Différents groupes de synergie :
Utilisation indicative des synergies
Détente nerveuse
Elimination hépatique
Activation glandulaire
Elimination rénale
Activité
Respiration
Autres synergies
LES SYNERGIES POUR LA LUTTE ANTI-INFECTIEUSE EN GÉNÉRAL :
4 groupes de synergies
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SYNERGIES
POUR LA LUTTE ANTI-INFECTIEUSE
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Recharge bio-énergétique plus spécialement favorable aux (*) :
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Spéciale à chaque synergie ou huiles essentielles
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Commune à toutes les synergies
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Pour usage économique
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Cèdre de Virginie
Citronnelle de Ceylan
Géranium rosat
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Dévitalisés
Fatigués
Infectés
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Fébriles et infectieux :
Broncho-pulmonaires,
Intestinaux, génito-urinaires,
Méningés,
Lympho-ganglionnaires,
Cutané,
Mycosiques,
Tuberculeux,
Septicémiques,
Gangréneux.
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Aux huiles essentielles plus
précieuses
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Géranium rosat
Girofle
lavandins
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Également les porteurs de parasites du système pileux (poux etc …)
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Aux huiles essentielles à prix
de revient plus élevé
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Cannelle de Ceylan
Eucalyptus globuleux
Eucalyptus citronné
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Synergie de base
des infectés et même
remarque que synergie ci-dessus.
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Aux Hydrosols Aromatiques
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H.A. de thym rouge
H.A. de laurier noble
H.A. de sarriette des montagnes
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LES SYNERGIES DANS LE CAS DU COVID-19
Les huiles essentielles contre le Covid-19
A première vue, dans le cas de la pandémie qui nous occupe, il semble qu’il ne faut pas s’attendre à des miracles du côté des Huiles Essentielles.
Toutefois, certaines huiles essentielles peuvent être utiles, en raison de leurs propriétés antivirales, anti inflammatoires locales reconnues. Sans compter qu’il y aussi la commodité de s’en servir par voie orale, par voie cutanée ou en diffusion avec une action principale qui se ferait sur le système respiratoire.
Donc, vous pouvez utiliser sans crainte les huiles essentielles à oxydes et à monoterpénols, comme :
L’eucalyptus,
L’arbre à thé
et L’huile essentielle de Ravintsara,
Puisqu’elles disposent de la faculté essentielle de majorer l’activité de certains globules blancs (monocytes, lymphocytes…) et de permettre ainsi de lutter contre les infections donc, normalement l’infection du Covid_19.
Tout d’abord :
– L’huile essentielle d’eucalyptus radiata sera privilégiée lors de l’atteinte respiratoire haute c’est-à-dire en début des symptômes.
La théorie étant que, par la suite, le virus migre vers les voies respiratoires basses ( pharynx, bronches, poumons), donc on utilisera à ce moment-là l’eucalyptus globulus. À savoir que l’eucalyptus globulus présente une moins bonne tolérance que le radiata. Ainsi, pour les personnes sensibles ou les enfants on privilégiera plutôt l’eucalyptus radiata.
– L’huile essentielle de tea-tree, issue de Melaleuca alternifolia qui a des propriétés antivirales connues sur un grand nombre de virus y compris les coronavirus.
– Le Ravintsara, un antiviral par excellence et de très bonne tolérance, sera utilisé en association à d’autres huiles essentielles soit en diffusion, soit en application sur les poignets où sous la plante des pieds.
– Enfin, l’huile essentielle de laurier noble dont le pouvoir antiviral sur le coronavirus SARS Cov1 a été reconnu. En effet, le laurier noble aura aussi une activité immunomodulatrice bien utile pour éviter l’emballement des phénomènes.inflammatoires.
Utilisations
En application locale
Après les avoir diluées dans une huile végétale, pratiquer un massage sous la plante des pieds et sur les poignets, sur la gorge. Ou bien les utiliser en inhalation humide ou sèche à raison de deux à trois fois par jour. Pour l’inhalation sèche, voir l’utilisation d’un inhaleur.
Grâce à son application sous la plante des pieds l’absorption est rapide et les huiles essentielles se diffusent par le système respiratoire, ce qui est recherché pour traiter un virus justement implanté au niveau respiratoire.
Dans l’air ambiant
-En diffusion atmosphérique, l’eucalyptus radiata + le trio laurier noble, tea-tree, ravintsara + citron ou pamplemousse sera le meilleur mélange.
Choisir les huiles essentielles d’orange douce, d’eucalyptus globuleux, de pin sylvestre ou d’arbre à thé, soit seules, soit associées.
-Utiliser l’huile essentielle de citron qui est un excellent antimicrobien à la fois pour traiter l’air ambiant mais aussi pour les surfaces de contact (sol, poignées…etc) et même l’intérieur du lave-vaisselle.
Mais, à noter que l’assainissement ne commence qu’au bout d’une demi-heure.
Précautions d’emploi
-Toujours traiter l’espace de vie en l’absence des personnes dans la pièce et aérer ensuite.
Les mélanges d’huiles essentielles contre le Covid-19
L’huile essentielle de Ravintsara et le Tea Tree.
Avant tout, le mélange de ces deux huiles essentielles libère des anti-viraux et immunostimulants : 1,8-cinéole (époxyde monoterpénique), terpinène-4-ol (alcool monoterpénique), sabinène (carbure monoterpénique) et alpha-terpinéol (alcool monoterpénique).
Et aussi, elles sont faciles à utiliser, à se procurer et ont une toxicité très faible. Elles peuvent aider à prévenir une potentielle infection virale.
Utilisations
-Mélanger ces deux huiles essentielles de Tea Tree et Ravintsara à 50/50,
-Appliquer 3 fois par jour 2 gouttes sur les poignets internes,
-Inhaler ensuite profondément.
