Plantes et confort urinaire, bruyère, canneberge, courge, busserole

Blog Arts essentiels - webmaster Geneviève Reiter - Bordeaux

Les Huiles essentielles pour le traitement des maladies urinaires

Prostate
Cystite
Conseils naturopathiques
Hygiène de vie

BON A SAVOIR

Busserole et Canneberge

La connaissance des plantes médicinales se serait diffusée en Occident à l’époque médiévale, par le biais de la civilisation arabe, qui l’avait héritée des Grecs.
Les plantes capables de soulager les affections urinaires sont signalées dans d’anciens traités médicaux.
François Rabelais, en tant que médecin, connaissait les bienfaits de la Busserole sur les maux de reins et de vessie et l’École de médecine de Montpellier la recommandait pour dissoudre les calculs. Par contre, la Canneberge, n’est utilisée dans cette indication que depuis les années 1930.

Confort urinaire

Pour obtenir un confort urinaire,  les solutions d’origine naturelle sont toujours les meilleures.

Plantes concernées :

– En cure d’attaque : Busserole + Bruyère, pendant une semaine.
– D’entretien : Bruyère, pendant deux semaines.
– Préventive : Canneberge, pendant trois mois, à renouveler régulièrement.

Liste non exhaustive des principales plantes pour soulager les troubles urinaires

BRUYÈRE

Erica cinerea L.

Partie utilisée : la fleur

Bruyère

Fleur de mélancolie

Typiques des paysages de landes, les bruyères composent de somptueux tapis, de la fin de l’été jusqu’au seuil de l’hiver. Dans le langage symbolique, la fleur de bruyère évoque « la rêverie solitaire ». Symbolique d’un poème de Victor Hugo dans lequel il porte sur la tombe de sa fille « un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur ».

Des vertus assainissantes et diurétiques

Connues de tous temps, les propriétés de la Bruyère se vérifient à la lumière des connaissances actuelles. Dotée d’un fort pouvoir diurétique, la Bruyère favorise l’élimination des urines chargées de toxines, d’où son utilité lors des inflammations aiguës bénignes de l’appareil urinaire.

Pour le soulagement de l’inconfort urinaire

Conseil d’utilisation :

en général 1 gélule matin et soir, avec un grand verre d’eau.

Réservé à l’adulte.

  CANNEBERGE

Vaccinium macrocarpon Aiton

Partie utilisée : le fruit

Canneberge

La « Cranberry » d’outre-Atlantique

Abondante dans les tourbières de l’Amérique du Nord, la Canneberge ou « Cranberry » est maintenant cultivée à grande échelle. Malgré leur extrême acidité, plus de 200 000 tonnes de baies sont consommées chaque année aux Etats-unis et au Canada, sous forme de boissons et de préparations culinaires. Leurs propriétés médicinales étaient déjà connues des Amérindiens.

Une voie d’action « originale »

Ceci a été confirmé par de nombreuses études cliniques, l’effet antibactérien de la Canneberge reste incomplètement élucidé. Il semble que certaines molécules de la plante inhibent les adhésines sécrétées par les bactéries, les empêchant ainsi de se fixer aux parois des voies urinaires. L’extrait concentré de Canneberge est donc tout indiqué pour prévenir les crises et éviter le désagrément des troubles urinaires à répétition.

Se protéger

Conseil d’utilisation :

pour éviter les récidives, en général 1 gélule matin et soir, avec un grand verre d’eau.

Réservé à l’adulte.

HUILE DE PÉPINS DE COURGE

Cucurbita pepo L.

Partie utilisée : la graine

Courge

Une plante curieuse

La Courge fait partie de la famille des Cucurbitacées, qui rassemble bon nombre de légumes aux rondeurs sympathiques, tous issus des plants ramenés par les Conquistadors. Aux qualités nutritives de la chair, s’ajoutent les vertus médicinales de la semence. Longtemps utilisée comme antiparasitaire (contre le ténia), la Courge intéresse actuellement les chercheurs dans la lutte contre le sida.

