La chlorophylle
Mais que sont les essences aromatiques ?
Les essences possèdent de nombreux pouvoirs
Antiseptiques, de cicatrisation, antigénétiques, comme l’essence d’ail, d’eucalyptus et de girofle.
Pouvoir antiseptique
Il a été déterminé soit en présence de vapeurs d’essences, soit au contact direct des huiles essentielles. Les premières recherches sur le pouvoir antiseptique des huiles essentielles datent de Chamberland – en 1887- sur la bactéridie charbonneuse. L’auteur signalait l’activité de l’origan, de la cannelle de Chine, de la cannelle de Ceylan, de l’angélique, du géranium d’Algérie.
Activité antigénétique (3) des essences
– Elle s’exerce, à l’état de vapeurs (2) selon l’ordre décroissant suivant : citron, thym, orange, bergamote, genièvre, girofle, citronnelle, lavande, niaouli (goménol), menthe, romarin, santal, eucalyptus, badiane. Cet ordre correspond presque exactement à la teneur des essences étudiées en terpènes. Cette activité antigénétique des vapeurs se fait surtout sentir vis-à-vis du méningocoque, du staphylocoque et du bacille typhique. Le bacille diphtérique est beaucoup plus résistant et les spores de la bactéridie charbonneuse ne sont pas touchées.
- Ordre décroissant : Par contact direct, il est légèrement différent du précédent : thym, citron, genièvre, menthe, niaouli, orange, citronnelle, girofle, lavande, romarin, bergamote, eucalyptus, santal, anis, badiane.
Recherches et résultats obtenus par Cavel
Les recherches de L. Cavel sur des cultures microbiennes ensemencées par une eau d’égouts ont révélé les propriétés infertilisantes de nombreuses essences à des dilutions importantes.
Par ordre d’activité décroissante, les essences de thym dans une proportion de 0,7, d’origan à 1 pour mille, de verveine à 1,6, de rose à 1,6, de cannelle de Chine 1,7, de girofle à 2 pour mille, d’eucalyptus à 2,25, de menthe et de géranium à 2,5, de reine des près à 3,3, d’aspic à 3,5, d’anis et de moutarde à 4,2, de bouleau à 4,8, ont prouvé leur efficacité pour mille parties de cultures microbiennes.
Le tableau ci-dessous indique la dose minima, en centimètres cubes de diverses essences qui infertilise 1.000 cm3 de bouillon de viande ensemencés avec de l’eau d’une fosse septique :
Dénomination des essences | Doses infertilisantes pour 1 000 cm3 | Dénomination des essences |
Doses infertilisantes
pour 1 000 cm3
|
Thym | 0.7 | Moutarde | 4.2 |
---|---|---|---|
Origan | 1.0 | Romarin | 4.3 |
Portugal | 1.2 | Cumin | 4.5 |
Verveine | 1.6 | Néroli | 4.75 |
Cannelle de Chine | 1.7 | Lavande | 5.0 |
Rose | 1.8 | Mélisse | 5.2 |
Girofle | 2.0 | Ylang-ylang | 5.6 |
Eucalyptus | 2.25 | Genièvre (baies) | 6.0 |
Menthe | 2.5 | Fenouil doux | 6.4 |
Géranium rosat de France | 2.5 | Ail | 6.5 |
Reine des près | 3.3 | Citron | 7.0 |
Aspic | 3.5 | Cajeput | 7.2 |
Badiane | 3.7 | Sassafras | 7.5 |
Iris | 3.8 | Héliotrope | 8.0 |
Cannelle ordinaire | 4.0 | Térébenthine | 8.6 |
Serpolet | 4.0 | Persil | 8.8 |
Bouleau | 4.8 | Violette | 9 |
Anis | 4.2 |
- A titre de comparaison : La quantité infertilisante de phénol déterminée dans les mêmes conditions a été de 5,6 pour 1 000.
- En solution alcoolique : Il est nécessaire qu’elle soit très diluée (2 à 7 %). Les essences et plus particulièrement celles de Palmarosa, de cannelle et de girofle, ont été trouvées actives vis-à-vis de cultures homogènes de bacille tuberculeux.
