Arts essentiels

Métabolisme

 

L’alimentation végétarienne équilibrée peut être la solution si vous vous portez mal.

 

Pour les personnes intéressées par l’origine des causes d’une mauvaise santé, ou de maladies plus ou moins graves qui se déclarent dans notre vie, voici un fragment de l’exposé rédigé par ma mère dans son livre « Alimentation biologique rationnelle ».

Pourquoi ?

Le corps vivant est un métabolisme

 

Pour digérer, assimiler, désassimiler un aliment glucidique, féculent, farineux, l’organisme met en activité les glandes salivaires, le pancréas, le foie, les muqueuses de l’estomac et de l’intestin.

Suivons le trajet de l’aliment

 

Transformé en glucose, chassé par le cœur dans les vaisseaux sanguins et lymphatiques, l’aliment arrive au foie par la veine porte (stade glycogène) et se transforme en glucose. Ce dernier va nourrir les muscles, mobilise la vitamine B1 en libérant de l’acide lactique, de l’acide carbonique et des déchets. Dans les capillaires pulmonaires, une nouvelle élaboration procède aux échanges oxygène-acide carbonique, tandis que l’eau rentre en mouvement, liant son sort à celui des éléments minéraux.

De l’aliment glucidique

 

Le muscle utilise l’aliment sucré pour créer l’énergie musculaire et thermique. Indirectement, il concerte son action avec des fonctions cérébrales. Le système cérébro-spinal communiquant avec les systèmes sympathiques, le métabolisme de l’aliment glucidique déclenche toutes les fonctions organiques. Stupéfiant à la fois dans sa complexité et son étonnante unité.

De l’aliment protidique

 

Lui, nécessite l’intervention d’autres ferments digestifs, pour se dégrader suivant la chaîne protéines/acides aminés. Ceux-ci se retrouvent dans le foie. Certains enzymes fournissent du glucose qui créent l’énergie, d’autres empruntent la voie sanguine pour aller soit entretenir, soit construire les protéines spécifiques des tissus. L’aliment protidique n’est pas complètement brûlé, laissant des résidus d’azote sous forme d’urée. Il faut l’intervention des reins pour éliminer l’urée. Si les fonctions rénales éliminatrices sont défectueuses, le taux d’urée augmente, d’où l’apparition des syndromes d’urémie, d’albuminurie.

Ménageons notre fonction rénale

 

Le fonctionnement du rein est sous contrôle de l’hypophyse des surrénales, par l’intermédiaire des autres glandes, qui elles-mêmes alertent la thyroïde. Tout l’ensemble glandulaire agit sur le système nerveux. Le métabolisme de l’aliment protidique implique la synergie de toutes les fonctions organiques.

Gardons notre vitalité

 

Lorsque la vitalité ne sert plus la vie comme il faudrait, à cause de l’hérédité, du potentiel vital acquis à la naissance, ou d’une mauvaise croissance, toute la physiologie perturbée provoque le dérèglement des équilibres biologiques.

Naissent alors toutes sortes d’insuffisances organiques, endocriniennes larvées, qui épuisent le système nerveux, provoquent des dérèglements vago-sympathiques ou des carences minérales. Les ferments digestifs absents ou en manque, déterminent un, processus d’auto-intoxication chronique, qui est le lot de la personne qui n’est plus en bonne santé.

Il y a  toutes les personnes qui développent des syndromes infectieux. Leur organisme ensemence des germes gram+ et gram-, des champignons, qui sont inoffensifs quand les défenses de l’organisme existent. Lorsque le terrain décline, ces germes deviennent pathogènes, engendrent des affections chroniques récidivantes, qui sapent la résistance de l’organisme, l’amène à un état d’épuisement.  La voie est ouverte aux graves maladies dégénératives, cancer, diabète ou autres.

Liste non exhaustive

Il s’agit :

– Des infections urinaires chroniques avec cystites,
– Des infections vaginales avec leucorrhées,
– Des infections intestinales chroniques ou aiguës, diarrhées chroniques, colites entérites, gastro-entérites, entéro-colites,
– Des infections bronchiques récidivantes,
– Des gingivites, pyorrhées alvéolo-dentaires,
– Des infections O.R.L., sinusites, rhino-pharyngites, angines, otites, laryngites à répétition,
– Des grippes en toute saison. Les rhumes des foins, l’asthme chronique,
– Des staphylococcies engendrant des infections cutanées, des surinfections séborrhéiques, acné, prurit, eczéma, psoriasis.

Il se trouve aussi les personnes en maigreur qui ne peuvent prendre du poids, en faiblesse, et pâleur, ressentant des douleurs diffuses. Rien ne peut expliquer ces états de déficience qui résistent à toute thérapeutique et dont on ne peut découvrir la cause.

