Arts essentiels

L’eau de mer

L’eau de mer se doit d’être rapprochée des eaux minérales proprement dites.

Fortement minéralisée, elle contient des sels divers aux quantités suivantes : par Litre, aux environs de 32 à 38 g dans lesquels prédomine le chlorure de sodium.

Elle est utilisée en thérapeutique sous forme de bains et de solutions injectables (sérum de Quinton) ainsi que par différentes voies. Enfin il n’existe aucune contre-indication, sauf une bien spécifique

 Il y a 135 millions d’années, les océans actuels commencent à se dessiner.L’Atlantique nord s’ouvre entre l’Amérique du Nord et l’Eurasie ; l’Atlantique sud s’ouvre entre l’Amérique du Sud et l’Afrique. On sait aussi qu’il existe l’océan Indien, et un océan (la Mésogée) situé dans l’axe de la Méditerranée actuelle et qui reliant l’océan Atlantique à l’océan Indien, écarte provisoirement l’Afrique et l’Eurasie.

Les océans naissent, s’élargissent puis disparaissent. Il n’en reste pas moins vrai qu’ils véhiculent des trésors.

1) – ACTIONS RECONNUES

  Sérum marin

Les effets généraux du bain sont les même que ceux de l’air salin ; l’action sur le système lymphatique est particulièrement remarquable.

– Son action stimulante est due non pas aux sels contenus dans l’eau car leur absorption cutanée est à peu près nulle, mais aux réactions que provoque le refroidissement brusque sur la peau, l’appareil respiratoire et la circulation cutanée.

– Prendre des bains de mer aide à lutter contre le rachitisme, les tuberculoses osseuses, certaines anémies et la neurasthénie.

– Il existe des règles à suivre pendant le bain concernant l’heure et la durée. Préférences de 10 heures à midi et de 3 à 5 heures l’après midi, c’est-à-dire pendant les repas.

2) – LE SÉRUM MARIN

  Selon le  Professeur Bunge enseignant à Bâle, et sa conception que « Les premiers habitants de notre planète, ont été des habitants de la mer » lequel Professeur se demandait si « La richesse en CI Na des habitants actuels de la terre ferme n’était pas un argument en faveur de cette origine que la morphologie nous oblige à accepter », disant que « Chacun de nous a passé, dans son développement individuel par un stade dans lequel il a eu la corde dorsale et les fentes branchiales des ancêtres marins », 

alors bien sûr posons-nous avec lui la question du pourquoi la richesse de l’organisme en chlorure de sodium ne serait pas un héritage de cette époque…


C’est en reprenant et développant cette conception que Quinton a été amené à proposer l’emploi thérapeutique des injections d’eau de mer.

Étapes dans la préparation du sérum marin

  1. L’eau de mer doit être captée au large, à une certaine profondeur et par un temps calme, ceci pour éviter les impuretés venant du rivage ou introduites par la houle. (Autorisation à demander).

  2. Il faut procéder à la stérilisation par filtration spéciale afin que la chaleur du procédé ne détruise pas les bicarbonates et l’équilibre qui existent entre les différents sels.

  3. Il faut la rendre ISOTONIQUE avec le sérum sanguin, en la diluant avec de l’eau distillée ou mieux de l’eau potable peu minéralisée, l’eau d’Evian par exemple. L’eau distillée rendrait les injections douloureuses (?).

Les proportions à respecter sont :

– 2 parties d’eau de mer pour 5 parties, environ, d’eau potable.
Cette dilution est évidemment inutile lorsque l’eau de mer doit être bue.

Spécialités à base d’eau de mer :

Eau de mer naturelle, plasma marin

Plasma de Quinton, ampoules d’eau de mer (voir Quinton Hypertonic buvable sur Internet, qui est de l’Eau de Mer océanique, NATURELLE, prélevée sur les zones indiquées par René Quinton dès 1907), Biocéan, solutions d’eau de mer

3)- LES INJECTIONS

Les injections de plasma marin sont préconisées contre la tuberculose, le lavage des plaies – eau de mer rendue isotonique puis ozonisée –  (demander conseil auparavant car peuvent se montrer irritantes),  les ulcères, les maladies de peau comme l’eczéma, les différentes formes d’entérites (gastro-entérites infantiles, constipation), la neurasthénie, les psychoses etc.

Contre-indications :

Certains enfants souffrent de la mer : ce sont les eczémateux ; le vent salin de la mer provoque souvent des poussées très intenses et qui peuvent, dans certains cas, se généraliser à tout le corps. Toutes les affections cutanées se trouvent mal, du reste, du traitement marin, qu’elles soient aiguës ou chroniques. Les dermatoses qui démangent, style herpès ou consécutives à l’arthritisme, s’amplifient sous « le coup de fouet ».

Fréquence et dosage :

– Les doses sont très variables suivant les indications. Ne pas hésiter à obtenir des renseignements auprès des Laboratoires.

– Chez l’adulte

 Utiliser une injection de 50 ml tous les trois jours ; après la 10è, on peut monter la dose à 100 et ensuite si le corps le supporte, 200 ml.

Soit : 100 à 200 cm3 tous les 3 jours pendant 30 à 60 jours.

