Préménopause

Blog Arts essentiels - webmaster Geneviève Reiter - Bordeaux

Selon les conceptions sur la ménopause de M. le Docteur M. Girault, Vice-Président de l’A.E.R.A.P. (Association Études et Recherches en Aromathérapie et Phytothérapie) gynécologue et accoucheur

 

Extrait dans cette fiche, de l’essentiel de ses communications scientifiques.

 

FICHE

LA PREMENOPAUSE

 

Soins par la phyto-aromathérapie

 

Période de transition allant d’un cycle menstruel normal à l’arrêt total des règles, la ménopause proprement dite. Il est difficile de fixer un âge quant à ses manifestations, compte tenu de divers facteurs tant héréditaires que physiologiques. Étant admis que la ménopause survient généralement à la cinquantaine, l’on peut considérer comme préménopause tout un ensemble symptomatique survenant à partir de 45 ans environ : notion très élastique car la ménopause peut être précoce, tardive ou postopératoire.

SYMPTÔMES

Dans la majorité des cas, la préménopause est caractérisée par :

Troubles des règles

– Il peut s’agir d’une diminution du flux menstruel. 

– Plus fréquemment, les irrégularités menstruelles se caractérisent par : 

. soit un allongement du cycle, si bien qu’un cycle arrive à manquer, les règles suivantes étant hémorragiques et prolongées, 
. soit un raccourcissement du cycle pouvant aboutir à des règles dites de quinzaine, 
. soit une perte de sang permanente et continue où l’on n’arrive plus à distinguer ce qui est cyclique de ce qui ne l’est pas.

Bouffées de chaleur d’apparition précoce, allant de pair avec les troubles des règles. 

– D’abord nocturnes, provoquées par la chaleur du lit, parfois accompagnées de crampes des membres inférieurs, 
– Apparaissant ensuite au cours de la journée après un repas, des efforts, la marche, etc.

Elles surviennent dans la majorité des cas, soit après un retard de règles, soit dans la période prémenstruelle.

Des signes d’accompagnement variés mais typiques :

– Symptômes congestifs du « bas ventre »

  • Tension et ballonnement post-prandiaux, digestions difficiles accompagnées de migraines, Constipation opiniâtre, 

  • Poussées de cystite ou plutôt de cystopathie à urines claires, 

  • Poussée ou accentuation de pertes blanches.

– Modifications psychiques et caractérielles plus marquées dans la période prémenstruelle, faites de :

  • Agressivité, instabilité, insomnies, à l’inverse : anxiété ou phénomènes dépressifs.

  • Plus rarement aboulie.

Troubles de la libido réalisant :

  • Soit une exacerbation allant parfois jusqu’à la nymphomanie et l’inversion sexuelle : furor uterino, 

  • Soit anaphrodisie avec refus de l’acte considéré comme dégradant et haine du partenaire…

– Troubles métaboliques :

  • Obésité de type gynoïde avec infiltration cellulitique : ventre, cuisses, vergetures, obésité souvent entretenue par une boulimie,

  • Plus rarement, maigreur, 

  • Troubles des phanères : ongles secs et cassants, peau sèche et flasque, chute des cheveux, 

  • Tension mammaire avec perception de nodules hypersensibles à la palpation,

– troubles ostéo-articulaires dépendant d’un certain degré d’ostéoporose laquelle entraîne :

  • Arthrose ou discarthrose cervicale, très fréquente, accompagnée de migraines ou névralgies d’Arnold,

  • rthrose lombaire ou articulaire : poignet, cheville, épaules.

– Troubles cardio-vasculaires :

L’angine de poitrine est rare chez la femme, mais il peut s’agir de phénomènes pseudo-angoreux par dystonie neuro-végétative fréquente à cette période,

L‘hypertension artérielle :

Hormis les hypertensions d’origine diathésique ou pathologique sortant du cadre de cette fiche, celles-là régressent facilement sous l’action d’une phytothérapie à base :

– d’olivier,
– gui,
– cratoegus.

Troubles circulatoires périphériques :

Habituels à cette période, allant des lourdeurs ou « impatiences » des jambes, crampes musculaires, varices (à laquelle  les hygiénistes sont tout-à-fait opposés quant à la thérapeutique sclérosante, inepte dans son mode d’action, sujette à récidives, mais surtout « tarte à la crème » des phlébologues ou soi-disant tels).

Une thérapeutique NATURELLE locale et générale, permet dans la majorité des cas d’obtenir une amélioration perdurable.

Bien entendu, des varices « signal symptômes » d’une compression pelvienne : gros fibrome, kyste de l’ovaire, tumeur intestinale, sont justiciables d’une thérapeutique chirurgicale et, là encore, la Phyto-Aromathérapie a son mot à dire tant dans les soins pré que postopératoires.

