Arts essentiels

Recette naturopathique aux céréales complètes

Le pain complet, aliment de base

Recettes aux céréales complètes

Vegggan

Naturopathie fondamentale, base d’un régime végétarien

 

 

1ère recette

 

Céréales complètes

 
Par céréales complètes, nous parlerons des plus courantes,  le blé, l’orge, le riz, le seigle, le sarrasin,  l’avoine.
 

La cuisson

 
Il est nécessaire de choisir des grains entiers. Suivre le temps de cuisson indiqué sur l’emballage.
 

Elles peuvent être consommées :

Soit en plat unique,  assaisonnées avec du sel marin, du poivre, du curcuma si vous aimez, une matière grasse au choix (huile olive, pépin de raisin, beurre), des fromages.

Soit en hors-d’œuvre,  relevées d’une vinaigrette aromatisée au jus de citron aux aromates, aux  fines herbes, et accompagnées d’olives ou de fruits oléagineux concassés. Les céréales complètes peuvent être mélangées à différentes salades vertes ou crudités bios.

Certaines personnes peuvent ne pas digérer ces préparations culinaires. En cas de maladies auto-immunes, ou d’affections arthritiques il est conseillé de remplacer ces céréales complètes, en raison d’une forte concentration minérale dans les grains entiers, par des farines. Celles-ci peuvent se moudre très facilement chez soi et dans ce cas, il faudra les bluter très légèrement pour les rendre plus digestes.

2ème recette

 

Farines de céréales complètes

 

Ancienne recette :

 
Moudre les céréales complètes dans un moulin à café. Cette façon de faire est un peu archaïque mais vous pouvez trouver dans le commerce un appareil plus moderne faisant l’équivalent. Après avoir procédé au concassage, il faut ensuite tamiser la farine obtenue pour retenir le son, les enveloppes, la semoule, les matières cellulosiques des grains. Le tamis ne laissera passer que la fleur blanche de farine qui, elle,  est légère et très digeste.
 
Il suffit ensuite de doser à bon escient afin de rajouter à la farine pure, la bonne quantité d’éléments et d’enveloppes cellulosiques qu’il restera à définir selon l’état digestif de la personne.
 
 

“Recettes naturopathiques

Les céréales contiennent des protéines en proportion variable, 6 à 13%. Toutefois, certains acides aminés tels que la lysine, tryptophane, la cystine sont manquants. A noter qu'une gangue cellulosique les enferme et notre organisme a de la difficulté à les extraire. Sinon, la valeur biologique des protéines contenues dans le germe est comparable à celles de la viande. C'est la raison pour laquelle il faut absolument consommer des céréales biologiques complètes car le blutage éliminera ces protéines. Les huit céréales principales sont : avoine, blé, maïs, millet, orge, riz, sarrazin, seigle.
Geeeen


L'utilisation des céréales

 

 

L’utilisation des céréales

Merci à Ardwen d’Aveyron qui a rendu possible cet article.
 
 

Les céréales. Pour être consommées par l’homme, celles-ci nécessitent auparavant une cuisson. Ce ne sont pas des aliments spécifiques à l’être humain qui ne possède pas un tube digestif d’oiseau. Ce sont cependant des aliments de tolérance qu’il convient d’user avec modération.

 

RECETTE COMPORTANT DIFFERENTES SORTES DE CEREALES

PAIN MAISON AVEC PÉTRIN

 

D’une façon générale, elle préconise de fonctionner « à la louche », avec deux verres doseurs différents. Mais, comme elle explique, il est difficile de parler de verres doseurs. Alors, elle a pesé ce qu’elle mettait dedans. Et mesuré le temps au visuel quand la pâte travaille. Pour plus de facilité, choisir une seule unité de mesure : le gramme.

Liste des ingrédients (dans l’ordre)

 
 
–  840 g d’eau chaude (pas bouillante, mais plus que tiède)
–  24 g de levure
–  185 g de seigle type 85
–  220 g de farine complète type 150
–  17/19 g de Sel (ne jamais mettre la levure et le sel ensemble)
– 45/50 g de graines variées (des sacs d’assortiments de graines diverses mélangées, par exemple : tournesol, flocon d’avoine, lin brun, sésame…)
– 50 g de flocons d’avoine (trouvés en minoterie en sacs de 3 kg)
– 685 g de farine blanche type 5.
 
