Les baumes naturels

Blog Arts essentiels - webmaster Geneviève Reiter - Bordeaux

Vous trouverez, ci-dessous, des renseignements concernant trois baumes naturels.

Ils sont vendus dans des magasins spécialisés en aromathérapie, phytothérapie ou parapharmacie.

Baume - photo Pixabay

1/ Le Baume de Tolu

Famille des légumineuses

Le baume Tolu, à l’origine, est recueilli par incision des troncs d’un arbre d’Amérique du Sud, puis extrait aux solvants volatils. Il provient d’équateur et de Colombie. 

Il donne une absolue à l’odeur chaude, sucrée, boisée, et vanillée. Et, aujourd’hui, entièrement reconstitué, les parfumeurs en font une utilisation synthétique.

Mais il a aussi d’autres vertus. Il s’emploie en sirop pour les trachéo-bronchites et bronchites.

2/ Le Baume du Pérou

Famille des légumineuses

Voici un modificateur de muqueuses. Il se prescrit dans le catarrhe, la bronchite, pour la dermatose comme cicatrisant et anti-prurigineux, sur les engelures, les plaies atones.

Fourni par une légumineuse, famille des papilionacées

C’est un liquide très sirupeux, brun noirâtre en masse, brun rougeâtre en couche mince qui ne s’épaissit pas et ne se solidifie pas au contact de l’air. Il a une odeur forte aromatique et une saveur amère. Il ne se mélange pas aux huiles grasses, mais partiellement dans l’éther et le benzène. Il se dissout dans l’alcool, le chloroforme, l’acide acétique, mais il est insoluble dans l’eau. Il contient du farnesol, du péruviol, un peu de vanille et surtout 60 à 70 % de cinnaméine (mélange d’esters cinnamiques benzoïques et d’alcool benzylique) qui est un modificateur des muqueuses des voies urinaires et des muqueuses trachéo-bronchiques.

Qualité

La qualité du BAUME du PEROU OFFICINAL offre 52 à 56 % de cinnaméine.

Le BAUME du PEROU se prescrit en onguent dans le catarrhe chronique, la bronchite, pour soigner les dermatoses, les engelures, les plaies atones et surtout la gale par son esterbenzylbenzoïque. Ce produit possède des propriétés antiparasitaires.

Il déploie une action antiseptique, antiprurigineuse et cicatrisante. C’est un fixateur des parfums.

En pharmacie, on trouve PERUOL (HUILE de RICIN et BAUME du PEROU) ; PERUGENE qui est un produit de synthèse destiné à remplacer le BAUME du PEROU naturel.

On peut falsifier le BAUME du PEROU avec de l’alcool, de l’huile de ricin, du styrax, de l’essence de copahu, du benjoin, de la colophane et associer BAUME du PEROU et BENJOIN.

Précautions, Mises en garde

Bien que peu fréquent, le risque allergique au baume du Pérou (Myroxylon Pereirae) existe. Surtout, s’il est associé à l’huile essentielle du même nom.

Cette huile essentielle  est très concentrée et il est impératif de mesurer son degré de tolérance à cette substance avant toute utilisation prolongée.

De toute évidence, il s’agit d’une précaution à prendre avec la totalité des huiles essentielles, surtout chez les sujets jeunes, âgés, fragiles ou d’un naturel allergique.

Pour ce faire et tester votre tolérance à une huile essentielle, la technique la plus simple est d’abord de sentir l’huile en question en plaçant le flacon ouvert sous son nez. L’odeur qui s’en dégage doit vous paraître agréable et odorante. Si la sensation que vous ressentez est désagréable voire même répulsive, il se peut que vous vous montriez réactif à cette huile. Ou alors, cette huile ne concerne pas les symptômes dont vous souffrez.

En conséquence : Faîtes un test sur votre peau :

Avant toute application étendue, appliquer d’abord un peu d’huile diluée sur un coin non exposé  à l’aide d’un morceau de coton. Vous devez ne présenter aucune réaction (rougeur, démangeaison, sensation de brûlure). Dans le cas contraire,  n’utilisez pas cette huile essentielle.

Souvenez-vous de ne jamais appliquer une huile essentielle pure et ni même diluée sur les muqueuses.

3/ Le Benjoin du Laos dit de Siam

Famille des styracacées

On trouve le styrax originaire d’Indochine, Styrax tonkinensis , le styrax originaire d’Indonésie, Styrax benzoin , et le styrax venant de Turquie, Styrax officinalis, aussi nommé Aliboufier.

Commercialement, ces résines sont fréquemment vendues sous les noms suivant, par ordre de provenance : benjoin de Siam ou du Laos, benjoin de Sumatra, et Storax. Le benjoin de Siam a une couleur jaune-brune, le benjoin de Sumatra a une couleur gris-foncé, et le Storax a une couleur noire.

Le benjoin croit en Indochine et à l’île de la Réunion, il est devenu rare. C’est l’écorce qui fait sa richesse. Elle fournit un tanin appelé résine ou benjoin. Solidifiée, cette résine prend l’aspect cristallin de petits cailloux qu’il est alors possible de brûler. Il s’en dégage une odeur douce, légèrement vanillée.

Ses propriétés

Il possède des propriétés balsamiques et s’emploie dans les affections de la vessie et de la poitrine et dans les inflammations des voies respiratoires. Il soigne les rhumatismes.

En dermatologie, c’est un astringent, résolutif des engelures et des crevasses du sein.

Son utilisation est fréquente dans les cérémonies religieuses (liturgie indienne, bouddhiste, ou catholique), associé à d’autres résines.

Utilisations

On en fait un baume multi-usages qui aide à nourrir, protéger et apaiser les peaux délicates.
Il s’utilise aussi dans l’air ambiant. Ainsi, chasse les mauvaises odeurs ou encore purifie la chambre d’un malade. Dans ce cas, son odeur suave, sensuelle et subtilement vanillée, facilite la relaxation.

Co-auteur, Geneviève Reiter, avec Yvonne Chatillon,
Stages et études en phyto-aromathérapie ;
Née à Neuilly sur Seine, habitant Bordeaux (33), près de la mer !
Passionnée de médecines naturelles, naturopathie, bridge et spiritualité.

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