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Végétarisme, le refuge des mal-portants et le mal des médecins

L’associé

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Histoire familiale

Dans sa jeunesse, on pratique l’alimentation traditionnelle de Monsieur tout le monde,  composée de viandes, poissons, pâtes, pommes de terre, pain blanc, fromages, légumes et fruits frais et en principe on ne s’en porte pas plus mal !  De  temps à autre, des desserts cuisinés maison ou non s’ajoutent au repas pour la gourmandise et on parle d’autre chose. Et tout ceci, bien sûr sans peser ses aliments. A 24 ans, on a autre chose à faire.

Pourtant il existe des cas particuliers ou l’état de santé ne permet pas la poursuite d’une telle alimentation. On peut comprendre alors la décision d’embraser l’excellente Loi du végétarisme qui proscrit de manger nos Amis les animaux et la pratique de la pesée des aliments.

Le but d’une stratégie de pesée représente le paradoxe suivant : la conservation d’un équilibre physique intellectuel, normal et productif. 

Ma mère qui commençait à se porter de plus en plus mal, se plongea à n’en plus finir dans l’étude des livres, en particulier celui de Jacques Ménétrier pour y retrouver une  image enviée, dans son diagnostic de l’énergie, nommée dans le livre :  « polarisation progressive des échanges organiques ».

Pour se décrire, elle ne parlait que d’un état physique qui n’en était pas un. L’asthénie. Épuisée par le moindre effort, un mal général semblait vouloir attirer sa vie vers le destin inorganique des choses. Elle maigrissait et son teint prenait une couleur jaune paille.

Aura-t-elle trouvé parmi les pages de ses livres, des illuminations ?

Toujours est-il que cherchant à comprendre la physiologie de son organisme avant celle de ses proches (mari,  fille,  fils), pratiquant à la fois l’empirisme et la méthode, elle adopta celle de Lucie Randoin  qui était de peser tout ce qui se mangeait. Mais cette expérience ne servit à rien puisqu’elle continuait à se porter de plus en plus mal. A son grand désarroi dans la glace,  voilà même que se concrétisaient, les formes cliniques d’une malnutrition évidente ! Un teint cireux, la preuve selon les livres que des dystonies perturbaient son équilibre potentiel vital.

Très inquiète elle se résolut à consulter.   

Alors, un médecin de la confrérie allopathique qu’elle n’appréciait guère se présenta  à son domicile. Il n’y alla pas de main morte. Reçu dans sa chambre, il l’interrogea sans ambages sur l’origine des dictionnaires de médecines qu’il voyait s’aligner à l’intérieur de sa tête de lit en merisier, lui intimant  l’ordre de les jeter si elle ne voulait pas devenir neurasthénique mais en même temps, il lui prescrivit des analyses.

L’hémogramme révéla une anémie et une infection chronique, dues à une inflammation, causes de ses désordres pathologiques. Les globules blancs étaient à 3400 par rapport aux 5000 d’un taux normal. La formule leucocytaire laissait apparaître 1 % monocytes (la normale était de 4), une éosinophilie  de 8 au lieu de 5, une leucopénie moyenne. Les polynucléaires neutrophiles passés à 83. Le protéinogramme signalait les caractéristiques des globulines avec des normes inférieures pour toutes. Les normes de statistiques de biochimie, n’étaient pas meilleures : le fer sérique 25 alors que la normale était 45. Magnésium, calcium étaient en dessous des constantes biologiques inférieures. Seul le cuivre présentait un pourcentage à peu près normal.  La vitesse de sédimentation était augmentée par rapport à l’indice, sans pour autant être atteinte de maladie grave du sang, tuberculose ou  rhumatismes inflammatoires ou encore déjà cancer.

En termes clairs, ces examens et actes l’exposaient dans ce que Marc Callum appelait « la zone crépusculaire de l’instabilité nutritive » aux prémonitions de certains auteurs contemporains, nommées « la pré-maladie redoutable ». (*) Ce qui d’ailleurs se confirmera  beaucoup plus tard. Il s’ensuivrait un glissement vers la cachexie en raison de la pénurie de ses carences et de la dénutrition, si elle n’y prenait garde. Sans parler d’autres symptômes internes mineurs gênants mais déjà présents malgré l’âge, comme de mauvaises digestions, un sommeil perturbé, nervosité, jusqu’à l’irritabilité de caractère, bien gênante pour les proches.

Les dosages préconisés par Lucie Randoin et bien d’autres s’avéraient être d’un échec cuisant, d’une importance bien démesurée de la pesée des aliments au regard des résultats obtenus, une regrettable erreur, celle du pèse-lettre qui ne servait à rien. 

Ce fût à partir de cette époque qu’elle décida d’essayer le végétarisme, très en vogue dans les  courants journalistiques qui prêchaient la qualité et le choix des aliments consommés au cœur de la nature et non plus la quantité d’aliments anti-nutritifs et déminéralisants. Des enseignements  judicieux  puisque, selon les statistiques, ils détenaient des records de longévité parmi leurs adeptes.

L’abandon des visites chez le boucher multiplia celles chez les grainetiers. Renseignée par  des associations, comme la « Vie Claire »,  et les idées du Médecin Paul Carton sur les problèmes de la santé, elle commença par supprimer la viande par intermittence, puis en permanence. Dans les livres, les conseils donnaient un apport journalier de 100 à 150 g de céréales et 200/250 g de pain complet, un nouveau régime qui établissait un bon équilibre phosphore/calcium avec 20 mg de plus, et ne pouvait qu’améliorer les fonctions cérébrales et intellectuelles prouvant que les idées préconisées par les végétariens étaient les bonnes.

« Elle a repris du poids disait son mari, je l’avoue mais avec un jugement en dehors du contexte ; « Elle fait partie de ces personnes uniquement préoccupées par elles-mêmes et leur santé pensant que le genre humain doit se prosterner devant leurs piètres écrits ».

Se trompait-il sur sa souffrance ?  Car les kilos revenus s’accompagnaient de bien d’autres maux,  les nouveaux ingrédients d’une alimentation nouvelle entraînaient en jargon végétarien : une surminéralisation avec des problèmes de digestion. La consommation de jus de légumes de la Clinique Bircher Benner de Suisse, étaient une issue.

Toutefois, les nouvelles analyses pratiquées allèrent dans le sens de la guérison. Le médecin constata des normes statistiques biochimiques remontées, des globulines qui supprimaient les écarts inquiétants et une VS  redevenue normale.

Ce  nouvel équilibre alimentaire apportait semblait-il  ressources vitales, bien-être, forces, entrain. Avec le naturopathe ami de la vidéo ci-dessus, qui renseigne sur les bienfaits de l’alimentation rationnelle végétarienne,  le respect des fondements des principaux équilibres alimentaires de l’organisme, ne peut que le regénérer.

Ces certitudes dépassant de très loin la science médicale officielle, sont-elles convaincantes ? 

Chacun trouvera en lui la réponse qui lui convient.

Ecrit par Geeeen

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