 

Dans le pétrin

 
– placer, dans l’ordre de la recette tous les ingrédients indiqués dans le bol du pétrin,
– faire tourner à vitesse moyenne environ 10 minutes. Il faut que l’ensemble soit tout à fait homogène.
Au bout de 10 minutes environ, ôter le crochet du mélangeur. Laisser la pâte dans le bol. Recouvrir d’un torchon.
– laisser monter jusqu’en haut du bol, jusqu’à ce que le torchon soit légèrement soulevé par la pâte qui gonfle. Cela prend un temps variable en fonction de la chaleur qui règne dans votre pièce. En principe, la pâte et la levure aiment la chaleur…
 
 

Pendant ce temps

 
– sortir sa plaque du four,
– la recouvrir de papier sulfurisé (dit aussi papier cuisson).

  Si vous avez un vieux plat, un vieux moule à cake, le remplir d’eau, le mettre dans le fond du four..

 

 Quand la pâte soulève le torchon

 
– fariner (une poignée environ) une surface lisse non rugueuse (exemple, la table de cuisine, une toile cirée…),
– vider la pâte du bol sur la farine,
– plier en deux, puis encore en deux, environ 4 ou 5 fois…
– puis, « façonner » son pain.(Le faire en long, est plus pratique pour faire des tartine,
– poser le pâton sur la plaque du four,
– une idée : vous pouvez saupoudrer au-dessus avec la farine résiduelle, puis, le découper immédiatement pour y faire les motifs. On peut procéder au moment d’enfourner. Mais attention à « la retombée ».
– poser un torchon sur le pâton façonné, posé sur la plaque,
– poser la plaque sur la cuisinière, et mettre le four en route à 240 °C.
 
 

Conseils

 

La plaque profite alors de cette chaleur dégagée par le four, la pâte apprécie… En général, le temps que le four chauffe (à ces températures, c’est long), le pain monte très bien, surtout si on ferme la porte pour garder au maximum la chaleur. Quand le four est chaud, le pain est bien gonflé, il est prêt.

A faire :

 
– préparer un verre d’eau,
– le poser à côté du four,
– enfourner le pain, et, très vite avant de fermer la porte du four, jeter l’eau dans le four pour vaporiser l’eau,
– fermer la porte immédiatement.
 
Cette vapeur donnera à votre pain cette très jolie couleur dorée, brune, que l’on aime tant. Et l’eau du moule servira aussi à la même raison tout au long de la cuisson… Pour ce poids de pain, il faut laisser 1h04 avec cette température.
 
Ajuster après cet essai, en fonction des préférences, pain cuit, ou moins cuit…
 
 

Sortie du pain du four

 
 
Très important : Ne pas poser le pain n’importe où, n’importe comment. Le pain en sortant du four a besoin d’air, de respirer, sur tous ses côtés, dessus,dessous si possible. Idéalement, une grille est parfaite pour poser le pain quand il sort du four.
 
 

Mises en garde

 

Dans les premières minutes de sa sortie, le pain « chante », il craque, exprime la différence thermique entre le four et la température de la pièce… Il sent merveilleusement bon dans toute la maison…Mais il dégage aussi du CO2 et d’autres gaz, ce qui est normal. Le laisser patiemment refroidir au moins trois quart d’heure avant de commencer à le trancher…

Quantités nécessaires pour un pain plus petit de moitié

 
 
 
– 420 g d’eau chaude
– 12 g de levure
– 93/95 g de Seigle type 85
– 110 g de farine complète type 150
– 9 g de sel
– 25 g de graines variées
– 25 g de flocons d’avoine

– 345 g de farine blanche type 5.

 
Procéder comme avec le gros pain, les gestes et temps ne changent pas. Cuisson : entre 50 minutes et 1h.

Ardwen préconise une heure.

(1) Sources : Ardwen Gifibrille


Son pain est délicieux

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