Précautions d’utilisation
-Pour les femmes enceintes et les bébés, reportez-vous aux précautions d’utilisation sur les étiquettes de Tea Tree et de Ravinstara.
-La dilution peut se faire dans une huile végétale, l’huile de Nigelle.
-Un usage prolongé est déconseillé. Une pause d’une semaine au bout de 3 semaines d’utilisation au moins doit avoir lieu.
L’huile essentielle de Laurier noble plus Ravintsara plus tea-tree, (1/3, 1/3, 1/3) :
– Compter 2-3 gouttes dans une « noisette » d’huile de macadamia (huile non grasse ayant une pénétration rapide et profonde) et appliquer le mélange.
A ce trio d’huiles essentielles, il sera possible de rajouter l’huile essentielle d’eucalyptus radiata (ou globulus, voir ci-dessus), à parties égales (1/4 de chaque).
Ce qu’il faut savoir
C’est qu’en période de pandémie, la psychose s’installe.
Alors, faut-il croire les vendeurs d’huiles essentielles, de compléments alimentaires et autres probiotiques qui proposent différents produits censés renforcer les défenses immunitaires pour lutter contre la Covid-19 ? Ou mieux, gérer le stress ou encore purifier l’intérieur ?
Même les pharmacies s’y mettent dans la lutte contre le Covid-19 !.
Faut-il donner du crédit à ces communications lucratives de professionnels ciblant le confinement de l’épidémie de le Covid-19 ?
« Booster nos défenses immunitaires »
Plusieurs marques prétendent que leurs produits peuvent « soutenir les défenses naturelles de l’organisme » grâce à l’apport d’extraits de plantes et de probiotiques. Elles s’appuient sur ce que tous les hygiénistes savent à savoir que les cellules immunitaires de l’organisme se situent dans l’intestin. En aidant le microbiote, « gardien de l’immunité », il serait donc possible de renforcer l’immunité naturelle.
S’il est vrai que notre système digestif est composé en partie d’un tissu lymphoïde qui stocke les cellules lymphocytes, véritables barrages aux virus ou bactéries, on se demande comment prouver que des plantes ou probiotiques soient en capacité de stimuler cette immunité. Il y a bien trop peu de preuves de l’efficacité des probiotiques. Quoique les spécialistes des plantes l’affirment, rien n’a jamais été prouvé dans ce sens. En conséquence, il est difficile d’affirmer que les plantes soutiendraient le système immunitaire dans la lutte contre les virus de la pandémie….
Finalement, sur quoi reposent ces arguments santé, selon UFC QUE CHOISIR. ?
« Des antibiotiques naturels »
Certaines plantes (pamplemousse, échinacée, etc.), disponibles sous forme de compléments alimentaires ou d’huiles essentielles, sont des « antibiotiques naturels » et des « antiviraux ». Effectivement si l’échinacée a montré un réel effet contre certains virus puisqu’un médicament contenant cette plante est autorisé en France contre le rhume, on peut s’attendre à voir passer du temps avant d’en voir l’efficacité. Mais, si jamais elle arrive un jour, elle ne durera que l’espace d’un moment.
Quant au pamplemousse, mieux vaut le consommer cru, avec précaution comme pour tout fruit acide, plutôt qu’en huile essentielle ou complément alimentaire. De surcroit, rappelons que des médicaments pris au long cours minorent grandement leur efficacité.
Enfin, remettons-nous en plutôt aux sites spécialisé sur la question. Par exemple, sur son site, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) dit bien que « les huiles essentielles ne constituent pas un moyen de lutte contre le coronavirus » et que ces produits ne doivent pas être utilisés dans certains cas (asthme et autres maladies respiratoires, grossesse ou allaitement, jeunes enfants).
« Purifier l’air intérieur » contre le Covid-19
Ce dont on parle en tout début de cet article…
Premièrement, la diffusion ou la pulvérisation d’huiles essentielles dans le domicile est à utiliser avec modération. Les sprays ont tendance à le charger en composés organiques volatils (COV) comme l’ont montré des tests et une étude de l’Agence de la transition écologique (Ademe). Et même, cette pratique peut, par ailleurs, s’avérer nocive pour des personnes souffrant d’asthme, (l’Anses). Et, s’il est bon de la connaître et de se faire plaisir en respirant l’odeur des essence de plantes, il est illusoire de penser éliminer le Coronavirus avec des sprays d’huiles essentielles.
Le meilleur moyen de purifier son intérieur reste de l’aérer régulièrement toutes les heures durant une dizaine de minutes.
Une huile à ne pas utiliser
Il est vrai que nous recevons mille et une informations. Comme celle de l’huile essentielle de gaulthérie en flacon unitaire pure, qui devrait être exclue temporairement en cas d’infection au Covid-19. La raison est que l’huile essentielle de gaulthérie présenterait jusqu’à 99 % de salicylate de méthyle en flacon unitaire, un niveau de concentration unique d’une molécule aromatique jamais égalé dans le monde des huiles essentielles. (source du dr Gigon Puressentiel). Donc, écoutons le Docteur Gigon, et en cas de doute, peut-être vaut-il mieux la laisser de côté.
Et quid du gel hydroalcoolique ?
Avant tout, le principal acteur désinfectant, est l’alcool présent dans la « base parfum ». La concentration correspond à celle souhaitée par l’Agence de sécurité du médicament (entre 60 et 70 %) mais pas à celle conseillée par l’OMS dans sa recette pour les pharmaciens.
Voilà pourquoi, la plus saine résolution consiste donc à vous laver les mains à l’eau et au savon, pendant 20 à 30 secondes.
Et à respecter les gestes barrières…