Utilisation de différentes essences
Les essences d’Eucalyptus, girofle, niaouli, thym, ail, santal, citron, cannelle, lavande, menthe :
Sont les plus employées pour leurs propriétés antiseptiques.
L’essence d’ail :
Cette essence est utilisée à titre préventif au cours des épidémies grippales et comme modificateur des sécrétions bronchiques.
L’essence d’eucalyptus :
Est parfois – à tort sans doute – remplacée par son principal constituant, l’eucalyptol ou cinéol. Cette dernière substance est employée sous forme de solution huileuse (5 à 10 gr %) en applications nasales et même en injections intra-musculaires. En prises internes, en capsules dosées à 0,20 gr. Or, certains travaux américains et australiens sur l’essence d’eucalyptus ont accordé un rôle prédominant aux carbures terpéniques qu’elle contient, l’eucalyptol étant pour eux « un corps sans activité apparente » (Baker et Smith).
L’essence de girofle :
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p dir= »ltr »>Tue le bacille tuberculeux à la dose de 1/6 000 (Courmont, Rochaix et Bay – C.R.S. Biologie). Elle est utilisée couramment en chirurgie dentaire comme désinfectant et cautérisant, mais elle est, dans ce domaine, de plus en plus remplacée par son principal constituant l’eugénol. La puissance antiseptique de l’essence de girofle est telle que son émulsion à 1 % est 3 à 4 fois plus active que le phénol (1).
Si nous plaçons la notion d’HUILES ESSENTIELLES dans le contexte thérapeutique, nous devons envisager leurs vertus biologiques, humorales mais difficiles à définir lorsque nous sommes hors contexte thérapeutique... On ne se penchera jamais assez sur les étiquettes des flacons.
Leurs effets Ô combien heureux, s’inscrivent dans la tradition des thérapeutiques naturelles propres à la phyto-aromathérapie.
La chlorophylle
La quintessence des plantes, (terme emprunté aux alchimistes « moines du XII ème siècle), puise ses vertus dans un très grand mystère, celui de la chlorophylle.
Cette alchimie secrète qui s’opère sans feu, sans creuset, sans alambic, les phytothérapeutes en extraient la vertu essentielle pour remédier aux maux de l’humanité. Sans s’en douter, peut être alors accomplissent-ils un corollaire de l’œuvre créatrice et première.
Ces considérations étant, dans la pratique quotidienne et courante, les Huiles Essentielles possèdent de multiples autres attributs.
Diffusées dans l’atmosphère, les huiles essentielles exercent sur les poumons, une action broncho-dilatatrice et elles sont aupnisantes c’est-à-dire qu’elles facilitent la respiration. Le bien-être éprouvé permet d’avoir une meilleure forme physique et intellectuelle, agréablement ressentie dans les lieux communs où elles le favorisent.
- A propos de l’essence de girofle, il faut signaler une découverte d’un nouveau narcotique sans danger, en Allemagne de l’ouest. En effet, l’utilisation de tous les narcotiques connus jusqu’ici devait s’accompagner d’injections préventives avec d’autres médicaments destinés à éviter les complications. Il fallait aussi prendre grand soin d’assurer auparavant un jeûne prolongé. Un nouveau narcotique tiré du clou de girofle rend ces préparatifs superflus. Aucun vomissement ne se produit à la fin de la narcose, même si le malade avait pris un repas peu de temps avant l’opération qu’il a fallu entreprendre d’urgence, en particulier en cas d’accident.
- Le danger d’arrêt de la respiration qui existe toujours avec les autres narcotiques est aussi supprimé, l’injection du nouveau produit ne ralentissant pas la respiration, mais l’accélérant au contraire. L’état d’engourdissement résultant de l’utilisation des autres narcotiques rapides est également évité. 15 à 20 minutes après l’opération, le patient a retrouvé toute sa lucidité. (Bulletin de presse, Sce Sc. et Technique).
- Antigénique définition : Réponse immunitaire. Qui s’oppose au développement des germes microbiens et les tue.