Le lait de chèvre

Blog Arts essentiels - webmaster Geneviève Reiter - Bordeaux

Par sa teneur en matières minérales, en beurre, en lactose et en substances protéiques, le lait de chèvre ressemble beaucoup au lait de vache.

La panacée alors ?

Pas vraiment
Chèvre

La composition moyenne du lait de chèvre établie d’après de nombreuses analyses est approximativement la suivante :

Densité 1,031

Extrait sec ……………….. 140 g par l
Cendres ……………….. 8 g par l
Lactose anhydre ……………….. 47 g par l
Beurre ……………….. 48 g par l
Matières protéiques et extractives ……………….. 37 g par l

 

Celle du lait de vache est celle-ci. Ces résultats sont ceux de Lajoux sur des vaches de race Hollandaises. Prélèvements dans la région de Reims :

Densité à + 15 ° 1030.8

Extrait sec ……………… 125.32 g par l
Sels minéraux ……………… 7.29 g par l
Lactose anhydre ……………… 45.98 g par l
Beurre ……………… 36.08 g par l
Matières protéiques et extractives ……………… 33.97 g par l
Eau ……………… 907.48

 

La race :

Elle exerce une certaine influence sur sa composition :

– Ainsi le lait des chèvres maltaises est plus riche en matières nutritives que celui des chèvres pyrénéennes ou murciennes et surtout que celui des races alpines ou suisses. Aussi ces dernières sont-elles préférables aux premières, principalement lorsqu’on décide de l’allaitement artificiel des nouveau-nés ou des très jeunes enfants dont l’appareil digestif doit être ménagé (Barbellion).

 

Un lait moins nutritif :

En sélectionnant les chèvres et en les alimentant d’une façon spéciale, on a cherché à rapprocher la composition du lait de chèvre de celle du lait de femme. Mais les laits ainsi modifiés restent, tant par leur composition que par leur digestibilité, bien moins comparables au lait de vache qu’au lait de femme.

 

Moins de transmissions :

Le seul avantage que présente le lait de chèvre sur le lait de vache, c’est qu’il expose moins le nourrisson aux dangers de l’infection tuberculeuse : non pas parce que la chèvre ne présente jamais de Tuberculose (celle-ci, selon Moussu, à pu lui être communiquée facilement), mais parce que sa manière de vivre en plein air ou principalement en dehors des étables, la préserve, plus que la vache, de cette maladie.

Il faut rappeler toutefois qu’en Algérie et dans les régions voisines, le lait de chèvre est souvent le vecteur de transmissions d’une fièvre due au Micrococcus melitensis.

L’allaitement par le lait de chèvre n’est en effet qu’exceptionnellement prescrit : là où le lait de femme et le lait de vache de bonne qualité manquent ou bien dans certaines maladies du nourrisson où l’allaitement au pis de la chèvre est particulièrement indiqué (Fournier).

 

 

Ces techniques d’allaitement artificiel n’ont, bien évidemment, plus cours, mais leur intérêt historique (dans nos régions, elles sont abandonnées depuis plus de 50 ans) ou sociologique (elles sont pratiquées encore dans certains pays du Tiers-Monde) exige d’être signalées.

 

Co-auteur, Geneviève Reiter, avec Yvonne Chatillon,
Stages et études en phyto-aromathérapie ;
Née à Neuilly sur Seine, habitant Bordeaux (33), près de la mer !
Passionnée de médecines naturelles, naturopathie, bridge et spiritualité.

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