Ce sont :

– Les personnes dévitalisés qui marquent un arrêt de développement des organes ou du squelette,
– Les sujets présentant des polycarences,
– Les déminéralisés qui ont une incapacité métabolique à l’égard des substances acides, soit endogène, soit apportée par les aliments,
– Les lymphatiques qui extériorisent des symptômes de frilosité, de fatigabilité, d’irritabilité nerveuse, les enfants agités, les personnes incommodés par le moindre bruit,
– Les décalcifiés qui font de la décalcification osseuse, des caries, de la mauvaise implantation dentaire,
– Les rachitiques présentant scoliose, cyphose, lordose. Lors des cries de décalcification, les urines sont chargées en phosphates,
– Les ptosiques qui ont des descentes d’organes, dolichocolon, mégacolon, problème d’estomac,
– Les arthritiques qui répètent des inflammations au niveau des articulations. Les terrains neuro-arthritiques. Les rhumatisants. Les goutteux qui récidivent des crises de goutte par une mauvaise métabolisation ou un excès d’acide urique,
– Ceux qui ont des hémorragies faciles, répétées, par des saignements de nez, saignement des gencives,
– Les plaies qui ne se cicatrisent pas, fissures suintantes, croûtes, glossite hypertrophie des amygdales, végétations adénoïdes, irritation du caecum, appendicite chronique,
– Les sujets nerveux qui suffoquent dans des toux spasmodiques et irritatives,
– Les émotifs, les vagotoniques, les personnes sujettes aux irritabilité de caractère, les anxieux, les consommateurs dépendants d’alcools et de drogues, les insomniaques,
– Les nerveux sujets aux crises de tachycardie. Les enfants nerveux de nature psychoaffective qui ont des terreurs nocturnes,
– Tous ceux qui mangent trop, ressentent la « faim ignorée », font des indigestions fréquences (enfant et adulte). Leur état de boulimie et de maigreur à la fois est motivé par des polycarences, un manque ou des insuffisances nutritives en nutriments. Un « facteur de révélation » mettra en évidence ce déséquilibre imprimé dans leurs cellules.
– Tous les insuffisants digestifs qui ressentent des brûlures d’estomac, de l’hyperacidité gastrique,
– Les insuffisants hépatiques, insuffisants biliaires, candidats aux crises de foie, aux ictères.
– Enfin, tous ceux qui « s’arrangent » à vivre dans un état de malnutrition ou de dénutrition. Les grands fatigués chroniques manifestant continuellement un déclin des forces, de la résistance.

 

Les dommages collatéraux de défenses immunitaires qui n’en sont plus

 

Leurs réactions de défenses immunitaires pour éliminer, pour désintoxiquer les humeurs sont très amoindries. Ce sont des formes sous-jacentes, souvent incomprises par des personnes non averties, par l’environnement familial.

Tous ces organismes malades sans le savoir vivent en marge de la santé, avec une vitalité si faible, qu’ils n’ont plus la force d’improviser des crises dépuratives (les maladies) pour éliminer les toxines et les déchets cellulaires. A l’issue de certaines échéances de plus graves maladies apparaîtront (cancer, diabète, albuminurie, urémie…) quand ce ne sera pas la dégénérescence irréversible, avec tous les effets secondaires.

Et si nous parlions de l’âge

 

Pour terminer cet exposé, il faut évoquer tous les états physiologiques qui abordent l’âge critique, l’âge des limites des tolérances des avertissements et des échéances.

Au moment des patriarches de l’ancien Testament, lesquels avaient une extrêmement longue durée de vie, il se trouvait aussi des géants sur terre.

Aujourd’hui, l’homme a changé,  parce qu’il est mal nourri avec des aliments « anti-physiologiques » dénaturés, conservés, aliments raffinés, pain blanc, viande, ce qui rejoint tout-à-fait les nouveaux courants Bios qui sont entrés dans tous les foyers et chez les jeunes.

 

L’alimentation végétarienne équilibrée

 

L’alimentation végétarienne équilibrée permettrait d’éviter entre autres, les accidents cardio-vasculaires et leurs conséquences, les artérites, l’hypercholestérolémie, l’hypertension artérielle, les insuffisances coronariennes génératrices d’infarctus du myocarde, les rhumatismes aigus qui atteignent  les articulations et mordent le cœur.

Elle serait la bouée pour éviter d’aller trop vite vers la vieillesse. Pour cela, il faudrait abandonner certaines habitudes alimentaires néfastes à notre organisme, retrouver la sagesse et le bon sens de cette alimentation dont la pratique s’était perdue dans la nuit des temps mais qui revient en force dans les Supermarchés, et qui nourrit les trois quarts de l’humanité. Pour y arriver, cela demande :

Le respect de plusieurs équilibres.