Action modératrice sur la prostate

Les phytostérols présents dans la graine ont montré leur activité modératrice sur le fonctionnement de la prostate. L’huile de pépins de Courge contribue ainsi à soulager l’inconfort de la vessie et à faciliter la miction chez les hommes, lorsque celle-ci est gênée par un développement sans gravité de la prostate.

Pour le confort urinaire masculin

Conseil d’utilisation :

En général 1 capsule matin, midi et soir, avec un grand verre d’eau.

Réservé à l’adulte.

La cure peut être suivie en continu, sur avis médical.

BUSSEROLE

 Arctostaphylos uva-ursi L.

Partie utilisée : la feuille

Busserole

Une plante de montagne

Commune dans les montagnes d’Europe, la Busserole est un arbrisseau toujours vert, dont les baies écarlates passent pour attirer les ours, d’où son nom latin uva ursi, raisin d’ours.

Une plante antiseptique

La feuille de Busserolle est particulièrement riche en arbutoside, qui se transforme en hydroquinone, remarquablement efficace contre les germes infectieux. Son action bien ciblée contribue à assainir les voies urinaires, notamment en cas de cystite simple.

Un traitement complémentaire des troubles urinaires bénins

Conseil d’utilisation :

en général 1 gélule matin et soir, avec un verre d’eau.

Réservé à l’adulte.

En cas de crise :

6 gélules par jour pendant 2 jours, puis 2 par jour pendant 5 jours.

A noter :

l’efficacité de la Busserole est liée à l’alcalinité des urines ; pour éviter de les acidifier, manger très peu de viande et d’agrumes, ou prendre un peu de bicarbonate de soude.

Ne pas utiliser pendant la grossesse et l’allaitement. Ne pas dépasser 5 cures par an.

CONSEILS DU PHYTOTHÉRAPEUTE POUR TRAITER LA PROSTATE ET LA CYSTITE SIMPLE

PROSTATE :

Après 50 ans, les hommes sont nombreux à éprouver des difficultés au moment d’uriner. Ces problèmes sont liés à la présence autour de l’urètre d’une petite glande, la prostate, dont le volume tend à augmenter. C’est ce que l’on appelle l’adénome bénin de la prostate. Cette hypertrophie sans gravité a pour conséquence de perturber la fonction urinaire, de façon variable selon les personnes. Si la gène devient trop importante, le médecin peut proposer un traitement puis éventuellement une petite intervention.

Penser à demander un contrôle régulier

Cependant, il ne faut pas négliger l’éventualité d’un cancer de la prostate. Ce type de tumeur se soigne facilement, si la maladie est prise à son début. C’est pourquoi, il est recommandé de faire pratiquer un dépistage systématique au moins tous les deux ans.

Source : Dr Bruel, magazine Plantes&Médecines

CYSTITE SIMPLE :

Les signes qui ne trompent pas :

– Sensation de lourdeur dans la vessie, démangeaisons et picotements, envies d’uriner fréquentes, fatigue, ces symptômes signalent une contamination de la vessie. La présence de germes, le plus souvent d’origine intestinale (colibacilles), peut entraîner une inflammation plus ou moins douloureuse, la cystite.

– Très courant chez les femmes, ce trouble urinaire est généralement bénin, mais à prendre au sérieux. En effet, le risque existe de développer une infection plus grave qui menacerait les reins. Si l’inconfort s’accompagne de fièvre, de brûlures et/ou de douleurs, si les urines se troublent, il est impératif de consulter tout de suite le médecin.

– De plus, la cystite a tendance à récidiver.