Avant de parler de préménopause confirmée, il est capital :

– De faire réaliser un examen de façon complète par un professionnel, tant clinique que biologique et éventuellement radiologique, de manière à éliminer une affection maligne. L‘examen gynécologique, en dehors des appréciations cliniques, saura mettre en œuvre les méthodes d’investigation telles coloscopie, frottis vaginaux, leucoculture avec antibio-aromatogramme, dosages hormonaux.

– Dans certains cas, des investigations radiologiques seront demandées : hystérographie, clichés de colonne vertébrale, mammographie.

TRAITEMENT

Au terme de ces examens, s’ils sont négatifs, concluant à un simple état préménopause, la thérapeutique NATURELLE, valable dans 95 % des cas, consiste à prescrire : 

– Une alimentation saine et naturelle,
– Des règles hygiéno-diététiques comprenant : 
– Des bains aux ALGUES ET ESSENCES, 3 fois par semaine pendant 2 mois, à renouveler, 
– La prise quotidienne, chaque matin, à jeun, d’une 1/2 cuillère à café d’un mélange de gelée royale, pollen en pelotes, miel.

Du point de vue thérapeutiques naturelles, les indications des hygiénistes sont les suivantes :

– Traitement de fond :

  • Axe cortico-hypothalamique, 1 suppositoire 3 soirs par semaine,

  • Plexus solaire, de même en alternance.

– Bouffées de chaleur :

1/4 h. avant chaque repas, prendre dans un peu d’eau de Volvic tiède, 50 gouttes du mélange :

– ribes nigrum, lierre grimpant
– rubus ideus,rosa canina :  aa 5 g
– bryone, nymphea alba : aa 2 g
– ext. fluide hamamélis : 3 g
– alcoolat de mélisse QSP : 90 ml

Y ajouter dans 1/2 cuillère à café de miel :

– 10 gouttes d’huile Essentielle de sauge, basilic,
– thym : aa 0,50 g
– bornéol  : 0,05 g
– alcool à 90° QSP : 30 ml

– Troubles du sommeil, tranquillisants :

Prendre à 10 h et 21 h, dans une infusion de SANTANE N9

50 gouttes de :

– Alcoolat de lotier : 15 g
– Alcoolat saule, ballote :  aa 5 g
– Centranthus, pivoine  : aa 3 g
– Alcoolat de mélisse QSP : 60 ml

– Troubles circulatoires :

Matin et midi, prendre 60 gouttes de :

– Olivier, viscum album :  aa 5 g
– Ext. fluide de noisetier, vignerouge, mélilot, ulmaire :  aa 10 g
– Crataegus, prêle : aa 8 g
– Alcoolat de myrtille QSP : 90 ml

– Troubles de trophicité vaginale :

Placer chaque soir, même pendant les époques, 1 ovule de :

 – Vit. A : 100 000 u
– Vit. E :  0,20 g
– Lactate de Mg  :  0,10 g
– TM calendula :  0,15 g 
 – Huile Essentielle : aa 3 gouttes
(selon les données de l’antibio-aromatogramme)
– Gel d’algues micro éclatées, argile verte
– Excipient non gélatineux QSP 1 ovule.

Il est bien évident que ces formules sont d’ordre général et ne peuvent s’employer qu’après avis autorisé et ne peuvent être mélangées…

Par ailleurs, un adjuvant majeur sera apporté par des thérapeutiques actiniques à effets dépolarisants cellulaires, telles que :

– Pratique de l’électrothérapie, ondes hertziennes diathermiques pulsées,

– Appareils d’électrothérapie et de physiothérapie.

Ces thérapeutiques agissent en potentialisant les effets locaux et généraux des extraits de plantes ou des huiles essentielles.

 

Sources : familiales, selon Fiches,Docteur M. Girault,

 

 


Co-auteur, Geneviève Reiter, avec Yvonne Chatillon,
Stages et études en phyto-aromathérapie ;
Née à Neuilly sur Seine, habitant Bordeaux (33), près de la mer !
Passionnée de médecines naturelles, naturopathie, bridge et spiritualité.

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1 thought on “Préménopause

  1. Commentaire de Lorenzo du 26/07/2013 01:57:32Eh bien j'ai appris un tas de choses tant physiologiques quand à l'appréciation de certains comportements feminins qui me semblaient incompréhensibles. Il ya un côté effrayant concernant la libido quand à ses manques ou ses excès. Et du point de vue psychologique on peut alors envisager le passage à l'acte , et le terme homicide me semble ici parfaitement convenir ; merci de partage loin d'être superflux sinon fluctuant.

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