 
  1. Un équilibre général avec les aliments nourrissants. Le poids sec de ces aliments nourrissants constitue les 9/10è de la ration. Ces éléments indispensables sont en très faibles quantités. Ils constituent environ 1/10 du poids sec total de la ration. (*)
  2. Un équilibre entre les protides d’origine animale (caillé/fromage/œuf) et les protides d’origine végétale (céréales, pain, légumes secs),
  3. Un équilibre entre les matières grasses d’origine animale (beurre-vitamine A et D) et les huiles végétales où se trouvent les acides gras indispensables,
  4. Un équilibre entre le calcium (caillé/fromages/végétaux frais) et le phosphore (jaune d’œuf/céréales).
  5. Un équilibre entre les quantités de vitamines B (levures, germes de blé, sons de céréales, fruits oléagineux, jaunes d’œuf) et la quantité des sucres et des féculents (sucres-miels-confitures, féculents, légumes secs),
  6. Un équilibre entre les diverses vitamines qui doivent être absorbées chaque jour, mais jamais, pour chacune d’elles en excès, par l’absorption de médicaments chimiques,
  7. Un équilibre entre les divers minéraux et oligo-éléments, par l’absorption de végétaux verts.

Erreurs alimentaires courantes en matières d’alimentation

 

– Consommer trop de matières grasses,
– Oublier les légumes verts et les fruits frais (jus) pour la fourniture des vitamines, minéraux, oligo-éléments,
– Ne jamais consommer de lait caillé (ici on ne parle pas du yaourt mais du caillé) ni de fromages, ni de jaune d’œuf (exclusivement sans le blanc) pour les protides et le calcium,
– Abuser des sucres-confiture-miel.

Nous mangeons trop

 

Des auteurs célèbres férus de naturopathie ont toujours affirmé qu’on mangeait trop. Avec la viande, le poisson, l’alimentation est 3 ou 4 fois plus abondante que ce qu’elle devrait être. Il faudrait la réduire d’autant pour reposer l’estomac, faire des digestions complètes d’un repas à l’autre. Ce qui régénérerait les glandes endocrines, sécrétrices de l’appareil digestif. Si les menus étaient équilibrés, composés d’aliments biologiques, les rations journalières pourraient être très faibles.

Nous consommons des aliments non-qualitatifs trop calorifères

 

Ce qui importe comme conséquence nécessaire évidente, c’est de consommer des aliments de qualité biologique, des aliments frais, faibles en calories qui fournissent des sels minéraux, des oligo-éléments, des vitamines, des enzymes, acides aminés. Ces bio-catalyseurs permettront que les oxydations se fassent, entraînant assimilation et désassimilation de la ration. Ces nutriments nourrissent, permettent de diminuer la ration calorique, comblent les carences, équilibrent le système neurovégétatif. La régénération organique s’opère. Notre organisme n’est pas un calorifère qui appelle une « ration calorique importante ». Il n’est point besoin qu’une substance soit calorigène pour être biologique.

Nos aliments sont dévitalisés

 

Il est prouvé que nous mangeons mal avec les aliments usuels de notre époque, pain blanc, pâtes, sucre, sel raffiné qui sont dévitalisés, dénaturés par la chimie des sols à pesticides, transformés par les techniques industrielles de raffinage. Ces aliments encrassent les filtres de l’élimination, imposent à l’organisme une assimilation et une désassimilation de « forçage », l’obligeant à prendre plus, ce qui use prématurément les organes. Ainsi, l’alimentation raccourcit la durée de vie.

Nous cumulons les surcharges glucidiques

 

La surcharge glucidique principalement par les sucres,  surmène le foie, le rend esclave de sa fonction glycogénique. Nous sommes presque tous des insuffisants hépatiques parce que notre organisme doit brûler le sucre et les farineux, à la combustion de notre vitalité. Nos forces se consument à l’azote de la ration et de nos tissus. Nous devenons fatigués, déminéralisés par excès de féculents et de sucres. Si le sucre est dynamogène pour le sportif, il épuise l’organisme qui possède de petits moyens énergétiques en fonction de son état déficient.

Nous sommes habitués au sucre

 

Une accommodation à l’abus de sucre provoque à la longue des changements organiques, conduisant à la détérioration de l’individu. Toutes sortes de maladies diathésiques se manifestent : diabète, urémie, rhumatismes, arthrites, tuberculose et même cancer, lequel serait plus fréquent chez les populations mangeant trop de sucre ou de produits sucrés. Différents travaux sur le sucre ayant établi que le glucose constituait un facteur de croissance de la malignité.

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Récapitulatif un peu sectaire et intransigeant, on ne peut plus sans doute, à la limite de l’intrusion mais dont il serait bien dangereux de se passer, d’en d’oublier les fondements qui s’avèrent de la plus grande importance pour notre santé.

(*) Pour un adulte d’activité moyenne, une ration de 600 g. de poids sec donne environ :

– 30-40 g d’acides aminés indispensables,
– 2 à 3 g d’acides gras indispensables,
– 15-20 g d’éléments minéraux,
– 0,25 g de vitamines.
 
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