi que l’axe de la cheville soit à l’aplomb de la jambe.

Enfin, de simples cors, callosités, verrues plantaires suffisent à rendre la marche douloureuse et à provoquer par réflexe des déformations locales par suite d’une statique déficiente.

1) La maladie de Morton :

 Douleur subite et intense à la marche, en coup de canif ou décharge électrique, siégeant entre deux têtes métatarsiennes, généralement entre le 3è et le 4è orteils, ou le 4è et le 5è. Le malade est obligé de s’arrêter, souvent de se déchausser avant de pouvoir repartir.

Cause :

 Défaut d’appui antérieur du pied provoquant le coincement d’un nerf entre deux métatarsiens et production d’une formation fibreuse pouvant aboutir à un névrome (petite tumeur bénigne).

Traitement :

 – Chaussures adaptées, assez larges, semelles orthopédiques sur mesure. Généralement ces dispositions suffisent. En cas de névrome constitué : ablation chirurgicale.

2) Douleurs statiques :

Les plus fréquentes :

De très nombreuses personnes, dès l’enfance, présentent une déficience de la voûte plantaire. Il suffit d’y penser pour y remédier grâce aux soins d’un bon orthopédiste-orthésiste-podologiste. Cette attitude est susceptible d’éviter de nombreux désagréments pour l’avenir : arthrose et douleurs des chevilles, au niveau des genoux et des hanches et de la colonne vertébrale.

Stimulothérapie au niveau du pied et Chimiothérapie

 Selon M. Gely, le massage, appliqué à quelque niveau que ce soit du territoire anatomique, a été reconnu comme un précieux adjuvant de la thérapeutique occidentale et orientale. Il existe de nombreuses possibilités de la stimulothérapie de « l’image du corps » au niveau du pied.

Voici les arguments qu’il met en avant :

« Il n’est nullement question de remplacer les interventions podologiques classiques, mais d’essayer de rétablir l’équilibre de l’homme perturbé dans sa totalité, par une méthode complémentaire, codifiée et efficace, alors que, pour beaucoup d’entre nous, les pieds sont une préoccupation mineure en dehors des phénomènes apparents ou douloureux locaux.

Une longue contre-expérience permet d’assurer l’authenticité d’une action déjà connue des Égyptiens et des Chinois depuis des millénaires.

Nous devons la redécouvrir aujourd’hui en bénéficiant des données scientifiques récentes, notamment en neurobiologie.

Le phénomène de stimulation du pied, non seulement provoque des effets locaux, mais procure des résultats bénéfiques à distance, au premier rang desquels se situe la relaxation générale ouvrant la porte à une meilleure vitalité de l’organisme dans son ensemble, effaçant le langage douloureux d’organes intoxiqués ou déficients.

Par l’intermédiaire de stimulations précises énergétiques, nous agissons :

– sur les voies de la douleur ;
– les mécanismes hormonaux et nerveux ;
– enfin sur la circulation dans son ensemble (artérielle, veineuse, lymphatique ou capillaire).

En se préoccupant de la voie énergétique contenue dans cette semelle musculo-aponévrotique vivante, extrêmement vascularisée et innervée qui supporte l’homme debout toute sa vie ou d’où part « l’énergie ancestrale » des Chinois (premier point du méridien du rein) et qui, sur le plan psychique, est le méridien de la « volonté », nous acceptons « d’aller de l’avant ». En dehors de toute modification locale par des produits bien étudiés améliorant les téguments du pied, nous pouvons assurer, par certains produits naturels, une pénétration traitante qui peut franchir la barrière de la peau et agir ainsi sur des organes très éloignés et provoquer l’auto-défense de l’organisme ».

La réflexothérapie du pied peut s’utiliser à des fins :

– diagnostiques (médecins) ;
– thérapeutiques (praticiens) ;
– relaxantes et préventives (quotidiennement par tous).

La chimiothérapie

Par le Docteur B.S.

« La chimiothérapie a pour but de détruire des cellules tumorales à l’aide de produits divers cytotoxiques. Le problème est que ce mode de destruction n’est pas spécifique des cellules tumorales et atteint aussi des cellules normales, particulièrement celles qui sont jeunes et actives ; parmi elles, les cellules de la moelle osseuse.

L’utilisation de la chimiothérapie remonte à plusieurs années, mais a été jusqu’ici souvent décevante.

Cependant, il faut mettre à son actif d’excellents résultats dans le traitement de la maladie de Burkitt, dans celui du chorio-carcinome placentaire, des neuroblastomes, des néphroblastomes, et plus récemment dans le traitement de la leucémie aiguë lymphoblastique.

Son utilisation comme complément thérapeutique après chirurgie ou radiothérapie, a permis d’obtenir récemment des résultats très encourageants dans le traitement des mélanomes malins, des ostéosarcomes et du cancer du sein.

Toutefois, cette technique de traitement ne peut-être utilisée qu’à la condition, d’une part de posséder un certain nombre de connaissances théoriques de base permettant un choix adéquat des produits et, d’autre part, d’en connaître les effets néfastes sur la moelle osseuse et la réponse immunitaire.

La raison en est de disposer d’un traitement aussi agressif que possible contre les cellules tumorales et aussi peu myélo-suppressif et immuno-suppressif que possible ».

Fiche familiale : Y. Chatillon

Co-auteur, Geneviève Reiter, avec Yvonne Chatillon,
Stages et études en phyto-aromathérapie ;
Née à Neuilly sur Seine, habitant Bordeaux (33), près de la mer !
Passionnée de médecines naturelles, naturopathie, bridge et spiritualité.

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