Les garanties sur l’extraction, procédés

Blog Arts essentiels - webmaster Geneviève Reiter - Bordeaux

Nous savions que les procédés d’extraction des arômes et des parfums qui sont en usage de nos jours, étaient de plusieurs sortes permettant la concentration de Matières Premières Aromatiques diversifiées, la distillation, le bon choix de l’alambic, la conduite de la chauffe, le choix de l’eau, et la pyrogénation.

Pour mieux comprendre ces procédés, il est nécessaire maintenant d’aborder l’expression, l’incision, les procédés d’enfleurage et d’épuisement

1) LES GARANTIES SUR L’EXTRACTION

 

A – Articles en rapport :

  1. Les garanties sur la plante, Espèce botanique certifiée.
  2. Les garanties sur la plante, Race chimique définie.
  3. Les garanties sur l’extraction

B – L’expression :

En quoi consiste-t-elle ? L’extraction par expression, la manière de procéder est d’absorber avec une éponge les essences libérées par le râpage des zestes d’agrumes (citron, mandarine, pamplemousse…) Cette méthode d’extraction à froid, sans eau ni solvant, préserve des essences très fragiles de toute oxydation ou presque.

C – L’incision :

Elle provoque l’exsudation et l’écoulement des RÉSINES (pin…) ou des BAUMES oléorésineux (Benjoin…).

D – L’enfleurage :

Le procédé par Enfleurage est appliqué généralement aux fleurs qui sont mises en contact avec des huiles ou des graisses absorbantes non hydrogénées.

Les POMMADES ainsi préparées sont employées telles quelles, dans la fabrication des cosmétiques, soit épuisées par l’alcool, ce qui donne les extraits aux fleurs concentrables en Huiles Essentielles.

Les LIPOSOLS aromatiques s’obtiennent par macération huileuse prolongée (quelques semaines), à froid et à l’abri de l’air et de la lumière ; le Millepertuis donne « l’Huile Rouge », l’origan « l’Huile Verte », etc…

Les conditions sont les mêmes pour la fabrication des vinaigres aromatiques.

E – Le procédé par Épuisement  :

A Proscrire

Il se divise en deux catégories :

  1. la première qui s’apparente à l’enfleurage mais à chaud est une digestion ou macération ;
  2. la seconde est une extraction artificielle aux solvants neutres (?) volatiles (éther de pétrole et benzène surtout, etc…), par laquelle s’obtiennent des CONCRÉTÉS de fleurs et de feuilles et des résinoïdes d’écorce et autres, donnant par épuisement à l’alcool éthylique des ABSOLUES.

Cette technique, qui envahit tous les pays producteurs du monde, ou presque, s’utilise non seulement pour les fleurs (rose, jasmin, cassie, oranger, lavande, sauge sclarée, verveine, géranium…) mais encore pour le genévrier et le pin.

Ce procédé est DANGEREUX aussi bien pour les ouvriers manipulant ces solvants inflammables et toxiques (asthénies, anémies, lésions organiques graves…) que pour l’utilisateur des essences ainsi obtenues.

Ne retrouve-t-on pas de 2 à 6 % de solvants résiduaires dans les concrètes, voire 25% comme cela s’est produit ! et donc autant de p.p.m.(*) dans les essences ! par ailleurs plus oxydées et qui n’ont d’ailleurs pas droit à cette appellation puisque, hormis la cellulose, tout a été extrait.

(*) p.p.m. : définition de PPM Unité de proportion = part-par-million

2) LA FALSIFICATION

Les Huiles Essentielles sont très sujettes à être falsifiées par de l’alcool, des huiles fixes ou volatiles de moindre valeur (essence de térébenthine), certains esters de synthèse, de la cire, voire même par du savon animal et de la gélatine.

L’alcool s’ajoute particulièrement aux huiles essentielles très fluides.

Pour découvrir les moyens de ces manipulations, on prend un tube gradué ou un tube simple sur lequel on fait des marques, on remplit d’eau la partie qui est entre le fond du bue et le trait inférieur et d’huile volatile l’intervalle des 2 traits ; le haut du tube reste vide.

Alors on agite à plusieurs reprises et après quelques instants de repos, si l’huile contient de l’alcool, on trouve que le volume de l’eau a augmenté et que celui de l’huile a diminué. Dans le cas contraire, les volumes ne changent pas beaucoup.

Dans le cas où l’huile essentielle est plus pesante que l’eau, c’est celle-là que l’on met en premier lieu dans le tube et celle-ci la dernière.

On peut également prendre 15g d’huile d’olive pure ou d’huile d’amande et on les mélange avec de l’essence suspectée ; si celle-ci contient de l’alcool, ce dernier corps se sépare immédiatement en surnageant.

 

 

3) L’EXTRACTION – QUELQUES EXEMPLES

Elle doit être :

100% TOTALE :

C’est-à-dire :  non amputée de certaines molécules actives et radiations électromagnétiques qu’elle émet et par là même

— non décolorée, donc dévitalisée, ni d’ailleurs recolorée artificiellement, « Tout l’arc-en-ciel se retrouve dans les essences, le bleu de la Camomille, le vert du Buis, le jaune du Romarin, l’orange de la Sarriette et le rouge du Thym de garrigue.

— non peroxydée, donc non suroxydée;

— non déterpénée. Le fait de déterpéner une essence de Thym rouge va à l’encontre du but recherché puisqu’il ne la rend que plus agressive par augmentation relative du Thymol assez caustique et toxique ; celui de déterpéner une essence de lavande sauvage, compte tenu de sa richesse naturelle en esters comprise entre 50 et 70 % ne sert à rien, sinon à l’oxyder et à lui soustraire ses bio-catalyseurs terpénophyles.

— et non rectifiée.

— De très haute qualité physico-chimique et biologique,

A savoir : leur haut potentiel énergétique, protonique (elles sont acides) et électronique (elles sont réductrices) joint à leur grande pureté électrolytique (elles sont hyper-résistives) ; leur teneur en certains phénols comme le carvacrol ou en esters aromatiques variés ; leur degré d’activité physiologique enfin correspondant à leur richesse en bio-catalyseurs (hormones végétales).

 

Une certification précise et complète du mode d’extraction des essences et de leur authenticité, pureté et intégralité est fondamentale pour éviter à leur utilisateur non seulement de n’en pas recevoir de bienfait mais encore et inversement de s’intoxiquer un peu plus.

Avis des hygiénistes rédacteurs de tous ces articles :

Si vous êtes prescripteur et que vous lisez cet article, c’est à vous de rechercher et d’imposer les laboratoires fournissant des essences végétales aromatiques de qualité supérieure, qui puissent répondre rapidement et efficacement à ce qu’on attend d’elles, au lieu d’impliquer des échecs malheureusement trop fréquents.

Maintenant c’est à l’utilisateur, à vous qui les utilisez et les aimez, d’en demander leur authenticité là où vous l’achetez et de ne pas regarder au prix, leurs prix sont forcément élevés, mais normaux et justifiés.Toujours avoir à l’esprit que c’est à la nature, et à elle seule, pour peu que l’on ne cherche pas à « la modifier » pour quelque motif que ce soit, que revient le privilège des forces de vie qui sont des forces de santé et de longévité et qui font des arômes nos meilleurs alliés.

Sources : familiales,

Co-auteur, Geneviève Reiter, avec Yvonne Chatillon,
Stages et études en phyto-aromathérapie ;
Née à Neuilly sur Seine, habitant Bordeaux (33), près de la mer !
Passionnée de médecines naturelles, naturopathie, bridge et spiritualité.

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