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Plantes médicinales poudre totale, techniques

L’utilisation des plantes médicinales

Une plante constitue un ensemble complexe, fonctionnel, structuré, avec ses parties aériennes (tige, écorce, feuilles, fleurs, fruits …) et ses parties souterraines (racines, rhizomes, tubercules …)
Une plante a une partie active (les racines secondaires de l’harpagophytum) ou plusieurs.

L’exemple du tilleul est démonstratif :

Les poudres de plantes

Les poudres sont des préparations dans lesquelles les drogues végétales (ou animales), ainsi que les substances chimiques, sont amenées à un degré de division suffisant pour assurer leur homogénéité et pour faciliter leur administration. Leur préparation comporte deux opérations : la pulvérisation et le tamisage qui sont effectués de manière à éviter toute altération. Les poudres très actives ne se prescrivent jamais seules, mais mêlées à des substances inertes, comme du sucre, du lactose, de la gomme, etc.

Techniques des modes de pulvérisation des poudres de plantes.

Dans les pharmacies, elles sont au nombre de sept :

La contusion,

c’est le mode auquel on a le plus souvent recours. Il consiste à mettre la substance à pulvériser dans un mortier, et à faire agir le pilon dessus perpendiculairement et avec assez de force pour vaincre la cohésion de cette substance. La contusion est usitée pour toutes les substances qui ne sont pas susceptibles de se ramollir par la chaleur que cette opération développe.

La trituration,

Elle s’exécute en comprimant la substance avec un effort proportionné à la résistance qu’elle oppose, entre le mortier et le pilon qu’on promène circulairement contre ses parois. On la réserve pour les résines et les gommes-résines.

La mouture,

C’est la pulvérisation à l’aide des meules. Les meules sont tantôt des disques pesants en pierre ou en fer qui tournent horizontalement su un autre disque immobile et qui écrasent le corps interposé ; tantôt la meule mobile est verticale et tourne sur sa circonférence en décrivant un cercle autour de la meule horizontale immobile.

Le frottement,

C’est le mode de pulvérisation le plus simple. Il s’exécute en frottant les substances sur un tamis. On pulvérise ainsi les corps à texture lâche ou peu cohérente. L’utilisation d’un tamis couvert, présente toujours des avantages surtout lorsqu’il s’agit d’obtenir des poudres très fines ; il est indispensable quand on opère sur des substances âcres ou vénéneuses ; c’est ce qui a lieu avec des matières comme l’Agaric, la Belladone, les Cantharides, la Coloquinte, la Digitale, l’Euphorbe, la fève de Saint-Ignace, l’Ipécacuanha, le Jalap, la Jusquiame, la Noix vomique, l’Oxyde de plomb fondu, le Polygala, la Valériane etc.

Le cryobroyage

La poudre, obtenue par pulvérisation de la partie active de la plante sèche, est issue d’un cryobroyage :- broyage au froid sous azote liquide
– et tamisage effectués en douceur.La finesse de la poudre a son importance. Une granulométrie fine augmente la libération des principes actifs et favorise leur biodisponibilité, c’est-à-dire la quantité qui passera dans le sang. On emploie plusieurs mots équivalents pour désigner la poudre de plante :- Poudre totale, totum, poudre micronisée.

La porphyrisation,

Elle consiste à broyer les corps entre une pièce mobile nommée molette et une table fixe nommée porphyre. Ces 2 pièces sont en pierre très dure, en verre, en marbre, etc. L’opération se fait à sec ou en présence de l’eau. Ce second procédé, plus rapide, ne peut s’effectuer qu’avec des substances inaltérables au contact du liquide.

La dilution

Lorsque les matières ont été amenées à un certain état de division, elles doivent être soumises au tamisage. Selon la nature des substances et le degré de division auquel on veut les amener, on emploie des tamis faits avec des tissus de soie, de crin, de laiton ou de fer étamé, à mailles plus ou moins serrées.

Pulvérisation par intermède

Un assez grand nombre de substances exigent un corps étranger qui intervient pour faciliter la pulvérisation ; cet agent intermédiaire reste mélangé à la poudre ou en est séparé après l’opération.
L’intermède est gazeux, liquide ou solide. C’est à ce mode de pulvérisation qu’il faut rapporter celle du soufre et du calomel à l’aide de l’air ou de la vapeur ; du phosphore au moyen de l’eau contenant des sels ammoniacaux, de l’urée ou de l’alcool ; du camphre grâce à l’alcool ou à l’éther ; des métaux comme or, argent, étain à l’aide du sucre, du chlorure de sodium ou du sulfate de potassium.

La précipitation

C’est une véritable pulvérisation chimique. Elle est employée dans certains cas où l’on veut obtenir une poudre impalpable

En résumé

La gélule

L’utilisation des plantes médicinales se fait sous forme de poudre totale de plantes en gélules. Elle est effectivement pratique à avaler, dénuée de goût. Cette forme de prise est tout-à-fait compatible avec la vie de tous les jours. La poudre totale de plante conserve l’intégralité des principes actifs contenus naturellement dans la plante.

Principes actifs

Ce sont ceux qui agissent en synergie.

Achats

Vous les trouverez en pharmacie exclusivement.

Image parStockSnap de Pixabay

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