Pour éviter le retour de ce symptôme irritant, il existe des solutions pour se protéger :

– Boire chaque jour 1,5 l d’eau, voire plus pendant une canicule ou un voyage en avion.
– Aller aux toilettes dès que l’envie se fait sentir.
– Toujours uriner après un rapport sexuel.
– Matin et soir, procéder avec soin à la toilette intime, à l’aide d’un savon sur-gras.
– Éviter la constipation,, même occasionnelle.
– Éviter de fumer.
– Apprendre à gérer le stress quotidien.
– Faire des cures régulières d’extrait de Canneberge.

  Source : Dr Arnal-Schnebelen, magazine Plantes & Médecines

***

CONSEILS NATUROPATHIQUES POUR L’INSUFFISANCE RÉNALE

– Diminuer très fortement, en quantité et en fréquence, viandes et poissons (à peine 100 g par semaine dans les cas très graves). Suppression totale des charcuteries, des conserves.
– Adopter une alimentation complète, biologique, avec beaucoup de crudités végétales qu’il faudra mastiquer lentement; un peu de fromage non fermenté, quelques fruits, et des crustacés.
– Suppression totale de tous les poisons : vin, café, thé, alcool. Se rappeler que le thé contient deux fois plus de purines que le café !
– Les escapades seront exceptionnelles : seulement les jours de fête.
– Boire de l’eau très faiblement minéralisée : Mont-Roucous, Volvic.
– Éviter totalement tous les aliments raffinés : pain blanc, sucre blanc… et ceux trop riches en purines légumineuses (lentilles, pois).
– Ne pas oublier de consommer des fruits au repas exclusif vers 17H.
– Suppression totale du lait « boisson ».

Schéma d’alimentation

Le matin :
– Une boisson au choix : soupe de légumes crus épaisse ou un verre de jus de légumes crus, seul.
– Plus éventuellement : tisane d’aubier de tilleul ou queues de cerises, ou fleurs de bruyère, ou malt ou chicorée, ou un verre d’eau de Volvic.
– Pain complet sans sel plus beurre biologique ou œuf coque, ou biscottes sans sel.

Le Midi :
– Crudités variées (très peu ou pas du tout de tomate), assaisonnées avec de l’huile de première pression à froid. Très peu de vinaigre, aromate, plus pommes de terre à l’eau ou cuites au four, avec deux œufs coque ou durs ou omelette ou céréales complètes variées, plus soja ou fromage ou laitage et quelquefois poisson.
Très rarement 100 g de viande ou quelques noix, plus biscotte ou pain sans sel.

17 heures :
– 1 fruit de saison et du pays.

Le Soir :
– Repas végétarien plus léger.

Les boissons :
– Volvic, Mont-Roucous. Très peu de sel de régime.

CONSEILS D’HYGIÈNE DE VIE

– Masser la zone des reins matin et soir avec des complexes d’huiles essentielles diluées dans de l’huile d’amande douce.
– Cataplasme d’argile sur les reins à garder trois heures et à faire trois fois par semaine.
– Éviter tous les vêtements synthétiques qui empêchent la peau de respirer et d’éliminer.
– Faire des exercices respiratoires avec des rétentions à poumons vides et poumons pleins.
– Si l’on peut, faire transpirer la peau par des exercices.

Sources : familiales


Vous trouverez ces gélules ou poudres de plantes en Pharmacies et Parapharmacies. Il vous est possible d’alterner ces traitements aux gélules avec celui des huiles essentielles (si elles existent) des plantes indiquées pour le sommeil. Vous les utiliserez alors en applications le long de la colonne vertébrale. Ou bien encore vous les consommerez, pour certaines, sous forme d’infusions.

Sources : P. Fabre Phytothérapie.
@ Photographies prises sur Internet. Contact.

Image parmohamed Hassan de Pixabay

Co-auteur, Geneviève Reiter, avec Yvonne Chatillon,
Stages et études en phyto-aromathérapie ;
Née à Neuilly sur Seine, habitant Bordeaux (33), près de la mer !
Passionnée de médecines naturelles, naturopathie, bridge et spiritualité.

Ne partez pas sans commenter !

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.