Le sang-dragon

Blog Arts essentiels - webmaster Geneviève Reiter - Bordeaux

Substance résineuse rougeâtre

Obtenue à partir de diverses espèces végétales des genres Dracaena, Daemonorops, Croton et Pterocarpus qui possède beaucoup de vertus

 

Le sang-dragon est connu depuis l’antiquité. Les Grecs, les Romains et les Arabes l’utilisaient comme teinture ainsi que pour ses propriétés médicinales et il a été décrit par Dioscoride et d’autres auteurs anciens. Le sang-dragon des Romains était probablement tiré de la base des feuilles du Dracaena cinnabari.

Utilisé en vernis

On s’en sert de pigment dans la préparation de vernis et d’encres. On l’utilise entre autres pour vernir les violons. Il est aussi utilisé pour teindre le marbre et le plâtre ainsi que pour la photogravure et l’émaillage.

Sédatif de la douleur

La médecine traditionnelle chinoise l’emploie pour contrôler la douleur et les saignements et pour aider à cicatriser les blessures et les contusions.

Tour de la mer rouge

Il est mentionné dans le Periplus Maris Erythræi au premier siècle comme étant l’un des produits de l’île de Socotra, un important centre de traite depuis l’époque des Ptolémées. Il y avait une grande confusion dans le monde Romain et en Chine entre le vrai sang-dragon d’origine végétale et le cinabre d’origine minérale, un sulfure de mercure toxique.

C’est aussi une plante d’appartement

Le Dracaena draco, originaire du Maroc et des îles Canaries, devint plus tard la principale source de sang-dragon. On l’obtient en pratiquant des incisions dans le tronc et les branches de cet arbre, et en récoltant l’exsudat rouge grenat qui s’en écoule.

Résine jernang

Plus récemment, le Daemonorops draco, un palmier grimpant originaire de Sumatra et de Bornéo, ainsi que quelques espèces voisines, ont largement remplacé les Dracaena comme source de sang-dragon. On extrait la résine qui recouvre les fruits de ces palmiers rotin en les secouant dans des sacs de jute ou par évaporation de l’eau. La résine ainsi obtenue, d’un rouge carmin foncé, est appelée « jernang ». On la vend en poudre, en boules, en pains ou en bâtons.

D’autres espèces végétales, appartenant aux genres Croton et Pterocarpus produisent une résine similaire et sont également exploitées pour la production de sang-dragon.

Composition

Sa composition est variable selon l’origine. Mêlés à la résine on trouve en proportion variable des sels de calcium, diverses matières grasses et de l’acide benzoïque en très faible quantité.

Protégeons la faune et la flore !
et n’oubliez pas de nous nourrir !

 

 
 
 

Co-auteur, Geneviève Reiter, avec Yvonne Chatillon,
Stages et études en phyto-aromathérapie ;
Née à Neuilly sur Seine, habitant Bordeaux (33), près de la mer !
Passionnée de médecines naturelles, naturopathie, bridge et spiritualité.

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