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Le châtaignier

Ce n’est un mystère pour personne, la période post fêtes de Noël a largement commencé mais à toutes fins utiles,  consultez donc cet article « le Châtaignier » qui vous en dira un peu plus sur les marrons glacés de ce Noël 2019 !

 

CHÂTAIGNIER

(Castanea vesca Gaertn. (Castanea stiva Mill., )

C. vulgaris Lamk.)

(Cupulifères)

 

Le châtaignier est un grand arbre indigène, à feuilles allongées dentées en scie, où des chatons  forment des fleurs. Le périanthe comprend 6 pièces ; il y a 6 étamines mâles et 6 loges femelles, mais tous les ovules n’arrivent pas à maturation, sauf un et le fruit (châtaigne, nommé marron)  qui comprend une seule graine. Nommé akène une cupule hérissée de piquants l’entoure.

Situation

Le châtaignier est répandu depuis le Caucase jusqu’au Portugal et en Afrique du Nord (Algérie et Tunisie), et croît dans le centre et le midi de la France, dans les endroits siliceux.

Auprès de lui, on trouve souvent les truffes (Périgord) et les cèpes.

Le bois et l’écorce renferment 7 à 9 % d’acide gallotannique ; de ceci ainsi que des feuilles, on prépare des extraits tinctoriaux et tannants appréciés.

 

Particularités médicinales

  • L’écorce soigne la dysenterie.
  • L’infusion des feuilles soigne la coqueluche (Amérique du Nord).
  • Certains animaux domestiques aiment les feuilles qui donnent environ 8 % de cendres.
  • Les écorces des châtaigniers de l’Amérique du Nord, Castanopsis chrysophylla D.C. et Castanea pumila (ou chinco pin) contiennent une quantité appréciable de tanin. La seconde s’utilise sur place comme astringent et fébrifuge.

Alimentation

Les châtaignes donnent une farine alimentaire bien plus digeste que la farine de blé.

 

Compositions – constituants

Châtaignes fraîches :

  • 47 % d’eau,
  • 6 % de protéines,
  • 4 % de graisse,
  • 40 % de substance non azotées,
  • 1,4 % de cendres.

 

  • L’amidon
  • Le glucose
  • Le saccharose, un principe amer
  • Une globuline (castanine)
  • Une lécithine.

Il existe dans le commerce de nombreuses variétés dites Lyon, Naples, Turin.

Les marrons de Paris

Les « marrons », légèrement rôtis, tels qu’on les vend dans la Capitale, contiennent encore 35 à 40 % d’eau ;

1 kg de ces marrons renferme autant de matière azotée que 500 g de pain.

 

Un peu d’histoire

Au XVIème siècle, les châtaignes représentaient l’aliment principal de nombreuses provinces françaises.

En 1953, la production a atteint en France 1 366 000 quintaux. Mais en raison des maladies que subit facilement ce fruit, l’exploitation a diminué et les quantités récoltées ont commencé à descendre aux environ de 500 000 quintaux.

 

Consommation

Servez-les fraîches, bouillies ou grillées (après les avoir fendues sur le côté).

Ou en marrons glacés qui sont au nombre des fruits confits les plus appréciés.

 

Un petit rajout d’Izoenn :

Les marrons glacés et l’histoire

 

Ce que nous savons est que la première trace écrite d’une recette de marrons glacés apparut sous le règne de Louis XIV sous la plume du Sieur de la Varenne et par l’intermédiaire d’un jeune homme plein d’ambition. A moins que le marron glacé ne soit né quelques années plus tôt en Piémont Italien dans les cuisines du Duc Charles Emmanuel 1er ! .

Ainsi, en France, en l’an 1882, l’Ardèche voit ses élevages de vers à soie détruits par une épidémie qui réduit considérablement son économie. Alors Clément Faugier innova sur le plan économique avec la fabrication du Marron Glacé tout en conservant les qualités d’un savoir-faire artisanal. Il utilisa la châtaigne très présente dans la région pour produire industriellement.  Aujourd’hui cette maison existe toujours et perpétue la recette traditionnelle.

Depuis cette période, partout en France, de grands chocolatiers nous fabriquent pour les fêtes de fin d’année ces exquises friandises, dont il convient d’user sans modération. Malgré une moyenne de prix qui atteint les plus de 45 €.

 

Image par Manfred Richter de Pixabay
Image par Ulrike Leone de Pixabay
. Sources : Dorvault

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