 – Les injections sont de 20 à 30 ml chez les nourrissons de 4 à 10 kg, et de 10 ml (tous les 3 jours) chez les nouveau-nés de moins de 3 kg. 

– Soit chez le nouveau-né : 30 cm3 tous les 2 jours pendant 20 à 30 jours. – Injections sous-cutanées d’eau de mer (Plasma de Quinton) 

L’eau de mer recueillie au large des côtes et à 10 mètres de profondeur, est un tonique employé avec succès contre la gastroentérite des nouveau-nés, la tuberculose, L’ATREPHSIE, la tuberculose pulmonaire, surtout osseuse, ganglionnaire et cutanée, les plaies atones chez les nourrissons fragiles, la migraine, la neurasthénie, les maladies nerveuses, les troubles menstruels.

Ces injections ont été aussi prescrites chez des enfants atteints d’eczéma, de dermatoses diverses.

Elles ont donné de bons résultats, se montrant comme agent de reminéralisation et de désintoxication de l’organisme ; mais dans d’autres cas, les résultats sont insignifiants voire nuls et parfois ce mode de traitement peut s’avérer un véritable désastre. D’où la nécessité de faire preuve d’une extrême prudence et de ne jamais commencer ce traitement sans prescription médicale.

L’injection se pratique chez les enfants à la région de l’omoplate ; chez l’adulte, aux fesses.

DIFFÉRENTES VOIES

– Par voie orale :

Pour les bébés : 5 à 10 ml avant les biberons (en cas d’anorexie), un biberon sur deux en cas de vomissements.

– Externes :

 – en pulvérisations

– en bains et pansements pour soigner les brûlures et les coups de soleil.

– En Orl :

En spray nasal en cas de rhinites ou sinusites.

Soigner une crise de sinusite :

/1° Après lavage du nez à l’eau de mer, pour soigner la sinusite, respirer plusieurs fois par jour, 2 gouttes pures d’Huile Essentielle d’eucalyptol(*) venant de l’ eucalyptus versées sur un mouchoir.

 /2° Préparer le mélange d’Huiles Essentielle suivant :

– 3 ml de bois de rose
– 1 ml de menthe
– 6 ml de ravintsara

/3° Après lavage du nez à l’eau de mer, verser 8 gouttes de ce mélange dans un inhalateur et respirer pendant 10 minutes. A faire deux fois par jour.

Contre-indications à l’eau de mer :

  – Si l’eau de mer en injections isotonique n’a aucune contre-indication, il n’en est pas de même de l’eau de mer hypertonique.- Privilégier toujours la forme isotonique à la solution hypertonique.- Contre-indiqué pour les personnes phtisiques et cardiaques.- Contre-indiqué dans le cas d’insuffisance rénale et d’hypertension.

***

Balade

Arrivé en pleine mer, mon père lançait des bouteilles à la mer accrochées à une ficelle, à l’arrière de la pinasse qui les tractait puis c’était à notre tour de les ramener par-dessus bord lorsqu’elles étaient remplies…

De source sûre, l’air marin était exempt de poussières et microbes, et se trouvait être naturellement encore plus pur en pleine mer !  Nous savions aussi qu’il contenait de l’ozone et, sur les côtes, qu’il s’enrichissait d’une quantité particulière de chlorure de sodium (10 mg par m2), d’iode et de brome en faible quantité. Alors, un jour mon père avait acheté une pinasse et nous étions partis régulièrement, en famille, sur le bassin d’Arcachon, au Grand Pikey.

Si l’on pense immédiatement balade d’agrément, on se trompe car il s’agissait principalement d’une balade santé ;  Ma mère, à la suite de ce qu’elle avait lu dans ses livres de naturopathie, avait décidé d’abreuver son organisme de cette eau de mer, malgré les risques inhérents sévères dus à sa consommation. Sans doute ne s’était-elle pas assez documentée sur la présence de faune et flore microscopiques circulant dans les vagues, tout comme sur la présence de bactéries, au nombre desquelles existaient des Escherichia Coli, pouvant se trouver à l’origine de nos troubles intestinaux ou autres gastroentérites. Mais parole maternelle ou bêtise paternelle avaient toujours eu un côté sacré chez nous.

Et si nous avions été au large c’était pour recueillir l’eau de mer la plus pure. Ces bouteilles seraient destinées non seulement à la boisson santé imposée par ma mère mais aussi à la réalisation de sérum marin pour la commercialisation.

Mon souvenir ne me dit pas si j’ai réellement ingurgité un eau de mer plus ou moins polluée car il me semblerait bien avoir trouvé le moyen, dans ce cas, de la vider dans l’évier. Même à 8 ans, on dispose quand même d’un brin de jugeote.

(*) Eucalyptol ou cinéol : Essence de la plante employée en inhalations dans les laryngites, sous forme de perles (1 à 3 g), ou en injections, en solution huileuse au 1/4, dans les bronchites, certaines maladies pulmonaires, comme désinfectant de l’expectoration. Peut parfois provoquer des éruptions d’urticaire.

P.S. : Certains mots en majuscule ont une infobulle. Passer la souris sur le mot.

 Sources : Dorvault, Dr Galtier-Boissière, familiales

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